Birmanie de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 01/12/2018
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Désigné en août 1985 comme successeur du général Ne Win, le général San est entièrement soumis à celui-ci. Maître jusqu’ici incontesté du régime, le général Ne Win doit toujours faire face dans les régions montagneuses aux rébellions de minorités ethniques, Karens catholiques, Môns, Chans, Kachins, qui exigent l’indépendance et aux opérations de guérilla menées par les communistes à la frontière chinoise. De toute part, les voix s’élèvent contre le despotisme de Ne Win. La nomination, le 26 juillet 1988, à la présidence du parti et l'élection à la tctc de l’État d’un lieutenant du général Ne Win, le général Sein Lwin, qui s’était distingué en écrasant en 1975 des émeutes estudiantines et ouvrières, porte l’exaspération à son comble parmi la population birmane. Malgré la proclamation de la loi martiale, de vastes manifestations,
«
auxquelles
participent de nombreux
bonzes.
ont lieu afin que so ie nt mises
en œuv re des réformes en prof on de ur.
La répression est sangl ante; en quatre
jours, du 8 au 12 août 1988, on relève
un millie r de morts.
Le président Sein
Lwin doit démissionner.
La présence à
la pré sid enc e d'un civil Maung Mau ng
( p remi er civil à accéder à la
m agis tratu re suprême depuis 1967) est de
courte durée.
Devant l' a m ple u r du
mouvement de contestation, l'armée
s'empare du pou voir Je 18 septembre.
C'est l'épreu ve de force.
Une grève
générale est décrétée.
Des
manifestations sont de nouveau
répr imées dans Je sang.
Finalement,
après usage de la force, Je calme
r ev ie n t au début du mois d'octobre
dans un contexte de cris e économique..
»
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