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Analyse de document : L’Arctique :

Publié le 13/01/2023

Extrait du document

« Analyse de document : L’Arctique : L’Arctique se situe au pôle nord, il est bordé du Canada, de la Russie, des Etats-Unis, du Danemark ainsi que l’Islande, la suède, la Finlande et la Norvège.

Nous empruntions auparavant l’océan atlantique par des détroits et l’océan pacifique pour aller en Asie, depuis peu nous utilisons une nouvelle route maritime, celle de l’Arctique dans le contexte de la mondialisation libérale sous l’impulsion des États-Unis d’Amérique.

Le premier document est une carte, datant de 2011, montrant que l’arctique est un espace de ressources convoité et revendiqué par les états riverains mais aussi un espace maritime fragile en quête de gouvernance.

Le deuxième document est un article, datant de la même année que le premier.

Il est écrit par deux hommes, il parle des conflits géopolitiques sur la question du passage Nord-Ouest. C’est un espace maritime géostratégique.

Nous allons voir quelles sont les différents enjeux qui font de l’arctique un nouveau territoire de la mondialisation.

Pour cela nous allons voir dans un premier temps les enjeux géoéconomiques.

Dans un second temps, les enjeux géopolitiques puis géoenvironnementaux.

Nous finirons par les limites des documents. L’arctique est un espace maritime aux ressources convoitées, notamment les matières premières.

Ces matières premières sont nombreuses : les gisements de pétrole et de gaz situés aux États-Unis ou en Russie, les réserves d’hydrocarbures prospectées au Danemark et en Russie et les ressources minières exploitées situé en Russie, en Suède, et au Canada.

Ces ressources sont indispensables pour les pays riverains mais aussi pour les grandes multinationales qui veulent exploiter ces nouveaux territoires.

Le but est non seulement de se développer et de s’enrichir mais aussi de garder leur place de leader dans la mondialisation.

La création de la nouvelle route maritime est elle aussi un enjeu économique de grande importance.

Car celle-ci « réduit le trajet entre l’ouest de l’Europe et l’est de l’Asie.

En effet le nord canadien ne compte que 15 700 km, contre 21 200 km par le canal de Suez et 23 300 par le canal de Panama », comme l’indique le second document.

Ce qui représente des économies majeures pour effectuer les trajets des navires marchands.

Ceci est d’autant plus important lorsque l’on sait que 90% des échanges commerciaux se font par la voie des mers.

Les ressources de l’Arctique sont aussi directement issues de la mer, ce sont les ressources halieutiques.

En effet, avec le recul de la banquise à cause du réchauffement climatique, l’Arctique a vue sa zone de pêche, notamment à la morue, largement augmenter.

Enfin, le dernier pôle économique non négligeable est celui du tourisme.

Cette région du monde est prisée : 1,9 million de personnes ont visité le Groënland et particulièrement la Laponie en 2008.

Des croisières ont également le vent en poupe dans cette zone.

Ce développement du tourisme représente également une manne économique non négligeable. Mais à ces enjeux géoéconomiques s’ajoutent des enjeux géopolitiques, car l’Arctique est un espace maritime géostratégique revendiqué par les états riverains.

Son appartenance, en effet, est affirmée par quatre pays, la Russie, les États-Unis, le Canada et le Danemark.

Les eaux internationales sont délimitées à proximité des ZEE (zone économique exclusif).

Les ZEE sont des territoires maritimes contrôlés par les états qui en sont souverains.

Ainsi cela leur donne le droit diriger ces eaux, notamment pour l’exploration, l’exploitation des ressources… Ces eaux territoriales sont un enjeu politique de choix, pour la détermination du leadership des pays concernés.

Les membres du Conseil de l’arctique, crée en 1996, sont, comme il est indiqué sur le premier document, les pays suivants : États-Unis, Russie, Canada, Norvège, Suède, Islande et le Danemark.

Enfin, c’est aussi un endroit stratégique au niveau géopolitique car on peut ajouter qu’ il existe aussi encore de nombreuses bases militaires dans cette partie du monde, héritées de la guerre froide.

Des sousmarins militaires russes et américains patrouillent encore dans cette zone. Le dernier enjeu de cette partie du monde est l’enjeu environnemental.

Car c’est aussi un environnement remarquable.

Le Conseil de l’Arctique a permis la signature de traités sur la protection de celui-ci, la promotion du développement durable et sur la protection d’espèces menacées.

Comme on peut le voir sur le premier document, des parcs nationaux ont été crées, comme le refuge national de la vie sauvage arctique.

On note également de nombreux espaces protégés à sauvegarder et ce sur tous les territoires des états riverains. Tous ces enjeux ont naturellement leurs limites.

Là encore nous pouvons les détailler pour chacun de ces thèmes.

Et, elles ne sont pas évoquées dans ces documents. D’abords les limites géoéconomiques : certes, la fonte de la banquise a permis ou permettra l’ouverture de nouvelles voies maritimes.

Toutefois, la moitié de l’année, ces voies sont gelées, empêchant les trafics marchands ou les rendant non seulement aventureux mais également forts coûteux.

En effet, ils exigeraient des investissements énormes en matériels tels que des brises-glace. Et se pose aussi , pour leur rentabilité, la question de la nuit polaire qui là aussi dure environ 6mois. Les ressources halieutiques sont elles aussi suspendues lors de l’hiver polaire.

Enfin, le ravitaillement des humains.... »

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