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AU POUVOIR CONFISQUÉ AUX RÉFORMES DE STRUCTURE

Publié le 09/09/2014

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AUX RÉFORMES DE STRUCTURE

Nikita KHROUCHTCHEV (1894-1971).

Fils de mineurs de la province de Koursk, près de l'Ukraine, il est successivement berger puis ouvrier métallurgiste. Entré au parti communiste en 1918, il combat les Blancs pendant la guerre civile, puis travaille à la mine tout en suivant les cours de la faculté ouvrière. Il progresse lentement dans la hiérarchie du parti et devient en 1939 membre titulaire du bureau politique. A la mort de Staline (1953), il accède au poste de premier secrétaire du parti. Il présente d'emblée un rapport retentissant sur les carences de l'agriculture et déclare «le mais sera le nouveau tank du communisme«. Il libère les kolkhoziens des arriérés de récolte non livrés, augmente les prix agricoles et dégrève de 50 % les transactions sur les marchés kolkhoziens. Il lance un vaste programme de défrichement des terres vierges du Kazakhstan et regroupe les kolkhozes. Il décentralise la planification en créant les sovnarkhozy (1957). Ses échecs extérieurs (Cuba, 1962) et écono¬miques entraînent son élimination en octobre 1964.

 

Né à Nagoutskok (région de Stavropol), il milite dans les Komsomol et devient ingénieur. Entré au parti communiste en 1939, il suit après la guerre, les cours de l'École supérieure du parti à Moscou. 2e secrétaire du parti de Carélie(1947- 1951), ambassadeur en Hongrie (1953- 1957), il joue un rôle-clé dans l'écrase­ment de l'insurrection de 1956.

« AU POUVOIR CONFISQUÉ Léonid llitch BREJNEV (1906-1982).

Issu d'une famille ouvrière d'Ukraine, membre du Komsomol (1923), puis du Parti (1931), il prépare, tout en travail­ lant comme ouvrier, un diplôme de tech­ nicien agricole (1927), qui lui vaut, lors de la collectivisation, une rapide ascen­ sion dans l'administration agricole en Oural.

Pendant l'industrialisation forcée, il se reconvertit en ingénieur métallur­ giste, puis profite des vides créés par les purges staliniennes pour devenir, à 32 ans, permanent du Parti.

La guerre le fait colonel (1941), général-major (1943) et Commissaire politi9ue aux armées.

Après une expérience regionale en Moldavie (1950-1952) et au Kazakhstan (1954- 1956), il entre dans les instances nationales du parti (1957), devient chef de l'Etat (1960-1963), çhef du parti (1964), maréchal (1976) puis cumule la direction de l'Etat et du parti (1977-1982).

Vaniteux, collectionneur de grosses cylindrées, il rétablit le culte de la person­ nalité et pratique au dehors la détente associée à la force (surarme­ ment ; interventions en Tchécoslovaquie en 1968 et en Afghanistan en 1979).

louri ANDROPOV (né en 1914).

Né àNagoutskoie (région de Stavropol), il milite dans les Komsomol et devient ingénieur.

Entré au parti communiste en 1939, il suit après la guerre, les cours de !'École supérieure du parti à Moscou.

2e secrétaire du parti de Carélie (1947- 1951), ambassadeur en Hongrie (1953- 19 5 7), il joue un rôle-clé dans l'écrase­ ment de l'insurrection de 1956.

Par de fausses promesses, il'fait arrêter et fusil- ler Maleter, ministre hongrois de la , ..

défense et héros de l'insurrection.

Entré ~ au Corn ité central en 1 961, il gère les relations entre l'URSS et les pays de l'Est (1962-1967).

Membre suppléant (1967), puis titulaire (1973) du Polit- buro, il dirige de 1967 a 1982 le KGB (police politique) ; il com­ bat la dissidence (procès Ginzbourg, 1968), la corruption, les allo­ gènes (massacre en 1968 de Tatars exilés à Tchirtchik).

Certains lui attribuent une responsabilité dans la tentative d'assassinat du pape Jean-Paul II (mai 1981 ).

Parlant anglais, féru de jazz, il remplace Brejnev à la tête du parti en 19 82.

97. »

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