Angola de 1995 à 1999 : Histoire
Publié le 25/12/2018
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Les nouveaux accords de cessez-le-feu signés à Lusaka, en novembre 1994, par le gouvernement-MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola) et l’UNITA (Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola) de Jonas Savimbi devaient mettre un terme à la guerre civile qui ravage le pays depuis son accession à l’indépendance en 1975. Mais les causes politiques, militaires, sociales, économiques, ethniques et culturelles de cette guerre demeurent : enrichissement d’une petite minorité et de la hiérarchie de l’État et de l’armée, corruption généralisée, exode massif des populations fuyant les zones de combat pour s’entasser par centaines de milliers dans les villes côtières asphyxiées, accroissement de la misère et de la crise sociale avec un développement sans précédent de la délinquance et de la criminalité. De longs mois et de fortes pressions internationales sont nécessaires pour que les combats cessent après la signature des accords. Mais la défiance entre les parties en conflit retarde le processus de paix : l’UNITA n’applique pas les clauses de l’accord (seule la moitié de ses troupes est désarmée en 1996), et le gouvernement ne garantit pas suffisamment l’application de la trêve
La guerre civile a laissé derrière elle des millions de mines anti-personnel, dont les premières victimes sont les enfants.
© Francesco Zizola/Agenzia Contrasto
et se montre réticent à partager réellement le pouvoir politique et économique avec le mouvement de Jonas Savimbi.
Les retards dans l’application de ces accords modifient le rapport des forces en présence, tant du point de vue militaire (réarmement des deux camps, mais avec un déséquilibre en faveur de l’armée gouvernementale) que politique (l’UNITA n’accepte aucune activité dans les zones sous son contrôle, tandis que le

«
(770
millions de dollars en 1997, dont
500 reviennem cependant à l'UNITA,
qui contrôle la majorité des sites
diamantifères).
En 1998, le
gouvernement récupère cependant le
bassin de Cuango (nord-est), qui
produit environ 90 % du diamant
angolais (800 millions de dollars en
1998, et plus d'un milliard de dollars par
an à pan ir de 1999).
Le retour à la paix reste primordial
pour trouver une solution aux
problèmes économiques et sociaux
majeurs de l'Angola.
En eliet, le
fardeau de la dette, la réduction des
possibilités de rééchelonnement, le
déficit budgétaire important, l'ampleur
des capitaux nécessaires pour reconstruire
le pays et combattre la
pauvreté, exigent un assainissement de
la situation politique et militaire..
»
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