1970 – 1979 : Afrique du sud
Publié le 29/11/2018
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Le 22 février 1971 entre en vigueur la Bantu Home lands Constitution Bill qui autorise la création d'assemblées parlementaires dans les territoires bantous et régularise leur autonomie administrative. Cette loi permet l'évolution progressive vers l'autonomie et l'octroi de l'indépendance aux homelands s'ils le souhaitent. Une solution de rechange à la politique d'apartheid est proposée par le parti progressiste réformiste, (Black People's Convention). L'assassinat en prison de Steve Biko, animateur du mouvement Conscience noire et de la BPC, en septembre 1977, témoigne de la poursuite de la répression et des limites de la libéralisation du régime.
En juin 1976 éclatent de violentes émeutes à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, pour protester contre l'introduction de l'afrikaans comme langue obligatoire dans les écoles bantoues. Le mouvement insurrectionnel s'étend à plusieurs grandes villes et fait des centaines de morts. Ces émeutes voient naître une solidarité de fait entre Noirs et métis, sorte de front uni pour obtenir de réels changements. Les critiques adressées au régime apparaissent aussi dans les milieux
«
fonctions
de Premier ministre au profit
de son ministre de la Défense , Pieter
Willem Botha.
Le Parlement désigne
Vorster à la présidence de la
Républiq ue.
Mais il démissionne en
juin 1979 à la suite de sa mise en cause
dans le Muldergate .
Ce scandale
politique compromet également des hauts
fonctionnaire s, dont l'ancien
ministre de l'In formation Connie
Mul der, dans le détournement de
fonds secrets pour l'achat de journaux
et de
journalistes étrangers, avec ,
l' accord des hautes instances de l'Et at.
Vorster est remplacé par Marais
Vil joen le 19 juin 1979..
»
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