Birmanie.
Publié le 15/04/2013
Extrait du document
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La civilisation birmane a été fortement marquée par l’influence indienne, mais elle a su cependant développer une langue et une littérature originales.
L’éducation est libreet l’école primaire est obligatoire.
L’instruction se fait en birman, mais l’anglais est la seconde langue et on le pratique dans un grand nombre d’établissements secondaires.86,2 p.
100 de la population est alphabétisée.
Les principales universités de Birmanie sont l’université de Rangoun (fondée en 1920) et l’université de Mandalay (fondée en1925).
3.5 Culture
La Birmanie est l’un des pays d’Asie où le bouddhisme est le plus profondément enraciné.
On compte par milliers les temples (ou pagodes) où sont conservés de nombreuxlivres et objets d’art religieux.
La gigantesque pagode dorée de Schwedagon à Rangoun, haute de 112 m, avec son sommet orné d’une boule en or incrusté de plus de2 500 pierres précieuses est, de loin, l’édifice le plus célèbre, avec le Bouddha couché (78 m de long) vénéré dans tout le pays.
Le pays est également empreint d’unelongue tradition de poésie historique et religieuse, alors que les œuvres en prose ne prirent de l’importance qu’à la fin du XIXe siècle.
Le premier écrit en langue birmane remonte à 1113 apr.
J.-C.
Le théâtre apparaît au début du XVIIIe siècle.
U Ponnya, dit Ponnya de Salé (1812-1866), est considéré comme le plus grand dramaturge birman. L’art profane est rare, et la sculpture et la peinture se pratiquent essentiellement dans le cadre du bouddhisme.
Les artisans sont réputés pour leurs laques et leurs tissagesde soie.
3.6 Institutions et vie politique
La Constitution adoptée à l’accession à l’indépendance de la Birmanie en 1948 a été abolie lors du coup d’État de mars 1962.
À partir de 1974, une nouvelle Constitutionrégit le pays en tant que république socialiste, jusqu’au coup d’État militaire de septembre 1988.
Depuis cette date, le chef de l’État et du gouvernement exerce l’autoritélégislative et exécutive avec l’aide d’une Assemblée constituante de 485 membres élus.
Le tribunal le plus important est le Conseil des juges du peuple.
Tous les tribunauxcivils ont été suspendus à l’arrivée des militaires au pouvoir.
La Birmanie est administrée de façon centralisée depuis la capitale.
Après le coup d’État de 1962, la Birmanie a été soumise au BSPP (Parti du programme socialiste birman), reconnu comme le seul parti politique légal.
Jusqu’en 1988, legroupe d’opposition dominant était le Parti pour l’unité nationale, remplacé aujourd’hui par la Ligue nationale pour la démocratie de Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paixen 1991.
En 2004, les forces armées de Birmanie comptaient 350 000 hommes dans l’armée de terre, 13 000 hommes dans la marine et 12 000 hommes dans l’armée de l’air.
Lepays compte également deux unités paramilitaires : la force de police du peuple et la milice du peuple.
4 ÉCONOMIE
La Birmanie est avant tout un pays agricole.
Le développement de l’industrie, presque inexistante avant la Seconde Guerre mondiale, s’est accéléré dans les années 1960-1970, et beaucoup d’entreprises privées ont été nationalisées.
Dans les années 1990, le pays a radicalement orienté son économie vers une ouverture aux investissementsdes voisins asiatiques (Chine, Thaïlande, Singapour) et des États-Unis.
4.1 Agriculture
La Birmanie est l’un des premiers producteurs mondiaux de riz : en 2006, on en récoltait près de 25,2 millions de tonnes (provenant essentiellement du delta del’Irrawaddy).
Les autres cultures importantes, pratiquées majoritairement dans de petites exploitations des plaines centrales, sont le maïs (950 000 t), le blé (148 000 t), lemillet (163 000 t), le sésame, la canne à sucre (7,3 millions de tonnes), l’arachide (910 000 t), le coton (59 000 t), le tabac (33 000 t), les fruits et les légumes.
Le pavotest cultivé dans le Triangle d’Or, dans l’État Shan, et permettrait la production d’environ 2 200 t d’opium, soit 220 t d’héroïne par an.
Les forêts de Birmanie sont une importante source de richesse, en particulier pour le teck et le caoutchouc naturel sans oublier la production de quinine et de cachou (utilisépour la teinture).
Les poissons d’eau douce sont principalement pêchés pour la consommation locale et offrent une importante source de protéines.
Le gouvernement encourage aujourd’hui lapêche en mer.
4.2 Mines et industries
La plupart des gisements minéraux sont situés dans les régions montagneuses de l’ouest et le long de la côte du Tenasserim.
On y exploite des pierres précieuses (jade,rubis, saphirs), ainsi que le cuivre, le nickel, l’argent, le plomb et le zinc.
La production minérale comprend également de l’argent, du plomb raffiné, des concentrés de zinc,de cuivre, du gaz naturel et du minerai de fer.
L’exploitation des gisements de pétrole est freinée par la pauvreté des moyens de communication et les réserves nedépasseraient pas 7 millions de tonnes.
L’industrie du pays concerne essentiellement le traitement des produits agricoles (riz, sucre, céréales) et du bois (scieries, contreplaqué), le textile (filatures de coton), leciment et le raffinage du pétrole.
La Birmanie a un important potentiel de production d’hydroélectricité, notamment grâce au barrage de Kinda.
En 2003, près de 37 p.
100 de son électricité provenaitd’installations hydroélectriques, le reste étant généré par des centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au pétrole raffiné (en tout 7,4 milliards de kilowattheures).
4.3 Échanges
L’ensemble du commerce extérieur est contrôlé par le gouvernement mais une participation directe des entreprises est possible depuis 1990.
Les principales exportations(d’une valeur totale de 1,39 milliard de dollars en 2000) sont le bois (surtout le teck), les produits de l’agriculture (riz, légumes secs, coton) et les minéraux et pierresprécieuses.
Les importations (2,37 milliards de dollars en 2000) comprennent surtout les biens d’équipement industriel, les matériels de transport, les produits chimiques,les textiles et les denrées alimentaires.
Les principaux partenaires commerciaux de la Birmanie sont le Japon, la Chine, Singapour, l’Indonésie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les États-Unis.
Il est à noter que la contrebande est importante et le trafic de drogue particulièrement actif (Triangle d’Or).
Le réseau ferré (3 955 km de voies), détenu et exploité par le gouvernement, relie toutes les villes importantes du pays mais n’offre aucune connexion avec l’étranger.
Lanavigation fluviale, avec 5 800 km de fleuves et de canaux navigables, reste un moyen de transport privilégié.
Le réseau routier représente 27 966 km, dont un sixièmeseulement est goudronné.
Plusieurs routes traversent la frontière, en particulier la route de Birmanie, qui mène en Chine.
Une compagnie aérienne gouvernementale offredes liaisons intérieures et internationales.
En Birmanie, la poste, le télégraphe, le téléphone et la radio sont contrôlés par le gouvernement.
L’unité monétaire est le kyat, divisé en 100 pyas.
Toutes les banques ontété nationalisées en 1963, puis fusionnées pour former l’Union des Banques de Birmanie, qui gère les opérations bancaires, contrôle la monnaie et sert d’agent bancaire augouvernement.
5 HISTOIRE.
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Liens utiles
- Rangoon ou Yangon, capitale et port de la Birmanie (Manmyar), sur la rivière du même nom, confluence de l'est du delta de l'Irrawaddy.
- Myanmar (Union de), nom adopté en 1990 par la Birmanie
- Birmanie: Rangoon, moine à Shwedagon.
- Rangoon, capitale de la Birmanie, est dominée par la pagode de Schwedagon, elle est recouverte de feuilles d'or et se termine par une boule en or pur incrustée de 2 500 pierres précieuses.
- Aventures en Birmanie [Raoul Walsh] - analyse du film.