Athènes entre la guerre et la paix 431-322 (histoire)
Publié le 05/11/2012
Extrait du document
Dans les années 350, Athènes reprend ces habitudes conquérantes. Est à la tête de la seconde
confédération maritime (sorte de ligue de Délos). Retrouve sa politique impérialiste envers ses alliés qui se
révoltent contre Athènes.
Byzance et Rhodes entre autres se rebellent contre l'impérialisme athénien.
C'est la guerre des Alliés qu'Athènes perdra.
Les partisans de la politique impérialiste sont déconsidérés. Cela laisse le champ libre à Eubule. L'orateur
Démosthène le soutient.
A partir de 352 on prend de plus en plus conscience de la menace de la Macédoine et de son roi Philippe II.
Ce dernier aimerait unifier le monde grec qui se fait la guerre sans arrêt.
Athéniens ne souhaitent pas intervenir dans un premier temps. Démosthène doit réveiller leur conscience.
Devient le principal opposant à Philippe (dans ses discours des « Philippiques « et des « Olynthiennes «).
«
de Sparte Archidamos entreprend de ravager l'Attique.
La population se replie à Athènes.
Les campagnards
affluent dans la ville, et doivent se débrouiller pour trouver un logement.
On leur dresse des tentes dans
l'espace protégé des longs murs qui relient aux Pirée.
Paysans supportent mal cet exil.
Se sentent coupables de sacrilèges en abandonnant leur terre.
On néglige
de surcroît le culte des morts.
L'évacuation n'a cependant qu'un caractère saisonnier.
Les paysans reviennent sur leurs terres une fois les
Spartiates partis.
Situation change après la campagne de Sicile.
Après 413,
les Lacédémoniens changent de stratégie.
Sont d'ailleurs conseillés par un Athénien traître, Alcibiade.
Etait
impliqué en 415 dans un procès politico-religieux un peu trouble qui le pousse à l'exil.
Devient conseiller des
Lacédémoniens.
Leur conseille d'établir un camp permanent en Attique.
S'installent dans le nord en
permanence.
Cette promiscuité à Athènes entraîne la peste.
B) La « peste » d'Athènes
En 430 à la fin de la première année de la guerre, survient cette peste qui se propage depuis le Pirée.
Fait
des ravages.
Mort survient au bout d'une semaine environ.
Ceux qui en échappent ne sortent pas indemnes.
L'épidémie se manifeste dans la durée.
Est de façon continue entre 430 et 428, puis au cours de l'été 427.
L'ensemble de la population a été affectée.
Aucune catégorie sociale n'a été épargnée.
Périclès meurt de
cette maladie en 429.
Choc pour les Athéniens qui avaient confiance en leur stratège.
Thucydide était
présent dans la ville.
Décrit les symptômes de la maladie.
Est surtout frappé par la dégradation morale des
Athéniens.
On ne s'occupe plus des morts.
Se sentent victimes d'une grande injustice.
Crise des valeurs.
Toutefois la piété des Athéniens était restée intact.
On pense qu'ils avaient besoin de trouver les dieux qui
leur viendraient en aide.
N'avaient pas de dieu guérisseur.
Existaient ailleurs dans le Péloponnèse.
On
pouvait
donc l'introduire dans la ville.
Ainsi le dieu Asclépios qui avait son sanctuaire à Epidaure.
En 421 Asclépios
devient une divinité poliade, une divinité protectrice d'Athènes.
En 426 purification de Délos consistant à transférer les tombes dans une île voisine pour se concilier la
faveur d'Apollon (dieu qui propage l'épidémie et qui peut les guérir).
Les Athéniens entassés dans leur ville.
»
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