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1935·1945: blindés, bombardiers et Blitzkrieg

Publié le 14/06/2012

Extrait du document

Entre avril et juin 1940, les Allemands entreprirent

une invasion audacieuse et particulièrement

risquée de la Norvège - risquée parce que la

marine britannique (Royal Nauy) infligea de

sérieuses pertes à la marine allemande (Kriegsmarine)

qui auraient pu conduire cette dernière à

la défaite. Mais le cours dramatique de la campagne

de France pour les Alliés contraignit ces

derniers à abandonner les combats en Norvège.

En effet, l'attaque surprise des blindés allemands

à travers les Ardennes (mai 1940) a rendu très vite

caducs les plans de guerre franco-britanniques.

Sous l'effet de la ruée des chars allemands, l'armée

française a littéralement éclaté en deux et

s'est retrouvée totalement coupée des forces britanniques.

Dès lors, les Allemands entreprirent

d'affaiblir systématiquement les forces françaises,

ce qui fut chose faite le 21 juin 1940.

« 1 de soldats de l'infanterie avaient subi les effets destructeurs de l'artillerie: lors de la bataille de la Somme Quin-novembre 1916), les pertes alliées s'élevèrent à 420 000 tués du côté des Britan­ niques et à 195000 dans les rangs français.

Ces combats meurtriers se sont poursuivis jusqu'à la fin de la guerre: vaincue par le nombre, l'Alle­ magne épuisée finit par solliciter la paix.

Lissue de la guerre -certes heureuse pour les Alliés-n'était pas de nature, pourtant, à susciter les innovations stratégiques.

En revanche, l'Alle­ magne, vaincue par la guerre de position, allait engager une profonde réflexion sur les moyens de contourner les feux des mitrailleuses et de s'af­ franchir des contraintes de la guerre de position.

Aussi, les stratèges du Ill' Reich inventèrent une stratégie offensive, fondée sur les perfectionne­ ments de l'armement blindé.

Les théoriciens de l'armée allemande- en particulier Heinz Gude­ rian -ont cherché à rendre mobile le champ de bataille, et à obtenir une victoire rapide et décisi­ ve.

Ainsi naquit le Blitzkrieg, la guerre-éclair.

Frapper comme la foudre Le Blitzkrieg, combinaison impitoyable du choc et de la vitesse, constitue une nouvelle approche de la guerre.

D'après son principe fondamental, il est plus facile, simple et économique de réduire les forces d'un ennemi par la famine (en le cou­ pant de son ravitaillement) ou par la paralysie (en détruisant son haut commandement ou en rompant ses lignes de communications), que de l'affronter dans une guerre d'usure.

Le concept de guerre-éclair est tout à fait simple, puisqu'il consiste à empêcher l'ennemi de déplacer ses forces.

Pour ce faire, des écrans de fumée sont créés qui aveuglent l'adversaire et dissimulent la masse des forces blindées prêtes à charger.

Parallèlement, des bombardiers, tels que les Stuka Ju-87, remplissent le rôle d'une artillerie de longue portée, avec pour objectif d'isoler le champ de bataille, en coupant les forces enne­ mies de leurs lignes de communications et en réduisant à l'impuissance leur artillerie.

Les blin- ......

Le fer de lance du Blitzkrieg fut le char qui pouvait traverser un champ de bataille en le balayant du feu de ses mitrailleuses.

Ici, un char allemand avance avec précaution en Union soviétique pendant l'hiver glacial de 1941-1942.

' Le maréchal allemand Erwin Rommel, un des tacticiens les plus doués de la guerre mobile.

On le voit ici dans le désert d'Afrique du Nord, où il combina avec génie l'engagement de l'infanterie, l'emploi des forces blindées et le feu de l'artillerie.. »

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