ARTS PLASTIQUES (Ecoles française et flamande du XVe siècle)
Publié le 27/02/2008
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Au XVe siècle, tant en France que dans l'Etat burgundo-flamand, la sculpture affirme sa spécificité réaliste par rapport aux monuments : elle prend une existence propre, comme le montrent le Puits de Moïse, de Claus Sluter, dans la chartreuse de Champmol, ou le tombeau de Philippe le Hardi, ou les autres tombes des ducs bourguignons. Une peinture parallèle à cette sculpture s'affirme au début du siècle, aussi bien à Paris qu'en Bourgogne. Le chef-d'oeuvre en est peut-être la Dernière Communion et le martyre de saint Denis, peint avec une certaine brutalité réaliste par Henri Bellechose pour la chartreuse de Dijon. Dans plus d'un retable de peintres, des figures trapues rappellent les sculptures de Sluter. Les ateliers sont nombreux en Bourgogne, dont les ducs sont des mécènes.
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