Affaire Lavon

« J t• f Affaire Lavon 49 que les échelons supérieurs du ministère de la Défense ont conspiré pour le relever de ses fonctions.

Ben Gou­ rion rejette son appel, mais un comité de sept ministres donne son appui à Lavon, Ben Gourion démiBSionne en affirmant que le gouvernement n'est pas compétent pour être juge.

Des élections sont aussitôt organisées (1961).

4 Le comité central du Mapai relève Lavon de ses fonc­ tions de secrétaire général de la Hlstadrout (centrale syndicale) afin de faciliter à Ben Gourion le retour au pouvoir au lendemain des élections.

Deux ans plus tard, en 1963, Ben Gourion démissionne et demande à son successeur Lévi Echkol de nommer une commission d'enquête pour déterminer si le Comité des sept a agi correctement.

Echkol refuse.

Une lutte éclate au sein du Mapai et se termine en 1965 par une scission et par la cr68Uon du Raft qui rassemble fGS partisans de Ben Gourion, soit dix députés, dans la Knesset de 1965.

Après la guerre des Six Jours, le Rafi se réunifie avec le Mapai pour former le parU du Travail mals sans la parti­ cipation de Ben Gourion qui retourne définitivement dans sa retraite de Sdé-Boker.

5 A la suite de l'affaire qui porte son nom, Plnhas Lavon (qui a été ministre entre 1951 et 1955 et deux fois secré­ taire général de la Histadrout, 1948-1951 et 1956-1961), se reUre complètemenL L'affaire Lavon a perturbé la vie politique en Israël pendant de longues années et y a longtemps jeté un certain discrédit sur les services secrets.

Survenue six ans seulement après la création de l'État, elle a marqué le début d'un lent pourriBSement, surtout dans le parti Mapai, qui a mené à un premier­ renouvellement Important des cadres de l'État lors de la constitution du gouvernement Rabin en 1974 .

.,...

Voir aussi : Ben Gourion (0.), Hlstadrout, Mapai, MOBSad, Sharett (M.).. »