Aristide Briand
Publié le 27/02/2008
Extrait du document


«
Né en 1862, Aristide Briand est avocat de formation.
Militant socialiste
dans sa jeunesse, il défend les syndicalistes devant les tribunaux.
En
1902, Briand est élu député.
En 1905, ses talents de juriste lui valent
d'être nommé rapporteur de la loi sur la séparation de l'Eglise et de
l'Etat.
En 1906, Briand rompt avec le parti socialiste.
C'est le début d'une
longue carrière politique: de 1906 à 1932, Briand sera onze fois prési
dent du Conseil et 25 fois ministre.
De 1925 à 1932, il dirigera sans
discontinu le ministère des Affaires étrangères.
Ministre de l'Intérieur en
1910, Briand brise la grève des cheminots en les mobilisant.
Pour sa
défense, l'ancien militant socialiste argue:« Voyez mes mains, pas une
goutte de sang.
»
Durant la Première Guerre mondiale, Briand se rallie à l'Union sacrée.
Il
est président du Conseil lors de la bataille de Verdun.
Dans l'entre-deux
guerres, Briand incarne la politique étrangère de la France.
Conscient de
la faiblesse relative de la France, Briand se fait l'artisan d'un rapproche
ment entre la France et l'Allemagne .
En 1921, président du Conseil et
ministre des Affaires étrangères, Briand fait occuper trois villes alle
mandes afin de forcer l'Allemagne à accepter le montant des réparations
qu'elle
doit verser à la France.
En 1923, Briand approuve l'occupation de
la Ruhr par les troupes françaises.
Par la suite, il va se montrer plus conci
liant.
En octobre 1925, Briand parvient à conclure le traité de Locarno,
par lequel l'Allemagne reconnaît ses frontières occidentales avec la
France
et la Belgique.
Berlin renonce ainsi définitivement à l'Alsace
Lorraine.
En outre, Paris et Berlin signent un pacte de non-agression.
L'année suivante, en guise de remerciements, la France patronne l'entrée
de l'Allemagne à la SDN.
Son action en faveur du rapprochement franco
allemand vaut à Briand de se voir décerner le prix Nobel de la paix en
1926.
Briand
est à l'origine du pacte Briand-Kellogg, mettant« la guerre hors
la-loi
».
Ratifié le 27 août 1928 par 60 pays, dont les Etats-Unis,
l'Allemagne,
l'URSS, l'Italie, la France, le japon, la Grande-Bretagne et la
Chine, le pacte ne prévoit pourtant pas de mesures coercitives à l'en
contre des pays reniant leurs engagements.
Rétrospectivement, on s'est
beaucoup moqué de l'idéalisme naïf du pacte Briand-Kellogg.
A l'origine,
Briand cherche à
amener les Etats-Unis à participer à la sécurité collec
tive
en Europe .
Son dessein est de nouer une alliance stratégique avec
Washington
par un pacte bilatéral.
Réticent à impliquer son pays dans
les affaires européennes, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères,
Kellogg, dénature considérablement le traité initial en l'élargissant
multilatéralement à tous les pays du monde.
En 1929, Briand parvient à
un accord avec l'Allemagne sur le règlement des réparations, patronné
par les Etats-Unis (plan Young) .
En contrepartie, la France évacue la
Rhénanie
de façon anticipée.
La même année, Briand lance devant.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Gustav Stresemann 1878-1929 Dans la mythologie que les sociétés politiques sécrètent en permanence, Gustav Stresemann apparaît comme le héros allemand engagé au côté de son protagoniste, le Français Aristide Briand, dans le combat incertain pour la réconciliation des peuples.
- Aristide Briand par J.
- Briand Aristide, 1862-1932, né à Nantes, homme politique français.
- BRIAND Aristide (1862-1932) Homme politique Après avoir fondé le parti socialiste français en 1901 avec Jean Jaurès, il est élu député de la Loire-Inférieure en 1902.
- BRIAND, Aristide (28 mars 1862-7 mars 1932) Homme politique Après avoir fondé le parti socialiste français en 1901 avec Jean Jaurès, il est élu député de la Loire-Inférieure en 1902.