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Bangladesh de 1980 à 1989 : Histoire

Publié le 01/12/2018

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En proie à une forte instabilité politique depuis la proclamation de son indépendance en 1971, le Bangladesh est au début de la décennie le terrain de violents événements. Le président Ziaur Rahman, qui avait amorcé une libéralisation du régime et stabilisé quelque peu la situation politique en créant un parti, le Bangladesh Nationalist Party (BNP), est assassiné le 30 mai 1981, sans motifs explicites. Quant au chef de l’insurrection, le général Manzur Ahmed, il est assassiné au cours d'un enlèvement par des soldats. C’est le vice-président Abdu Sattar qui assure l’intérim. Élu président le 15 novembre, ce dernier est renversé le 24 mars 1982 par un coup d'État militaire sans effusion de sang mené par le général Hussein Mohammed Ershad qui se proclame chef de l’État et instaure un régime de dictature militaire, tout en maintenant l’existence d’une opposition fondamentaliste. Partisan d’un régime présidentiel, il se heurte aux manifestations estudiantines et aux partisans d’un régime parlementaire. Il se déclare prêt à quelques concessions avec l’opposition menée par la veuve du président Ziaur Rahman, Begum Khalida Zia, qui avait réuni une quinzaine de partis conservateurs au sein du parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et par Hasina Wayed (la fille du président Mujibur Rahman assassiné en 1975), à la tête de la ligue Awami. Ayant dissous son cabinet militaire, le général Ershad supprime les cours martiales et rétablit les libertés fondamentales, mais refuse de suspendre la loi martiale. Sa seule réponse aux manifestations estudiantines est le report des élections. Des lors, le scrutin sera constamment différé par suite du refus de l’opposition d’y participer tant que

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