1936: les congés payés
Publié le 04/04/2019
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Le mouvement avait commencé après les élections (3 mai), dans cette période d'attente précédant la constitution du nouveau gouvernement (4 juin). Elle n'avait pas touché le secteur public. Le 11 mai, l'usine Bréguet du Havre est occupée, puis c'est le tour de la métallurgie parisienne. Après Renault et Citroën, le mouvement s'étend à toute la France. Autant d'actions qui traduisent l'espoir d'un changement radical. Rapidement conclus, les accords Matignon doivent remettre le pays en route, mais, leur effet est inverse. Les occupations s'intensifient et l'autorité du gouvernement s'avère bafouée. Certaines minorités cherchant à obtenir davantage, les salariés négocient des accords particuliers dans leurs entreprises. Le 11 juin, Maurice Thorez lance sa célèbre formule: il faut savoir terminer une grève. Son appel est
«
entendu.
En quelques jours, les usines sont évacuées.
Le départ en vacances de l'été 1936 est alors vécu comme le
grand événement, issu des accords Matignon.
Phénomène
historique, il permet aux salariés de quitter leur lieu de
travail, de découvrir la mer et d'aller en famille à la
rencontre de loisirs et de nouvelles libertés.
2.
»
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