1973: LA CRISE ET LE COMMERCE MONDIAL

« 313 LA CRISE ET LE COMMERCE MONDIAL 313.2. LA CRISE DES STRUCTURES D'une façon générale, les négociations commerciales multilatérales se sont traduites par des résultats médiocres. Pour les pays du Tiers Monde, les négociations duTokyo Round et de laC.N.U.C.E.D.

V (Manille), en 1979, ont apporté peu de modifications. En matière tarifaire, les niveaux des droits industriels ont été abaissés en moyenne de 33 %, mais pour les produits d'exportation des P.V.D., elles ont été limitéesà 25 % et pour les produits agricoles à10 %. Dans ledomaine nontarifaire, des codes ont été acceptés pour les transferts de technologie, les subventions et les normes. Enfin, le principe d'un fonds commun pour lefinancement des stocks régulateurs de matières premières aété décidé. Mais ce fonds dispose de 750 millions de $ au lieu des 10 milliards de $ considérés comme nécessaires à son fonctionnement.Lamultiplication des mesures préventives dans les pays développés montre combien la tentation protectionniste est forte :face aux exportations «sauvages »,certains économistes envisagent un « protectionnisme du faible » (N. Kaldor), tandis que se développent les thèmes «produire français»ou «achetez français». Le conflit porte, en fait, sur la remise en cause de la division internationale du travail héritée des années 1945-50: à quirevient de concevoir une «liberté organisée» des échanges? Les affrontements U.S.A./C.EE. sur les produits sidérurgiques et Japon/CEE. sur letextile montrent qu'un échec des négociations entraîne des réactions en chaîne avec, pour conséquence générale, une contraction économique durable. P.V.D.

= pays en voie de développement.. »