1967 : Paris accueille Toutankhamon

« fœtus, une collerette florale funéraire, un vase à on­ guents et un couvercle fine­ ment travaillé de vase cano­ pe taillé dans l'albâtre et ins­ piré du visage de Toutânkha­ mon à l'âge de sa mort.

La salle du Marécage Tapissée de vert d'eau, la sal­ le suivante évoque le Maré­ cage primordial.

En avant d'un écran de papyrus floris­ sants (que Christiane Des­ roches-Noblecourt a eu bien du mal à constituer à Paris) apparaît une étrange forme humaine de couleur noire.

Cette statuette -Toutânkha­ mon-dieu lhy - en bois de sy­ comore est noircie au bitu­ me.

Autour de l'étrange ap­ parition , d'autres symboles évoquent la traversée de l'au-delà : une nef symbo­ lique de réapparition, un bois de jet, des trompettes .

La salle de la Renaissance Peu à peu, la couleur verte cède le pas à un ciel blafard sur le point de rougir : Pha­ raon va bientôt renaître.

Entre le chevet en ivoire du dieu Chou - le plus beau de tous les chevets retrouvés dans le tombeau -et la peti­ te coupe en albâtre de 18 cm de hauteur que les décou­ vreurs du tombeau distinguè­ rent en premier dans les té­ nèbres , le clou de l'exposition attend le visiteur : le prod i­ gieux masque funéraire de Toutânkhamon fait d'or et de pierres pré- cieuses.

Les plus belles pièces de l'exposition Le lit rituel à tête de vache Véhicule magique destiné à voyager dans la nuit bleutée, le lit rituel à tête de vache évoque la déesse Hathor, image de l'océan primordial, giron qui accueille le défunt, lui redonne vie et l'amène à bon port.

Le souverain l'utili­ se pour quitter le royaume des vivants.

li constitue une allusion à la légende de la destruction des hommes qui figure rituellement dans les tombes royales.. »