Devoir de Philosophie

1967 : Paris accueille Toutankhamon

Publié le 16/09/2014

Extrait du document

toutankhamon

dont les parois sont dotées de res­sorts en caoutchouc destinés à éviter les chocs. Les clous sont prohibés (il faudrait frap­per sur les précieux coffrets) et remplacés par des vis.

 

La plupart des quarante-cinq oeuvres exposées à Paris voyagent à bord d'avions mi­litaires affrétés par la France. Les plus encombrants, com­me le colosse en quartzite de Toutânkhamon ou la statue accroupie d'Amenhotep fils de Hapou, sont embarqués sur un navire qui doit re­joindre Marseille. Sa précieu­se cargaison l'oblige à faire escale à Gênes quand une dangereuse tempête éclate en Méditerranée. Enfin, les pièces les plus précieuses, comme le masque d'or de la reine Tiyi, n'arrivent à Paris que quelques jours avant l'ouverture de l'exposition. Dans les sous-sols du Petit-Palais, où elle doit se tenir, est installée une chambre forte où sont entreposés les

toutankhamon

« de proposer une exposition cohérente .

« Mon choix était guidé par le souci de ne pas donner au publ ic fran çais la seule information artistique souvent attendue d'une ma ­ nifestation de ce genre.

Je voulais, par ces prestigieux témoins, raconter aussi une histoire illustrée , facilement accessible au public non averti et susceptible à la fois de captiver les amateurs d'art et de civilisation, et de poser - pourquoi pas ? - des problèmes aux spécialistes .

» Dans cette perspective , l'ex ­ position « Toutânkhamon et son temps » doit être tout à la fois une évocation du contexte historique de l'en­ fance de Toutânkhamon, des circonstances de son couron ­ nement , de sa brève existen ­ ce et de son départ pour l'étern ité.

Les déménageurs du Roi-Soleil ! C ourant 1966, les restaura­ teurs spécialisés du Lou­ vre se penchent sur les œu­ vres qui, quelques mois plus tard, partiront à destination de la France .

En trois mois, le travail est achevé.

L'étape suivante consiste à emballer ces pièces extrêmement fra­ giles.

Les organisateurs de l'exposition font appel à la société Chenue, établisse­ ment qui s'occupait déjà d'emballer les meubles les plus précieux du Roi-Soleil quand celui-ci se déplaçait du Louvre à Versailles ! Son travail sera si apprécié que l'entreprise s'occupera désor­ mais de la protection de tous les trésors qui sortiront d'ɭ gypte pour être exposés quelque part dans le monde.

Toutes les précautions sont prises C haque objet, enveloppé dans du papier de soie (le coton est proscrit) est déposé dans un coffre individuel construit spécialement à sa dimension.

Le coffre est revê­ tu d'une double protection : des feuilles de papier-cuir pour le protéger de l ' hum i­ dité, des feuilles de papier­ amiante contre les risques d 'incendie.

L'ensemble est glissé dans une seconde cais- se, de lus grande taille, dont les parois sont dotées de res­ sorts en caoutchouc destinés à éviter les chocs .

Les clous sont prohibés (il faudrait frap­ per sur les précieux coffrets) et remplacés par des vis.

La plupart des quarante-cinq œuvres exposées à Paris voyagent à bord d'avions mi­ litaires affrétés par la France.

Les plus encombrants, com­ me le colosse en quartzite de Toutânkhamon ou la statue accroupie d'Amenhotep fils de Hapou, sont embarqués sur un navire qui do it re­ joindre Marseille .

Sa précieu­ se cargaison l'oblige à faire escale à Gênes quand une dangereuse tempête éclate en Méditerranée.

Enfin, les pièces les plus précieuses, comme le masque d'or de la reine Tiyi, n'arrivent à Paris que quelques jours avant l'ouverture de l'exposition.

Dans les sous-sols du Petit­ Palais, où elle doit se tenir, est installée une chambre forte où sont entreposés les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles