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1939: La guerre d'hiver russo-finlandaise est pour l'URSS un succès mitigé

Publié le 23/03/2019

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La guerre d'hiver russo-finlandaise est pour l'URSS un succès mitigé

L'armée finlandaise défie à partir du 30 novembre 1939 un adversaire soviétique supérieur en matériel et en hommes. A la fin des combats, en 1940, la Finlande perd quelques territoires, mais conserve sa souveraineté.

La revue française L'Illustration montre sur sa page de titre du 27 janvier 1940 l'horreur de la guerre russe-finlandaise.

Dans le pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939, les deux États signataires ont fixé leurs zones d'influence. L'URSS, outre les États baltes, se voit attribuer la Finlande. Après que l'URSS a renforcé ses visées hégémoniques par des « traités d'assistance » arrachés de force à la Lettonie (5 octobre 1939) et à la Lituanie (10 octobre 1939), Staline désire étendre sa puissance en Finlande. Aussi exige-t-il la cession de l'isthme de Carélie et l'accès à la ville de Hanko sur le golfe finnois, afin d'y établir une base militaire. Bien que le gouvernement finlandais, redoutant le risque d'une guerre, soit disposé à négocier, l'URSS accentue sa pression en dénonçant le 13 novembre 1939, le traité de non-agression signé sept ans plus tôt.

 

Le 30 novembre 1939, les opérations militaires de l'armée Rouge commencent - sans même une déclaration de guerre - par le bombardement de la capitale, Helsinki, et l'engagement de quatre armées, ce qui a pour conséquence l'exclusion de l'URSS de la Société des Nations. Le maréchal finlandais, le baron Carl Gustav Emil von Mannerheim, ne dispose que de neuf divisions. L'objectif de l'agresseur est d'abord de prendre d'assaut la ligne dite Mannerheim, une ceinture fortifiée entre le lac Ladoga et la mer Baltique.

 

Bien que la supériorité en matériel de l'URSS soit considérable, les premières opérations échouent. L'armée finlandaise, combattant avec acharnement, met à profit une meilleure connaissance du terrain : le lourd équipement de l'armée Rouge ne peut être employé de façon efficace sous d'importantes chutes de neige et des températures descendant à -50 oc. Ainsi les soldats finlandais, équipés de skis et d'anoraks blancs, appliquent leur

«tactique de Motti ». Ils dispersent les bataillons soviétiques et détruisent les petites unités. C'est ce qui arrive par exemple à la 163' division le 28 novembre 1939 à Suomussalmi et peu après, au même endroit, à la 44e division.

 

C'est seulement après que le maréchal soviétique Semjon Timoschenko a fait venir un renfort de 500 000 hommes qu'il réussit, fin

De nombreuses familles finlandaises fuient devant l'armée Rouge.

février, à percer la ligne Mannerheim près de Suma, ce qui lui permet, le 12 mars 1940, de s'emparer de Vyborg. Les gains de territoires de l'armée Rouge demeurent donc bien en deçà des attentes de Staline.

« La revue fr an çai se L' Illustration montre sur sa page de titre du 27 janvier 1940 l'horreur de la guerre russe­ finlandaise.

La guer re d'hiver russo ..

fm landaise est pour l'URSS un succès mitigé L' armée finlandaise défie à partir du 30 novembre 19 39 un adversaire soviétique supérieur en matériel et en hommes.

A la fin des combats, en 1940, la Finla nde perd quelques territoires, mais conserve sa souveraineté.

D ans le pacte de non-agres­ sion germa no-soviétique du 23 août 1939, les deux États sig natai res ont fixé leurs zones d'in fluence.

L'URSS, outre les États baltes, se voit attribuer la Fin lande.

Après que l'URSS a renfo rcé ses visées hégémoniq ues par des «t raités d'assistance » arrachés de force à la Letto nie (5 octobre 1939) et à la Litu anie (10 octobre 1939), St al ine désire étendre sa puissance en Finlande.

Aussi exige-t-il la cess ion de l' isthme de Car élie et l'accès à la ville de Hanko sur le golfe finno is, afin d'y établir une base mi litaire.

Bien que le gouvernement finl andais, redoutant le risque d'une gu erre, soit disposé à négocier, l'U RSS accentue sa press ion en dénonçant le 13 novembre 1939, le traité de non-agression signé sept ans plus tôt.

Le 30 novembre 1939, les opéra­ tions militaires de l'armée Rouge com mencent -sans même une déclar ation de guerre -par le bomb ardement de la capitale, Helsinki, et l'engagement de quatre armé es, ce qui a pour conséquence l' exclusion de l'UR SS de la Société des Nations.

Le maréchal finlandais, le baron Carl Gustav Emil von Man nerheim , ne disp ose que de neuf divisions.

L'objectif de l'ag resse ur est d'abord de prendre d'assaut la ligne dite Mannerheim, une ceintur e fortifiée entre le lac Ladoga et la mer Baltique.

Bi en que la supério rité en matériel de l'URSS soit considérable, les premièr es opérations échouent.

L'armée finlandais e, com battant avec acharnem ent, met à profit une meilleur e connai ssance du terrain : le lour d équip ement de l'·ar mée Rouge ne peut être emplo yé de façon efficace sous d'importantes chutes de neige et des températures descendant à -50 oc.

Ainsi les soldats finl andais , équ ipés de skis et d'anor aks bla ncs, appliqu ent leur «t actique de Motti ».

Ils disp ersent les bataillons soviétique s et détruisent les petites unités.

C'est ce qui arriv e par ex emple à la 163' di vision le 28 novembr e 19 39 à Suomussalmi et peu après, au même end roit, à la 44' division.

C' est seuleme nt apr ès que le maréchal soviétique Semjon Timoschenko a fait venir un renfort de 500 000 hommes qu'il réussit, fin De nombreuses familles finlandaises fuient devant l'armée Rouge.

février, à percer la ligne Manner ­ heim près de Sum a, ce qui lui perme t, le 12 mar s 1940, de s'emparer de Vyborg.

Les gain s de territoi res de l'armée Rouge demeu rent donc bien en deçà des attentes de Staline.

Dan s leur lutte contre cette superpuis sance, les Finl andais se trouvent isolés.

La Suède se 1 imi te à fournir un soutien logistique qui est insuf fisant ; un détachement mili­ ta ire franco-brit annique ne peut être acheminé car la Norvège et la Suède ont refusé le passage des troupes sur leur territoire.

Apr ès le traité de Moscou, la Fin lande doit céder l'isthme de Car élie à l'U RSS, lui concéder les dr oits de passage et donner en bail la presqu'île de Hanko.

Toutefois la souve raineté du pays est sauve­ gardée.

La conq uête d'un territoire de 35 000 km' coûte à Sta line un très lour d tri but en vies humaines, 207 000 hommes en tout.

Quant à la Finlan de, elle perd 25 000 hommes au cours des combats.

His toire de la Finlande jusqu'en 1939 16 j u in 19 04 Attentat meurtrier Le gouverneur général russe Nikolaï Bobrikov est assas­ siné par le fonctionnaire finlandais Eugen Schaumann, un adversa ire de la russi­ fication.

Le tsar Nicolas Il avait déjà décidé la disso­ lution de la Finlande.

4 novembre 1905 Autonomie Le tsar Nicolas Il rétablit la Constitution de la Finlande, dont il fait un grand-duché autonome.

En réaction aux émeutes venant de Russie, il annonce l'instauration d'une nouvelle diète.

6 décembre 1917 La Finlande est détachée de la Russie L'i ndépenda nce de la Finlande est proclamée.

Deux jours après une déclaration faite à la diète par le chef du gouvernement Pehr Evind Svinhu fvud, le pays proclame sa souveraine té, en profitant de l'ins tabi lité qui sui t la révo lution d'Octobre.

17 juillet 1919 Vote de la Constitution Carl Gustav Emil von Manner ­ heim signe une ébauche de Constitution après un an d'une guerre civile entre nationalis tes et bolcheviks.

Un président élu pour sept ans assure l'exécutif et une Chambre le pouvoir législatif.

25 novembre 1922 Loi sur la propriété La. »

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