Angola.
Publié le 15/04/2013
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3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Démographie Angola : données-clés de la démographie
Population 12 531 357 habitants (2008) Densité de population 10,1 habitants au km 2 (2008) Taux de fécondité 6,2 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 24,4 ‰ (2008) Taux de mortalité infantile 182,3 ‰ (2008) Taux de croissance de la population 2,1 % (2008) Espérance de vie hommes : 37 ans (2008)femmes : 38,9 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 63,4 % (2008)25-64 ans : 33,8 % (2008)plus de 65 ans : 2,7 % (2008) Taux d'urbanisation 37,2 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 55,6 % (1990)femmes : 28,5 % (1990) IDH 0,439 (2006)
Avec le Cabinda, la population angolaise est estimée, en 1995, à 11,2 millions d’habitants.
Son taux d’accroissement naturel — 3,7 p.
100 par an sur la période 1990-1995 — dépasse largement celui de sa croissance économique — 1,3 p.
100 entre 1985 et 1995 —, dans un pays affecté depuis 1975 par les famines et la guerre civile : en1994, 400 000 personnes ont été victimes de mutilations (dues notamment aux mines), 2 161 000 personnes ont été affectées par le conflit et 1 345 000 ont été déplacées.La densité absolue de la population angolaise (9 habitants/km 2) ne rend pas compte d’une répartition très inégale : près de 70 p.
100 des Angolais vivent dans le nord du pays et sur la côte.
Parmi les nombreuses communautés qui peuplent l’Angola, quatre grands groupes forment près des trois quarts de la population.
Les Bakongos (10 à 15 p.
100 de lapopulation) vivent principalement dans le Nord-Ouest ; les Kimbundus (20 à 25 p.
100 de la population) dans le Nord et le Centre, les Ovimbundu (30 à 35 p.
100 de lapopulation) dans le Centre et le Sud ; et les Lunda-Tchokwe dans l’Est.
Quelques milliers de Bochimans (Bushmen) nomadisent près de la frontière zambienne.
Avantl’indépendance en 1975, la communauté portugaise comptait environ 400 000 personnes.
La plupart des colons sont aujourd’hui retournés au Portugal.
Les métisreprésentent environ 2 p.
100 de la population.
3.2 Divisions administratives et villes principales
Luanda (Angola)Capitale de l'Angola, Luanda est située sur le littoral atlantique, au nord-ouest du pays.Bruce Paton/Panos Pictures
L’insécurité des zones rurales a provoqué l’exode des agriculteurs.
En 1995, plus d’un tiers des Angolais vit dans les centres urbains.
La population de Luanda, la capitale, adoublé depuis le début de la guerre civile (1,6 million d’habitants en 1994).
Parmi les chefs-lieux de province, Huambo, située sur les hauts plateaux, est moins peuplée(20 000 habitants en 1983) que Benguela (155 000 habitants), sur la côte.
L’Angola est divisé en 18 provinces, subdivisées en conseils et communes.
3.3 Langues et religions
Le portugais est la langue officielle, mais 90 p.
100 des Angolais parlent les langues bantoues ( voir Afrique, langues d’) qui sont au nombre d’une centaine.
Les principales, l’Umbundu, le Kimbundu, le Kikongo, le Quioco et le Ganguela, ont le statut de langues nationales.
Au début des années 1990, près de 53 p.
100 des Angolais sontchrétiens (catholiques pour les deux tiers) ; le reste de la population est animiste.
3.4 Éducation
L’accès à l’éducation durant la colonisation portugaise, en raison du régime juridique de l’indigénat, était quasi exclusivement réservé aux Portugais et aux métis, ainsiqu'aux assimilados (personnes sachant lire et écrire le portugais ).
L’enseignement est devenu, en principe, gratuit et obligatoire à l’indépendance.
Mais, en 1990, moins de 40 p.
100 des enfants âgés de 7 à 17 ans sont scolarisés, et 0,9 p.
100 de la classe d’âge concernée fréquente le troisième degré.
L’Angola possède une seule université àLuanda, l’université Agostino Neto, fondée en 1976.
Le gouvernement s’est engagé à réduire le taux d’analphabétisme (près de 60 p.
100 en 1995), mais le manqued’enseignants et la guerre civile font obstacle à la réalisation de cet objectif.
3.5 Culture
La littérature angolaise est une littérature de résistance, illustrée par de nombreux poètes dont Mario Pinto de Andrade et l’ancien président Agostino Neto, auteur depoèmes et d’une autobiographie, Sagrada Esperança, ou par José Luandino Vieira, un créole originaire du Mozambique mais vivant en Angola, qui dès 1949 dans Terra Morta, roman publié au Brésil, dénonce les ravages de la colonisation.
Arrêté et déporté aux îles du Cap-Vert, il a écrit la majeure partie de son œuvre en prison..
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