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Alexandrie : La cité des Morts redécouverte

Publié le 26/09/2018

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Les salles sont envahies par les eaux. Pour des fouilles aussi particulières et organisées dans l'urgence, il convient de ne pas hésiter trop longtemps, car il existe peut-être dans les niveaux inférieurs des tombes inviolées. Les pompes étant inefficaces, il faut faire appel à des archéologuesplongeurs qui, plus habitués aux eaux agitées de la baie d'Alexandrie, doivent maintenant plonger dans deux mètres d'une eau douce d'une étrange couleur verdâtre. De nouvelles salles sont explorées. La nécropole semble se prolonger de plus en plus loin. 

La construction d'un autopont dans le centre d'Alexandrie permet de mettre au jour une tombe antique. Jean-Yves Empereur se demande s'il n'est pas à l'entrée de la fameuse Nécropolis. Un gamin de cinq ans va lui ouvrir les portes de la cité des Morts de l'Antiquité. Une découverte majeure faite en 1997. A u cinquième jour des recherches, Balah, gamin du quartier âgé de cinq ans, s'émerveillant de tout, est devenu la mascotte de l'équipe. A un ouvrier spécialisé du chantier il montre fièrement son trésor : des tessons de céramique qui intriguent suffisamment l'homme pour qu'il en parle à Jean-Yves Empereur. Balah vient, sans s'en douter, de fournir les clés de Nécropolis. Car le petit garçon a transformé en terrain de jeu des catacombes qu'il est le seul à connaître. Il entraîne les archéologues dans son jardin souterrain et leur fait découvrir tout un réseau de galeries reliant les tombes grâce aux boyaux étroits creusés par les pillards de !'Antiquité. Cette fois, l'équipe française en est sûre : il s'agit bien de Nécropolis, la mythique cité des Morts. La découverte est capitale pour l'histoire de la ville, et Jean-Yves Empereur obtient quinze jours supplémentaires pour poursuivre les fouilles. De salle en salle, les découvertes se multiplient. 

« Les salles sont envahies par les eaux.

Pour des fouilles aussi parti­ culières et organ isées dans l ' urgence, il convient de ne pas hésiter trop longtemps, car il existe peut-être dans les niveaux inférieurs des tom ­ bes inviolées.

Les pompes étant inefficaces, il faut faire appel à des archéologues­ plongeurs qui, plus habitués aux eaux agitées de la baie d'Alexandrie, doivent main­ tenant plonger dans deux mètres d'une eau douce d'une étrange couleur ver­ dâtre .

De nouvelles salles sont explorées .

La nécropole semble se prolonger de plus en plus loin .

Les fouilles s'étendent à tout le quartier ! M odifiant sa stratégie, Jean-Yves Empereur dé­ cide de pou rsuivre les fouilles en direction du port .

Deux autres zones d'exploration sont délimitées à proximité de celui-ci.

Une nouvelle en­ trée de la nécropole est dé­ gagée .

Mais franchir l'étroite ouverture n'étant pas sans risque, la tâche est confiée à deu x archéologues qui sont également spéléologues.

A leur grand étonnement, les deux hommes progressent de salle en salle sur plusieurs centaines de mètres .

Au fur. »

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