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Anzio (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Anzio (seconde guerre mondiale). Préparatifs et débarquements A la fin de 1943, les Allemands parvinrent à contenir les Alliés au sud de la péninsule Italienne. Afin de débloquer la situation, le général Alexander suggéra de déborder l'ennemi par une action amphibie, qui dégagerait la route de Rome. Au terme de longues discussions, l'idée fut finalement acceptée à la Noël de 1943. Les spécialistes disposèrent alors de moins d'un mois pour préparer l'opération, baptisée «Shingle«. Le plan consistait à confier à la 5° armée de Clark le soin d'attaquer Cassino, afin d'attirer ainsi les réserves allemandes, tandis que le 68 corps de Lucas débarquerait près d'Anzio, sur la côte occidentale de l'Italie. De cette façon, les Alliés se trouveraient à une cinquantaine de kilomètres à peine de Rome, ce qui contraindrait les Allemands à disperser leurs forces. Compétent certes, le général Lucas ma...

« Anzio Il Une occasion manquée Le 22 janvier, après un débarquement sans difficulté à Anzio, le 6" corps fit mou­ vement vers l'intérieur des terres et con­ solida la tête de plage.

A minuit, 36000 hommes, 3200 véhicules et des quantités considérables de matériel se trouvaient à terre.

Cet ensemble représentait 90% des troupes et des équipements apportés par la flotte d'invasion.

Bien que la plage bri­ tannique convînt mal aux opérations de débarquement, le port, alloué aux Britan­ niques, fonctionna au maximum de ses capacités.

Au cours de la première jour­ née, les pertes alliées s'élevèrent à 13 tués, 97 blessés et 44 disparus, alors que 227 Allemands avaient déposé les armes.

Les généraux Clark et Alexander rendirent visite à Lucas et le félicitèrent.

Alexa nd er conseilla de foncer vers l'intérieur des ter­ res, mais Clark recommanda la prudence.

Lucas pencha pour la seconde solution et, à leur grand étonnement les troupes de première ligne ne reçurent pas l'ordre de progresser.

Lucas se préoccupa surtout d'établir des lignes de défense suscepti­ bles d'arrêter la contre-offensive alleman­ de quïl attendait à tout moment.

Très soucieux de logistique, il fit débarquer le plus de matériel possible et aménager un terrain d'aviation.

De plus, il ne voulut pas avancer avant l'arrivée de la 45" division et de la 1 '0 division blindée.

Le 29 janvier enfin, les préparatifs furent achevés et on donna l'ordre d'attaquer le lendemain.

Ce retard supplémentaire parut absurde aux troupes de première ligne.

Les Allemands, en effet, fortifiaient sans répit les collines des alentours.

Désormais, la progression ne serait plus une promenade.

Tout d'abord surpris, Kesselring avait réagi rapidement.

Il fit venir des troupes de toute l'Italie et de différents secteurs de la Méditerranée.

Quand il s'aperçut de la lenteur des Alliés, il prit tout son temps pour organiser et répartir ses troupes de la meilleure façon possible.

Le 30 janvier, il avait retranché dans les collines entou­ rant Anzio l'essentiel de 4 divisions.

Il pré­ para même une contre-attaque.

Le géné­ ral Lucas ayant laissé passer la chance d'une rapide percée, les Alliés piétine­ raient et subiraient de lourdes pertes, à Anzio.. »

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