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Amr Diab, le Rebelle

Publié le 14/09/2014

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L'Égypte est terre de tra­dition musicale et les magnifiques mélopées soutenues par la musi­que savante des grands orchestres du Caire ont inspiré bien au-delà du monde arabe pour enri­chir les dernières ten­dances de la World Mu­sic. Inversement, des ar­tistes égyptiens ont dé­veloppé un répertoire qui conjugue avec bon­heur traditions et mo‑

« haut dirigeant de la Suez Canal Corporation, possède une voix remarquable ; c'est lui qui encourage son jeune fils à travailler le chant.

Amr n'a que six ans quand, lors d'une visite dans les lo- caux de Port-Sa ïd Radio, il interprète l'hymne Bilali, Bilali, et reçoit sa première récompense : une guitare, offerte par le gouverneur de sa ville natale.

Désor­ mais, la voie est tracée : Amr entame bientôt des études à l'académie des Beau x-Arts du Caire, dont il sort diplômé en 1986.

Jeu ne homme pressé au physique de jeune premier, il sort la même année son pre­ mier album, Ya Tareeq (« La Route »).

Succès immédiat.

Depuis, quelque vingt albums se sont succédé, qui tous ont flirté avec les sommets des charts.

Amr Diab est aujourd'hui une des plus grandes pop stars du monde arabe, comme en té­ moignent ses passages répé­ tés sur les plus grandes scènes du monde, aux Ëtats-Unis, en Europe, en Australie.

Des scè­ nes où il se produ it en an­ glais, en français et en arabe.

« Le Rebelle » L es articles de magazine, les sites web de fans attes­ tent l'immense popular ité de ce lui que la presse surnomme Rebellious.

Amr Diab a déjà été le sujet de trois biogra­ phies : Amr Diab, le proprié­ taire de mon cœur, Le Rebel­ le et Amr Diab, star du XXe siècle.

Le caractère figé de la société égyptienne des an­ nées 90 permet de compren­ dre ce surnom de « Rebelle » qui lui colle à la peau .

Sa fa­ çon de se vêtir, ses change­ ments de coiffure perma­ nents, dignes de David Beck­ ham, en sont des signes.

Sa manière de bouger sur scène, les textes et les mélodies sug­ gestives de ses chansons cons­ tituent de véritables provoca­ tions dans une Ëgypte de plus en plus écartelée entre in­ fluences occidentales et résis­ tances culturelle et rel igieuse .

Conscient de ce gouffre, le chanteur se considère comme un pont dans une société morcelée : « Dès que j'ai un peu de temps, j'essaie d'ap­ prendre et apprendre encore.

Je lis des ouvrages de philoso­ phie et aussi des livres sur la religion islamique .

Mon es­ prit travaille vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Les. »

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