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Aide britannique à la Grèce (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Aide britannique à la Grèce (seconde guerre mondiale). Première réaction à l'invasion italienne Au mois d'octobre 1940, les Grecs demandèrent à la Grande-Bretagne l'application des garanties que, conjointement avec la France, la Grande-Bretagne leur avait accordées l'année précédente lors de l'occupation italienne de l'Albanie. Le 12 octobre, Mussolini, furieux qu'Hitler ait occupé la Roumanie sans le consulter, résolut de prouver sa force par une rapide conquête de la Grèce. Il prétexta la présence d'unités navales britanniques dans les eaux grecques, ce qui constituait, disait-il, «une systématique violation de la neutralité«. Les troupes italiennes continuèrent à se masser à la frontière albano-grecque et, le 28 octobre à 3 heures du matin, l'ambassadeur italien à Athènes présenta au gouvernement grec l'ultimatum suivant: si les troupes italiennes ne recevaient pas l'autorisation d'occuper certaines positions stratégiques en Grèce, elles envahiraient le pays à 6 heures du mati...

« Aide britannique à la Grèce Il Face à la menace allemande Alors que les Allemands continuaient à se renforcer en Roumanie, Churchill informa le général Wavell, en Libye, que «la prise de Tobrouk restait prioritaire, mais qu'en­ suite l'aide à la Grèce devrait passer au premier pl am>.

Le 13 janvier 1941, Wavell s'envola pour Athènes, afin de rencontrer les dirigeants grecs.

Le général Papagos, commandant en chef des forces hellènes, l'informa que, d'une part, les Allemands disposaient en Roumanie de 12 divisions et d'une puissante force aérienne et que, d'autre part, ils avaient commencé des travaux destinés à élargir le pont sur le Danube à la frontière roumano-bulgare.

Dès le déclenchement de l'invasion, dit-il aussi, la Yougoslavie et la Turquie opte­ raient très certainement pour la neutralité.

Comme des troupes italiennes arrivaient sans cesse sur la frontière albanaise, il pressa la Grande-Bretagne d'envoyer à la frontière bulgare 9 divisions et un soutien aérien correspondant.

Le général Wavell répondit qu'il disposait à peine de deux ou trois divisions et qu'il faudrait au moins deux mois pour les con­ centrer et les expédier en Grèce.

Les Grecs firent valoir que l'offre était dangereuse: pour modestes qu'ils fussent, ces renforts ne manqueraient pas de hater les concentrations allemandes en Bulga­ rie.

Le 18 janvier, le gouvernement grec accepta l'offre britannique, mais demanda de différer l'arrivée des renforts tant que les Allemands ne franchiraient pas le Danube ou la frontière rou mano-bulgare à Dobroudja.

le général Metaxas, président grec, mou­ rut le 29 janvier.

Son successeur, M.

Koryzis, réaffima qu'il ne fallait rien faire qui fOt de nature à provoquer les Alle­ mands.

Mais les Allemands se préparaient à l'invasion.

Seul le mauvais temps retar­ da le transfert, en Bulgarie, de la 12• armée du feld-maréchal List.

A la mi-février, Eden et les chefs militaires mirent au point un plan pour envoyer en Grèce trois contingents qui porteraient les forces britanniques à 1 00 000 hommes, 660 canons, 142 chars, trois escadrilles de chasseurs et sept escadrilles de bom­ bardement.

Mais des obstacles diplomati­ ques retardèrent jusqu'au 14 mars l'accord des deux parties.

Le départ des premières troupes britanniques commen­ ça le 7 mars.

Alors que les convois britan­ niques franchissaient la Méditerranée, le coup d'Etat du 27 mars, en Yougoslavie, amena Hitler à réviser sa stratégie dans les Balkans.

Il décida d'attaquer à la fois la Yougoslavie et la Grèce, ce qu'il fit le 6 avril.. »

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