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Algérie de 1930 à 1939 : Histoire

Publié le 23/12/2018

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La célébration, en 1930, du centenaire de la prise d'Alger encourage la naissance d'un mouvement nationaliste en Algérie, qui, contrairement au Maroc et à la Tunisie, sous protectorat français, est une colonie divisée en départements. Les mouvements politiques algériens ne constituent pourtant pas une force homogène.
 
Si certains sont partisans de l'assimilation, d'autres vont plus loin et exigent l'octroi de l'indépendance. La Fédération des élus indigènes, fondée en 1927, sous la direction de Mohammed Bendjelloul et de Ferhat Abbas, qui avait fait publier en 1931 le Jeune Algérien, réclame l'égalité totale entre musulmans et Européens, la
 
sauvegarde de l'identité musulmane et la citoyenneté française. De leur côté, les discples des oulémas, réunis au sein de l'Association des oulémas d'Algérie, sous la présidence du cheikh Abdel Hamid Ben Badis, exigent le respect de l'identité musulmane et, au nom des principes de 1789, l'égalité des droits avec les Européens. Quant à

histoire

« Le décret Régnier, élaboré sous l'influence des colons et des conservateurs et promulgué en mars 1935, introduit en Algérie le délit politique et entrave sérieusement l'expansion de ces mouvements.

La victoire du Front populaire en juin 1936 ravive l'espoir de ces derniers.

Pour satisfaire les revendications algériennes exprimées lors de la conférence musulmane réunie en Algérie, la Chambre abolit le Code de l'indigénat et autorise la formation d'organisations syndicales.

Toutefois.

ces mesures ne sont souvent pas respectées par les élus d'Algérie.

Le initiatives de Maurice Viollette, responsable des Affaires algériennes.

sont constamment freinées par l'action en France des élus radicaux d'Algérie et par les manifestations du parti social français.

qui tentent de raviver l'antisémitisme local.

Le projet de loi élaboré par Viollette qui doit accorder le droit de vote à 21 000 musulmans de l'élite algérienne soulève une telle opposition qu'il est abandonné avant même d'être discuté à la Chambre.

Ce refus de toute concession ne fera que renforcer l'activité des mouvements nationalistes qui.

très progressivement, abandonneront l'idée d'assimilation au profit de celle de l'indépendance nationale.. »

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