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AMÉRIQUE LATINE DE 1944 A 1977: Aspects généraux - Mexique Amérique centrale - Cuba Haïti République dominicaine

Publié le 14/11/2011

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mexique

La réticence des pays latino-américains à entreprendre de profondes réformes de structures; les tendances de l'administration Kennedy de faire de l'Alliance une arme politique destinée à s'opposer au castrisme, la dégradation des prix dès matières premières et les divergences de vues dans le parti démocrate ont été les raisons de l'échec de cette initiative et les ministres des Affaires étrangères de l 'O.E.A., réunis à Rio, à la fin de novembre 1965, ont étudié les réformes de la charte de Bogota. Sous la présidence de M. Johnson, la lutte contre la subversion a eu la priorité ; dans certains pays, la lutte armée contre les régimes établis a pris pour objectif le combat contre l'« impérialisme« américain et la coordination des mouvements révolutionnaires à l'échelle du continent s'est faite à la conférence de La Havane Ganvier 1966).

mexique

« août 1961), liait l'aide des Etats-Unis à la mise en œuvre de réformes économiques et soCiales, afin d'éviter les tentations du socialisme révolutionnaire cubain.

La réticence des pays latino-américains à entreprendre de profondes réformes de structures; les tendances de l'administration Kennedy de faire de l'Alliance une arme politique destinée à s'oppo­ ser au castrisme, la dégradation des prix dès matiè­ res premières et les divergences de vues dans le parti démocrate ont été les raisons de l'échec de cette initiative et les ministres des Affaires étrangè­ res de l 'O.E .

A ., réunis à Rio, à la fin de novembre 1965, ont étudié les réformes de la charte de Bogo­ ta.

Sous la présidence de M.

Johnson, la lutte contre la subversion a eu la priorité ; dans certains pays, la lutte armée contre les régimes établis a pris pour objectif le combat contre l'« impérialisme» améri­ cain et la coordination des mouvements révolution­ naires à l'échelle du continent s'est faite à la conférence de La Havane Ganvier 1966).

Des maquis se constituent au Venezuela, en Colombie, au Guatemala, en Bolivie avec le sou­ tien des paysans déçus de ne pas voir aboutir les réformes agraires promises.

Les Etats-Unis se sont efforcés d'obtenir la constitution d'une « formation interaméricaine de paix ,.

par l'intermédiaire de l'O .E .A ., mais ce projet s'est heurté à une opposition très ferme.

Le principe d'une intervention multilaté­ rale contre la subversion a été accepté (septembre 1968), mais chaque pays garde son autonomie de décision.

La course aux armements, alors que la primauté devrait être donnée aux problèmes écono­ miques, reste un grand facteur d'inquiétude.

Missions nord-américaines M.

Nixon avait chargé M.

Rockefeller d'une tournée auprès des gouvernants latino-américains avec une mission d'amitié et d'information.

Il fut accueilli dans la plupart d'entre eux par des mani ­ festations d'hostilité, parfois même dans un climat d'émeutes et dans d'autres pays, sa visite ne fut pas souhaitée.

Pourquoi une telle animosité ? Les dirigeants latino-américains réunis au Chili (Vina del Mar, mai 1969) élaborent un cahier de revendications contre la politique économique des Etats-Unis : les investisseurs nord-américains exploitent les riches­ ses à leur avantage et appauvrissent le patrimoine, et l'Amérique latine est victime de la chute des cours des matières premières.

Un voyage de M.

Rogers en mai 1973 n'eut pas beaucoup plus de succès, l'emprise croissante des capitaux étrangers et les privilèges excessifs des sociétés multinationales sont de plus en plus criti­ qués.

La guerre du Vietnam réglée, M.

Kissinger voulait instaurer un nouveau style pour reconqué­ rir des positions diplomatiques sérieusement enta­ mées.

Lors de la conférence de l 'O .E.A .

à Mexico (février 1974), la crise de l'énergie a été le facteur déterminant d'un changement conduisant à baser la notion de croissance sur celle de justice, d'où le relèvement des prix des matières premières.

Le maintien des sanctions contre Cuba divise et affaiblit l 'O.E .A.

et elles ne seront levées qu'en juillet 1975 (O.E .A .

de Costa-Rica) : neuf pays entre­ tenaient déjà des relations avec La Havane : M.

Kissinger a décidé d'appliquer à Cuba sa poli- tique des « petits pas ».

· Une seconde tournée, en 1976, le conduira dans six capitales, il tentera de dissiper le ressentiment dû au Trade Act Ganvier 1975), limitant les bénéfi­ ces commerciaux liés à l'abaissement des droits de douane, mais il connaîtra encore un échec.

En juin, l 'O .E .A .

s'est engagée à étudier les violations des droits de l'homme au Chili.

En mai 1977, c'est Mme Carter qui entreprend un voyage dans sept pays latino-américains : son but est d'établir des relations personnelles et d'ex­ pliquer la politique du président Carter dans ce continent.

En novembre, le voyage de M.

Cyrus Vance donnait l'occasion de remettre en selle le combat contre la prolifération nucléaire et celui en faveur des droits de l'homme, mais les espoirs ont été déçus.

Essais d'intégration économique Un marché commun est-il réalisable dans le « cône sud ,.

? L'insuffisance des moyens de com­ munication, les intérêts commerciaux déjà établis, les courants anti-intégrationnistes des pays à haut niveau de vie, les graves difficultés de financement, les incertitudes du commerce international et les prix instables des matières premières sont de réels obstacles.

L'Amérique latine des années « 70 ,.

manifeste à l'égard de Washington une volonté d'indépendance croissante : le groupe andin défend ses ressources naturelles par des nationalisations et le refus d'in­ demnisations et impose un plafond au rapatriement des bénéfices des investisseurs étrangers ; les pays riverains du Pacifique et le Brésil fixent à 200 miles la limite des eaux territoriales (droits de Pêche) et le Venezuela impose des lois aux compagnies pétro­ lières .

M.

Nixon a lancé un sévère avertissement (1972) aux Etats qui exproprient les biens nord­ américains sans compensations: suspension d'aide et veto à toute demande de crédit.

Le 2 août 1975, vingt-cinq pays latino­ américains créent un système économique, le S.E.L.A ., indépendant des Etats-Unis, cadre dans. »

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