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1999 - Relations internationales (Chronologie)

Publié le 22/02/2012

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chronologie
22-26 janvier 1999 VATICAN: Lors de son quatrième voyage au Mexique, Jean-Paul II appelle à la solidarité avec les populations indigènes, et demande au nord et au sud du continent de s'unir pour que l'Amérique devienne " le continent de la dignité, de l'espoir et de la vie ". Le 26, il est accueilli à Saint-Louis (Missouri) par le président Bill Clinton. Il dénonce la " culture de la mort " et condamne les embargos. Il quitte les Etats-Unis le 28. 28 janvier 1999 AUTOMOBILE: La firme suédoise Volvo annonce la vente de ses activités automobiles à l'Américain Ford, deuxième constructeur mondial. 5 janvier 1999 IRAK-ONU: Un engagement aérien oppose des chasseurs bombardiers américains à des Mig-25 irakiens dans la zone d'exclusion imposée à l'aviation irakienne au sud du 33e parallèle. Washington menace Bagdad de nouvelles frappes. Le 6 , le " Washington Post " rapporte que le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, aurait des preuves confirmant que les inspecteurs chargés du désarmement de l'Irak (Unscom) ont aid16é les Etats-Unis à recueillir des informations pouvant aider Washington à combattre le président Saddam Hussein. Le 7 , un nouvel incident oppose la chasse américaine à la défense anti-aérienne irakienne dans la zone d'exclusion aérienne du nord de l'Irak. Le 12 , la France transmet au Conseil de sécurité de l'ONU ses propositions pour sortir de la crise en Irak : contrôle continu de l'armement de Bagdad, levée de l'embargo pétrolier, à l'exclusion des autres sanctions, et surveillance des flux financiers. Ces propositions reçoivent un accueil plutôt favorable. Le 14 , les Etats-Unis proposent au Conseil de sécurité de lever les limitations imposées aux ventes de pétrole irakien, en vertu de la formule dite " pétrole contre nourriture ". Le 17 , Bagdad se dit prêt à discuter des idées françaises et russes pour sortir de la crise, tandis que Saddam Hussein souhaite la création d'un front mondial anti-américain. Le 21 , Washington nomme l'ambassadeur américain à Ankara (Turquie), Franck Ricciardone, comme repr16ésentant spécial pour la transition en Irak, chargé notamment d'aider l'opposition irakienne à parvenir à un changement de régime à Bagdad. Le 24 , la Ligue arabe appelle l'Irak à respecter les résolutions de l'ONU, ce qui provoque la sortie du chef de la diplomatie irakienne. Le 25 , l'aviation américaine tire un missile qui tombe sur un quartier d'habitation de Bassora, grande ville du sud de l'Irak, faisant, selon Bagdad, vingt-quatre morts et plusieurs blessés parmi les civils. Le 30 , avec l'assentiment de Washington, l'ONU adopte une nouvelle méthode face à l'Irak et crée une commission différente de l'Unscom qui évaluera l'état du désarmement de Bagdad. 8 janvier 1999 KOSOVO: Trois soldats de l'armée fédérale yougoslave sont tués et huit autres capturés par des éléments de l'Armée de libération du Kosovo (UCK). Le 13 , les huit soldats yougoslaves sont libérés à l'issue de négociations avec les représentants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Le 15 , pour la première fois depuis son déploiement au Kosovo en décembre 1998, deux membres de la mission de vérification de l'OSCE sont blessés par balles alors qu'ils accompagnaient un convoi de la police serbe près de la ville de Decani, dans l'ouest de la province. Le même jour, quinze membres de l'UCK sont tués lors de l'attaque de trois villages, par l'armée serbe, dans le sud de la province. Le 15 encore , quarante-cinq Kosovars sont massacrés dans le village de Racak, dans le sud du Kosovo. Les représentants de l'OTAN rappellent le président yougoslave, Slobodan Milosevic, à ses engagements sans toutefois le menacer d'une action de force. Les autorités de Belgrade dénoncent le " mensonge " et les " manipulations médiatiques " et s'en prennent au chef des observateurs de l'OSCE, William Walker, qui impute aux forces serbes ce qu'il qualifie de " crimes contre l'humanité ". Louise Arbour, procureur du Tribunal pour l'ex-Yougoslavie, décide de se rendre sur les lieux du massacre. La version rapportée par des témoins albanais, selon laquelle il s'est agi d'un massacre perpétré froidement par les forces serbes contre des personnes désarmées, est démentie par les Serbes qui affirment que les victimes étaient des militants de l'UCK morts au cours des combats. Le 18 , les autorités yougoslaves refusent l'entrée au Kosovo de Louise Arbour, et décident d'expulser William Walker. Le 20 , l'OTAN décide de renforcer son dispositif militaire sans envisager, pour l'instant, une intervention en Serbie. Le 21 , Belgrade annonce que l'ordre d'expulsion du chef des observateurs au Kosovo est suspendu. Le 23 , les autorités de Belgrade libèrent neuf séparatistes albanais de l'UCK, détenus depuis plus d'un mois, et l'UCK relâche cinq civils serbes, enlevés le 21, qu'ils remettent à la Mission de v16érification du Kosovo (KVM) de l'OSCE. Le 29 , un nouveau massacre fait 24 morts parmi les Kosovars, à Rogovo, dans l'ouest de la province. Le même jour, face à cette guerre qui a déjà provoqué la mort de 2 000 personnes et entraîné l'exode de 300 000 réfugiés, le Groupe de contact sur l'ex-Yougoslavie (Allemagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Russie), réuni à Londres, convoque Serbes et Kosovars à Rambouillet (Yvelines) pour trouver une " autonomie substantielle " au Kosovo. Paris et Londres préconisent l'envoi de troupes au sol pour faire respecter l'accord qui devrait sortir de ces négociations. L'OTAN, entend appuyer cette injonction politique par des pressions militaires sur les deux parties.
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« négociations.

L'OTAN, entend appuyer cette injonction politique par des pressions militaires sur les deux parties. 3 février 1999 IRAK-ONU:Les Nations unies décident d'évacuer leurs personnels humanitaires américain et britannique d'Irak, Bagdad ayant déclaré qu'il nepouvait garantir leur sécurité.

Le 4, Richard Butler, chef de la commission spéciale des Nations unies (Unscom) chargée dudésarmement de l'Irak, annonce qu'il quittera son poste fin juin.

Le 10, un civil irakien est tué et plusieurs autres blessés lors dubombardement par des " avions ennemis " d'un site de la DCA irakienne, dans la zone d'exclusion aérienne au sud de l'Irak.

Le11, deux civils sont tués et plusieurs autres blessés par des tirs des avions américains et britanniques contre des positions de laDCA dans le nord et le sud du pays.

Le 19, un des membres de la hiérarchie supérieure religieuse chiite, l'ayatollah MohamadSadeq el Sadr, ainsi que ses deux fils, sont tués dans un attentat.

L'annonce de cette mort provoque, les 20 et 21, dans plusieursvilles chiites du sud de l'Irak ainsi que dans la banlieue nord de Bagdad des émeutes antigouvernementales réprimées dans lesang. 14-24 février 1999 ECONOMIE:Les 170 pays représentés à la conférence mondiale sur la biodiversité à Carthagène (Colombie) ne parviennent pas à fixer lesrègles du commerce international des organismes génétiquement modifiés (OGM), les Etats-Unis estimant que c'est àl'Organisation mondiale du commerce (OMC) de régler les conflits entre environnement et commerce. 15 février 1999 OCDE:La convention sur la lutte contre la corruption des agents publics étrangers entre en vigueur dans les pays de l'OCDE.

Ce textedevrait permettre de réduire le versement des commissions et pots-de-vin sur les marchés publics internationaux, dont le montantest évalué à 80 milliards de dollars (64 milliards d'euro) dans le monde. 16 février 1999 GUERRE 39-45:Douze entreprises allemandes décident de créer un fonds d'indemnisation aux travailleurs forcés.

Cette initiative, intitulée "Souvenir, responsabilité et avenir ", concerne entre 200 000 et 300 000 personnes encore envie. 1 février 1999 KOSOVO:Alors que les Occidentaux augmentent leur pression sur les parties en conflit au Kosovo, province serbe peuplée à 90 %d'Albanais, en vue de la rencontre prévue le 6 à Rambouillet (Yvelines) où Serbes et Kosovars sont sommés de négocier,Belgrade saisit le Conseil de sécurité de l'ONU.

Le 2 , l'Armée de libération du Kosovo (UCK) annonce sa venue auxpourparlers de Rambouillet.

Le 5 , le départ de la délégation albanaise pour la conférence de Rambouillet est retardée en raisondu refus des autorités serbes de laisser les représentants de l'UCK quitter Pristina, capitale du Kosovo.

Le 6 , les discussions surl'avenir du Kosovo s'ouvrent à Rambouillet en présence de toutes les parties prenantes, les autorités serbes ayant finalementlaissé partir de Pristina les représentants de l'UCK.

Le même jour trois personnes trouvent la mort à Pristina dans un attentatcondamné par les deux délégations.

Le 11 , le chef de la diplomatie britannique, Robin Cook, qui copréside la conférence avecson homologue français, Hubert Védrine, accuse la délégation serbe de " freiner " les négociations.

Le 12 , le président serbe,Milan Milutinovic rejette la responsabilité du blocage des pourparlers sur les Albanais.

Le 14 , les ministres des affairesétrangères du Groupe de contact (Allemagne, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie, France et Russie) réunis à Paris donnent auxSerbes et aux Albanais jusqu'au 20 midi pour parvenir à un accord de paix.

Dans la nuit du 16 au 17 , le président yougoslaveSlobodan Milosevic réitère, devant le médiateur américain, Christopher Hill, son refus de troupes étrangères au Kosovo.

Le 17 ,les indépendantistes du Kosovo s'opposent à leur désarmement.

Le 19 , à la veille de l'échéance, le président yougoslaveSlobodan Milosevic refuse de recevoir à Belgrade l'émissaire américain, Christopher Hill.

Le 20 , constatant un blocage dû à lafois aux deux parties, les pays membres du groupe de contact leur donnent trois jours supplémentaires pour arriver à un accord.Le 23 , la conférence de Rambouillet s'achève sans avoir abouti à la signature d'un règlement par les Serbes et les Albanais duKosovo, les négociations sur les questions de sécurité devant reprendre en France à partir du 15 mars.

Le 24 , les délégués de lacommunauté albanaise aux pourparlers de Rambouillet concluent un accord pour former un " gouvernement provisoire "rassemblant les différentes tendances qu'ils représentent.

Le 25 , devant les importants mouvements de troupes serbes endirection du Kosovo, les Etats-Unis mettent en garde Belgrade contre toute offensive qui se traduirait par une " forte actionmilitaire de l'OTAN ".

Le 28 , rendant visite aux militaires français stationnés en Macédoine, Jacques Chirac met en garde Serbeset Kosovars contre un refus du plan de paix. 1 mars 1999 MINES ANTIPERSONNEL:Signé par 133 pays et ratifié, à ce jour, par 75 d'entre eux, le traité interdisant les mines antipersonnel (MAP), élaboré lors de laconférence internationale d'Ottawa en décembre 1997, entre en vigueur. 1 mars 1999 OMC:. »

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