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ARCHITECTURE ET ARTS FIGURATIFS

Publié le 29/03/2014

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ARCHITECTURE ET ARTS FIGURATIFS

I. — L'architecture

1. L'ère Le Corbusier

Des années zo aux années 6o a régné l'architecture industrielle.

Il faut créer l'état d'esprit de construire des maisons en séries «, écrivait Le Corbusieur en 1924. Grâce au béton armé, au verre, au métal, on a pu réaliser des édifices fonctionnels, aux formes géomé¬triques simples.

Il y a eu des réussites : certaines cités construites par l'architecte suisse, des gratte-ciel construits aux États-Unis par Whright, Mies Van der Rohe (Seagram Building de New York).

Mais le bilan est négatif : les épigones ont couvert les banlieues, en 1955-1970, d'immeubles collectifs en barres, tours et cubes, qui ont certes permis de loger convenablement des millions de citadins, mais qui sont le plus souvent terriblement monotones, tristes. Cet héritage de laideur, ou de nullité, marque nos villes pour longtemps.

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« LA VIE CULTURELLE tendance nette vers le retour à la figuration, et une ouverture croissante aux arts périphériques (publicité, rock-culture, BD).

Ill.

- La bande dessinée • Cet art de la narration en séquences d'images avec dialogue inclus dans le dessin sous forme de bull e est né aux États-Unis, peu avant 1900 .

Jusqu'à la Seconde Guerre, les enfants du monde entier se passionnérent pour Tarzan, Popeye, Mickey, Superman, Mandrake.

• Vers 1945-60, la BD belge supplanta la BD américaine, grâce à deux grands illustrés pour enfants, Tintin, où dessinaient Hergé, Jacobs, Mar.tin, Laudy, et Spirou (Gillain, Franquin, Morris).

• Vers 1965, la BD française prit son essor, en partie grâce au journal Pilote, de René Goscinny, en partie grâce à l'équipe de Hara­ Kiri (Cavanna, Reiser, Wolinski, Cabu ).

De très grands artistes se sont imposés : Jean Giraud, alias Moebius (« Blueberry »), Jacques Tardi, Bourgeon, Bilai.

• Le succès est considérable en Europe (sauf en Angleterre ), faible aux États-Unis : plus de 600 titres annuels en France, des revues importantes (A Suivre, Fluide Glacial), de gros tirages (100 millions d'exemplaires en 43 langues, pour les aventures de Tintin ), des festivals très frèquentès (Angoulême, Grenoble), un public d'adultes autant que d'enfants .

L'explosion créatrice s'est produite dans tous les sens : il y a aujourd'hui des romans d'aventure en BD (« Corto Maltese » de Hugo Pratt ), des romans policiers (œuvres de Munoz et Sampayo ), de l'histoire en BD (Juillard, Bourgeon, Jacques Martin, ou le livre « Partie de Chasse » de Christin et Bilai ), de l'humour en BD (Pétillon, Martin Veyron, Lauzier), de l'érotisme aussi.

Le monde de la publicité, de l'affiche, du cinéma s'ouvre aux auteurs de bande dessinée.

• Les tendances : après les recherches graphiques des années 60-70 beaucoup d'artistes sont venus ou revenus à la « ligne claire », dans la tradition d'Hergè (Joost Swarte, Ted Benoît ).

Mais la BD est vivante, et les recherches originales continuent .

On doit noter cependant que le monde des éditeurs de BD est moins optimiste, depuis 1985 environ car l'expansion des années 70 s'est, pour eux, ralentie .

Des revues ont disparu (Pilote, Mètal Hurlant ), et une concentration est intervenue chez les éditeurs.

• La BD est-elle un art pauvre , et appauvrissant ? Certains éducateurs l' ont craint et le craignent encore.

Mais la qualité de nombreuses BD (leur dessin, mais aussi le scénario et les dialogues ) devrait apaiser ces craintes.. »

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