Devoir de Philosophie

Bataille de la mer de Corail (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

Extrait du document

Bataille de la mer de Corail (seconde guerre mondiale). Prélude Au cours des six mois qui suivirent Pearl Harbor, le Japon conquit un vaste empire qu'il dut protéger ensuite d'une éventuelle contre-attaque alliée. L'amiral Yamamoto, commandant en chef de la marine nippone, redoutait tout particulièrement les porte-avions rapides américains desquels pouvaient partir des raids contre les possessions japonaises. Aussi souhaitait-il les détruire dans une grande et décisive bataille. Il choisit pour cela d'attaquer Midway. Mais d'autres stratèges japonais voulaient tout d'abord neutraliser l'Australie en s'emparant de la base de Port Moresby en Nouvelle-Guinée et, finalement, Yamamoto se laissa persuader. L'opération contre Port Moresby commença à fin avril 1942. Le corps expéditionnaire reçut pour mission non seulement de s'emparer de la ville, mais aussi de créer une base d'hydravions à Tulagi, dans les Salomon. Son escorte comprit un petit porte-avions, le Shoho, et plusieurs croiseurs. Pour parer...

« Bataille de la mer de Corail Il Premier affrontement de porte-avions Au fur et à mesure qu'approcha le 7 mai 1942, les flottes japonaise et américaine se cherchèrent à la façon de tueurs de western, conscients que la victoire revien­ drait à celui qui porterait le premier coup.

Des avions de reconnaissance décollèrent des deux escadres.

A 7 h 36, un appareil japonais signala un porte-avions et un croiseur.

La plupart des avions nippons décollèrent aussitôt.

En fait, le pilote s'était trompé et les Japonais fondirent sur un pétrolier et un contre-torpilleur qu'ils bombardèrent et coulèrent.

Les avions américains avaient pris l'air eux aussi, sur la foi de renseignements erro­ nés.

Par chance, ils tombèrent sur le Shoho et le détruisirent.

Pendant le reste de la journée, les deux flottes se cherchè­ rent, mais les nuages empêchèrent tout autre contact.

A la tombée de la nuit, elles se trouvaient si proches l'une de l'autre que des avions japonais rentrant de mis­ sion essayèrent par erreur de se poser sur le Yorktown.

Le lendemain, les recherches recommen­ cèrent et, cette fois, chaque partie put situer la flotte ennemie à 7 h 20 environ.

A 8 h 15, 82 avions décollèrent des porte­ avions américains.

Les pilotes découvri­ rent l'escadre japonaise au moment où le Zuikaku filait en se glissant sous les nua­ ges.

Ce fut donc le Shokaku qui subit le choc principal.

Durement frappé, par­ tiellement incendié, il put cependant évi- ter le pire.

Au même moment, les porte­ avions américains enduraient un assaut analogue.

Torpilles et bombes s'abattirent sur le Lexington en une attaque parfaite­ ment synchronisée.

Le Yorktown, lui aussi pris à partie, souffrit moins.

L'équipage du Lexington maîtrisait les avaries lorsque, à 1 2 h 4 7, une étincelle embrasa les vapeurs s'échappant des réservoirs éven­ trés.

Plusieurs explosions suivirent puis, à 16h07, il fallut abandonner le navire.

Les deux adversaires rompirent alors le com­ bat.

Les Japonais annulèrent «MO».

Tacti­ quement, ils s'étaient montrés supérieurs aux Américains en coulant un gros porte­ avions pour le prix d'un plus petit.

Cepen­ dant, le Shokaku se trouvait très endom­ magé et le Zuikaku avait perdu beaucoup d'avions.

Ni l'un ni l'autre ne pourraient participer à l'attaque de Midway.

Les Américains, en revanche, réparèrent le Yorktown à temps pour la prochaine vic­ toire.

La mer de Corail fut le théâtre d'une nouvelle sorte de bataille: celle de porte­ avions où les flottes ennemies s'affrontent sans se voir.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles