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2000 - France (Chronologie)

Publié le 22/02/2012

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3 janvier 2000.- POLITIQUE: Présentant les voeux du gouvernement au président de la République, Lionel Jospin saisit l'occasion pour rappeler son action depuis 30 mois et tracer les objectifs pour les prochaines années : " garantir la sécurité des Français, maîtriser les forces du marché " et " combattre les excès du libéralisme ". Le 23, devant le rassemblement national des secrétaires de sections du Parti socialiste réuni à Paris, il défend à nouveau le bilan de son gouvernement, évoque publiquement la cohabitation avec le chef de l'Etat, se dit hostile à l'idée du président d'un contrat social inscrit dans la Constitution, et conteste jusqu'à la conduite de la politique étrangère . 3 janvier 2000.- POLITIQUE: Florence Parly (36 ans), jusqu'à présent conseillère budgétaire du premier ministre, est nommé secrétaire d'Etat au budget, poste laissé vacant depuis que Christian Sautter a succédé , le 2 novembre 1999, à Dominique Strauss-Kahn, comme ministre de l'économie, des finances et de l'industrie . 4 janvier 2000.- CORSE: Le groupe armé clandestin, U Fronte patriotu corsu (FPC) déclare son soutien à la trêve illimitée annoncée par 5 autres organisations, dont le FLNC-canal historique, en réponse au processus de concertation engagé le 13 décembre 1999 par Lionel Jospin à Matignon. Le 5, le Front armé révolutionnaire corse (FARC) annonce une suspension des " actions militaires planifiées pour janvier " afin de ne pas compromettre l' " espoir de paix " après la table ronde. Le 19, le sénateur de Haute-Corse Paul Natali (divers droite), ancien président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) du département, ainsi que l'actuel président du CCI, Jean Femena, sont mis en examen pour favoritisme. Le 20, le tribunal correctionnel de Paris requiert cinq ans de prison contre le nationaliste François Santoni et deux autres prévenus dans l'affaire de tentative d'extorsion de fonds à l'encontre du promoteur du complexe touristique de Sperone , près de Bonifacio (Corse-du-Sud), objet de plusieurs attentats en 1994 et 1996. Le 21, poursuivis pour l'assassinat de Noël Sergentini, le 31 août 1995, deux militants nationalistes du Mouvement pour l'autodétermination (MPA), vitrine légale du FLNC-canal habituel, Jean-André Simonetti et Jean-Pierre Bona, se constituent prisonniers. Le 23, deux mouvements nationalistes corses qui rejettent la violence clandestine, l'Union du peuple corse (UPC, fondée en 1977) et Scelta nova (formée en 1995) annoncent leur fusion. 6 janvier 2000.- SOCIAL: Recevant les voeux des " forces vives " (patronat, syndicats et associations), Jacques Chirac se dit ouvert à une révision constitutionnelle sur le paritarisme. Le 18, réuni en assemblée générale, le Mouvement des entreprises de France (Medef, ex-CNPF) décide de quitter l'ensemble des organismes sociaux paritaires, tout en en différant l'application au 31 décembre 2001. L'organisation patronale entend, d'ici là, parvenir à un accord avec les syndicats sur son projet de " refondation " de la protection sociale et du droit du travail. Les cinq organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CGC et CFTC) dénoncent le " chantage " patronal. Le 26, à l'issue de leurs entrevue avec le Medef qui leur a présenté un programme de discussions (assurance-maladie, retraites, indemnisation du chômage, négociations collectives ou contrats de travail), les syndicats dénoncent des " pressions inacceptables " .
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« Le Monde révèle le contenu d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), daté de septembre 1999, concernant les irrégularités dans la gestion du groupe Caisse de retraite inter-entreprise (CRI), et mettant en évidence un "système de financement direct ou indirect " des grandes centrales syndicales avec l'aval des représentants du patronat . 10 janvier 2000.- SOCIAL:Un rapport de la Cour des comptes dénonce les carences de la gestion des fonctionnaires, l'opacité de leurs rémunérations et deleurs primes, le ministère de l'économie et des finances étant particulièrement critiqué pour ses primes spécifiques, avantagesfiscaux et arrangements de carrières . 11 janvier 2000.- AFFAIRES:Saisi par le militant écologiste Alain Brossault qui s'est constitué parti civile dans l'instruction relative au financement du RPR, lacour d'appel de Versailles (Yvelines) confirme le principe de l' " irresponsabilité pénale du chef de l'Etat " pendant la durée de sonmandat . 12 janvier 2000.- POLITIQUE :La ministre de la justice transmet aux députés et sénateurs un dossier présentant tous les textes de sa réforme, et en particulierl'avant-projet de loi organique sur le statut des magistrats.

Le 16, Charles Pasqua, président du Rassemblement pour la France(RPF), se prononce, sur France 2, pour un référendum sur la réforme de la justice.

Le 17, François Bayrou, président de l'UDF,demande le report du Congrès saisi de la réforme du CSM.

Le 18, Jacques Chirac, avec l'approbation de Lionel Jospin, reportela réunion du Congrès , prévue le 24 pour ratifier la révision constitutionnelle modifiant la composition et les attributions du CSM. 13 janvier 2000.- SOCIAL:Saisi par l'opposition, le Conseil constitutionnel valide l'essentiel de la seconde loi sur les 35 heures, mais en censure 4dispositions.

Le 19, Jacques Chirac promulgue le second volet de la loi Aubry sur les 35 heures, mais demande des précisionssur son financement.

Le 29, l'Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) révise son accord sur les 35 heures, conclule 28 juillet 1998 . 14 janvier 2000.- PRISONS:Le Monde publie des extraits du livre, à paraître, de Véronique Vasseur, médecin chef de la prison de la Santé, dans lequel elle dénonce les conditions de vie des détenus dans cette centrale.

Le 15, la maison d'arrêt organise à l'intention de la presse uneopération portes ouvertes.

Le 18, l'ancien garde des sceaux, Robert Badinter, demande la création d'une commission d'enquêteparlementaire sur les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires français.

Le 23, la ministre de la justice,Elisabeth Guigou, rappelle sa décision de fermer trois établissements pénitentiaires et annonce la rénovation de cinq autres centresde détention, dont celui de la Santé . 15 janvier 2000.- SOCIETE:Pour obtenir l'ouverture de la chasse jusqu'au 28 février -en infraction avec un récent arrêt du Conseil d'Etat-, le mouvementChasse, pêche, nature et traditions (CPNT) de Jean Saint-Josse adresse un ultimatum au gouvernement et aux élus locaux.

Le26, le président de CPNT, résolu à ne pas respecter la date de la fermeture de la chasse fixée au 31 janvier par la directiveeuropéenne " oiseaux " de 1979, est reçu, à sa demande, par Jacques Chirac.

Le 31, les chasseurs, menés par Jean Saint-Josse,participent à l'Assemblée nationale à un colloque organisé par le groupe d'études sur la chasse présidé par Henri Sicre (PS,Pyrénées-Orientales) au cours duquel, Dominique Voynet, ministre de l'environnement, prône " une coexistence paisible " . 19 janvier 2000.- ECOLOGIE:Lionel Jospin présente le Programme de lutte contre le changement climatique, plan de 96 mesures prévoyant notamment laréduction de 10% des émissions de gaz à effet de serre, la création d'une écotaxe, ainsi qu'un " marché de permis de polluer ",prôné par les Etats-Unis . 20 janvier 2000 .- ECONOMIE:Dans le cadre du pacte de stabilité, Lionel Jospin transmet à la Commission de Bruxelles un plan prévoyant la réduction desprélèvements obligatoires de 40 milliards de 2001 à 2003 . 26 janvier 2000.- PARIS:Bertrand Delanoë (PS) se porte candidat aux élections municipales de 2001.

Le maire de Paris, Jean Tiberi, confirme sadétermination à aller jusqu'au bout et refuse la procédure de désignation du chef de file de RPR annoncée par la présidente dumouvement, Michèle Alliot-Marie, tandis que François Fillon juge que Philippe Séguin " ferait un grand maire de Paris " . 26 janvier 2000.- POLITIQUE:. »

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