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Arabie Saoudite de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 15/01/2019

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L'année 1990 a marqué un tournant pour l’Arabie Saoudite. Pour la première fois depuis sa création, le royaume doit faire face à une réelle menace extérieure. D’importantes difficultés internes se font jour. L’invasion du Koweït par l’Irak le 2 août 1990 est traumatisante pour l’Arabie Saoudite, qui voit son existence menacée par les troupes irakiennes massées à sa frontière. Dès le 7 août, des troupes américaines se déploient sur son sol, dans le cadre de l’opération « Bouclier du désert ». En octobre-novembre, ce corps expéditionnaire compte 100000 hommes, auxquels il convient d’ajouter les autres contingents, arabes et occidentaux, de la coalition formée contre l’Irak.

 

C’est d’Arabie Saoudite qu’est aussi lancée le 17 janvier 1991 l’opération « Tempête du désert », prélude à la libération du Koweït. En dépit de plusieurs tirs de scuds irakiens sur le territoire saoudien et de la présence d’un contingent saoudien aux côtés des troupes coalisées, le pays déplore peu de pertes civiles et militaires.

Avec « l'opération Daguet », la France participe à l’intervention internationale contre l’Irak.

 

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Il n’en va pas de même des conséquences financières du conflit. Sans compter les dépenses militaires ni les remises de dettes consenties à l’Égypte et à la Syrie pour leur participation à la coalition, le coût direct du conflit pour l’Arabie Saoudite avoisine les 60 milliards de dollars, soit plus de 50 % de son revenu annuel. Ni la flambée des cours du pétrole ni la croissance de la production saoudienne ne compensent cette hémorragie financière. La chute des prix pétroliers, qui intervient dès la fin du conflit, entraîne par ailleurs une diminution importante des recettes saoudiennes. Aussi l’État est-il contraint de recourir à l’emprunt international, à deux reprises, en 1991

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