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2000 - Proche et Moyen-Orient (Chronologie)

Publié le 22/02/2012

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chronologie
3 janvier 2000.- PROCHE-ORIENT : Après quatre ans d'interruption, le premier ministre: Es Israéliens évacuent dans les 48 heures 5% de la Cisjordanie (2% passant sous contrôle total palestinien et 3% sous leur contrôle administratif, la sécurité restant la responsabilité d'Israël). Le 9, les pourparlers syro-israéliens prennent fin, sans avancées notables. Le 10, une manifestation contre le retrait israélien du Golan rassemble 150 000 personnes à Tel-Aviv. Le 16, le gouvernement israélien reporte sine die le nouveau retrait (6,1%) israélien de Cisjordanie prévu par les accords de septembre 1999. Le 17, la reprise des négociations de paix entre la Syrie et Israël sont repoussées sine die, les exigences de Damas sur le tracé des frontières étant à l'origine du blocage. 17 janvier 2000.- IRAK : Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, nomme le s: Ais ce choix étant contesté par plusieurs pays, le Conseil de sécurité le remplace, le 25, par Hans Blix, ancien président de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). 20 janvier 2000.- ISRAEL: Une enquête officielle est ouverte sur des dons secrets perçus entre 1988 et 1993 par Ezer Weizman, président d'Israël. Le 27, le rapport du contrôleur d'Etat chargé d'examiner les comptes des partis politiques accuse le premier ministre, Ehoud Barak, d'avoir illégalement financé sa campagne électorale. 3 février 2000.- PROCHE-ORIENT: Après la rencontre houleuse à Erez, point de passage entre Israël et Gaza, du premier ministre israélien Ehoud Barak et du président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, une conférence de presse est annulée et la signature d'un accord cadre sur une paix définitive est remise en cause. Le 15, Yasser Arafat et le pape Jean-Paul II concluent un accord de coopération par lequel le Vatican s'opposera à toute action unilatérale d'Israël à Jérusalem. 4 février 2000.- LIBAN: Après l'attentat à l'explosif qui a tué, le 30 janvier, le numéro deux de l'Armée du Liban Sud (ALS, supplétive d'Israël), Jérusalem lance un raid au Liban contre une position du Hezbollah pour éliminer un de ses responsables. Le 7, Israël bombarde trois centrales électriques au Liban, et poursuit ses opérations les jours suivants.
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« 13 avril 2000.- IRAK:Le Conseil de sécurité approuve le plan d'organisation du nouvel organisme de désarmement de l'Irak, Unmovic (commission desurveillance, vérification et inspection des Nations unies), présidée par Hans Blix, ancien ministre suédois des affaires étrangères. 17 avril 2000.- LIBAN:Israël informe les Nations unies de son intention de retirer ses troupes du sud Liban avant la date limite du 7 juillet et se dit prêt àcoopérer avec l'ONU pour que les choses se passent dans l'ordre.

Le 18, Israël libère 13 détenus administratifs libanais quidevaient servir de monnaie d'échange pour récupérer des soldats israéliens prisonniers.

Le 28, les miliciens chiites du Hezbollahattaquent un fortin tenu par l'Armée du Liban sud (ALS), alliés libanais d'Israël, faisant 3 morts et 7 blessés.

Israël réplique pardes bombardements aériens et terrestres. 23 avril 2000.- IRAN:Le pouvoir judiciaire iranien ordonne la " suspension " d'une douzaine de publications de la presse réformatrice. 3 mai 2000.- ISRAEL-LIBAN:Un chasseur bombardier israélien lâche - par erreur, selon l'état-major - une bombe sur un village du Liban sud.

Le même jour,un hélicoptère israélien tue deux membres du Hezbollah.

Celui-ci réplique en bombardant plusieurs localités de Galilée.

Les jourssuivants, Israël réplique à son tour en bombardant le territoire libanais.

Le 7, relançant les négociations israélo-palestiniennes, lepremier ministre d'Israël, Ehoud Barak, et le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, se rencontrent à Ramallah(Cisjordanie).

Le 15, lors de la commémoration de la création de l'Etat d'Israël en 1948, des affrontements israélo-palestiniensfont 5 morts et 450 blessés dans les territoires de Cisjordanie et de Gaza.

Le même jour, la Knesset (Parlement) approuve letransfert à l'Autorité palestinienne de trois localités proches de Jérusalem, ce qui entraîne la démission du ministre israélien del'habitat, Itzhak Lévy, chef du Parti national religieux (PNR).

Le 19, lors de nouveaux incidents israélo-palestiniens en Cisjordanieet à Gaza, une cinquantaine de personnes sont blessées.

Le 21, des émeutes enflamment Gaza et la Cisjordanie, font six morts etun millier de blessés palestiniens, et provoquent la suspension des négociations israélo-palestiniennes.

Le 23, Ehoud Barakannonce le retrait des forces israéliennes du sud Liban (850 km2) qu'elles occupaient depuis 1978.

Initialement prévu pour le 7juillet, ce départ est accéléré par la débâcle de la milice pro-israélienne, l'Armée du Liban Sud (ALS), dont les hommes déposentles armes et se rendent par dizaines aux autorités libanaises, ou se réfugient en Israël.

Le 24, l'armée israélienne achève son retraitdu sud libanais, célébré dans le monde arabe comme " une victoire historique ".

Le 26, le Hezbollah lance un appel à l'unité duLiban, exige la libération des derniers prisonniers libanais retenus en Israël, et l'évacuation des " fermes de Chebaa ", un territoireoccupé par Israël, mais que l'ONU place en Syrie.

Le 29, le ministre de la justice libanais invite les anciens mercenaires de l'ALSréfugiés en Israël à rentrer au Liban en leur promettant des procès équitables. 28 mai 2000.- ISRAEL:Victime d'un scandale financier, le président israélien, Ezer Weizman, annonce qu'il quittera ses fonctions le 10 juillet, à la fin de lasession parlementaire d'été. 2 juin 2000.- LIBAN:Le tribunal de Beyrouth émet des mandats d'arrêt contre 39 miliciens pro-israélien de l'Armée du Liban Sud (ALS).

Le 16, lesecrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, certifie que le retrait israélien du Liban sud est bien conforme à la résolution425 du Conseil de sécurité du 19 mars 1978.

Le président libanais, Emile Lahoud, conteste cette décision. 7 juin 2000.- ISRAEL:Trois des six membres de la coalition gouvernementale israélienne, dont le parti orthodoxe Shass, joignent leurs voix à celles del'opposition pour réclamer des élections législatives anticipées.

Le 21, la démission des trois ministres du Meretz ampute lacoalition gouvernementale de son aile gauche laïque, traditionnelle alliée du parti travailliste.

Le 22, le premier ministre sauve songouvernement après la décision du parti ultra orthodoxe Shass (17 députés) de rester au sein de la majorité. 10 juin 2000.- SYRIE:Décès à l'âge de 69 ans du président syrien Hafez el Assad, à la tête de l'Etat depuis le 13 novembre 1970.

Son fils, Bachar estdésigné candidat du parti Baas (au pouvoir) à la présidence de la République.

Les obsèques se déroulent, le 13, en présence deJacques Chirac, seul chef d'Etat occidental à y assister.

Le 20, Bachar el Assad est élu à la tête du parti Baas, à l'issue ducongrès de ce parti. 1 juillet 2000.- IRAN:Dix juifs iraniens (sur treize), jugés à Chiraz pour espionnage au profit d'Israël, sont condamnés à des peines allant de 4 à 13 ansde prison, et à des coups de fouet.. »

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