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1933: Les nazis utilisent l'incendie du Reichstag à des fins de propagande

Publié le 23/03/2019

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Les nazis utilisent l'incendie du Reichstag à des fins de propagande

Le soir du 27 février 1933, vers 21 heures, un feu se déclare dans le bâtiment du Reichstag et détruit totalement l'hémicycle. Le régime nazi en rend responsables les communistes et en use pour limiter les droits fondamentaux.

Marinus Van der Lubbe enchaîné pendant le procès de l'incendie du Reichstag

Sur le lieu du crime, la police arrête un maçon hollandais au chômage nommé Marinus Van der Lubbe, qui reconnaît avoir, à lui seul, mis le feu. Les déclarations officielles attribuent l'incendie au Parti communiste qui est présenté comme un « facteur de la sédition sanglante et de la guerre civile >>. La nuit même de l'incendie, le ministre de l'Intérieur de la Prusse et chef de la police Hermann Gôring déclare : « C'est le

 

commencement du soulèvement des communistes ; ils vont attaquer. Il n'y a aucune minute à perdre. » Ce que Hitler confirme en s'écriant : « Pas de pitié ! Quiconque s'opposera à nous, sera écrasé ( ...). On exécutera tout fonctionnaire communiste où qu'il se trouve. On arrêtera tout ce qui a, de près ou de loin, un lien quelconque avec les communistes. »

 

À la fin de la nuit, pour la seule ville de Berlin, plus de cent trente personnes sont arrêtées, parmi lesquelles plusieurs députés communistes du Reichstag, ainsi que les écrivains Egon Erwin Kisch, Erich Mühsam et Carl von Ossietzky. Le lendemain, le président Paul von Hindenburg signe l'ordonnance d'exception pour la protection du peuple et de l'État, appelée « ordonnance de l'incendie du Reichstag » qui supprime tous les droits fondamentaux, élargit le recours à la peine de mort et instaure des mesures de sauvegarde. Avec la loi des pleins pouvoirs votée quelques semaines plus tard, cette ordonnance sert de fondement à l'ordre nazi. Elle reste en application jusqu'en 1945 et constitue la base juridique de la terreur imposée par la dictature d'Hitler.

 

Le 21 septembre 1933, devant la chambre pénale du tribunal du Reich de Leipzig, commence le procès de Marinus Van der Lubbe

et de quatre autres coaccusés, le président de l'ex-groupe des députés communistes Ernst Torgler, ainsi que trois communistes bulgares, Georgi M. Dimitrov, Blagoï Popov et Vasil Tanev.

« Marinus Van der Lubbe enchaîné pendant le procès de l'incendie du Reichstag Les nazis utilisent l'incendie du Reichst ag à des fms de propagande Le soir du 27 février 1933, vers 21 heur es, un feu se déclar e dans le bâtiment du Reichs tag et détruit totalement l'hémicycle.

Le rég ime nazi en rend responsables les communis tes et en use pour limi ter les droits fondamentaux.

S ur le lieu du crime, la police ar rête un maçon hollandais au chômage nommé Marinus Van der Lubbe, qui reconn aît avoir, à lui seul, mis le feu.

Les déclara­ tio ns officiel les attribuent l'in­ cendie au Parti commun iste qui est présenté comme un «facte ur de la sédition sanglante et de la guerre civile >>.

La nuit même de l'incendie, le min istre de l'Intérieur de la Prus se et chef de la police Hermann Gôring déclare «C 'est le com mencement du soul èvemen t des commun istes ; ils vont attaq uer.

Il n'y a aucune minute à perdre.

» Ce que Hitler confirme en s'écriant : « Pas de pitié ! Quic onque s'oppo­ sera à no us, sera écrasé ( ...

).

On exécuter a tout fonctionnair e co mmun iste où qu'il se trouve.

On arr êtera tout ce qui a, de près ou de loin, un lien quelconque avec les co mmu nistes.

» À la fin de la nui t, pour la seule ville de Berlin, plus de cent trente per son nes sont arrêtées, parmi lesquel les plusieur s dép utés co mmun istes du Reichs tag, ainsi que les écriva ins Egon Erwin Kisch, Eri ch Mühsam et Carl von Ossietzky.

Le lendemain, le prési­ den t Paul von Hindenbur g signe l'or don nance d'exception pour la protection du peuple et de l'État, appelée « ordonnance de l'incendie du Reichstag » qui supprime tous les droits fondamenta ux, élargit le rec our s à la peine de mor t et ins taur e des mesu res de sauve­ gar de.

Avec la loi des pleins pouvoirs votée quelques semaines plus tard, cette ordonnance sert de fondement à l'ordre nazi.

Elle reste en appli cation jusqu'en 1945 et constitue la base juridique de la terreur imposée par la dic tatu re d'Hi tler.

Le 21 septembre 1933, devant la chambr e pénale du tribunal du Reich de Leipzig, commence le procès de Marinu s Van der Lubbe et de qua tre autres coaccusés, le président de l'ex -groupe des députés commun istes Ernst Torgler, ainsi que trois commun istes bulga res, Georgi M.

Dim itrov, Bl agoï Popov et Vasil Tanev.

Le Reichstag en flammes le soir du 27 février 1933 Le but de l'accusation est de démontrer la participation du Parti commun iste et de l'Interna tionale so cialis te.

Trois mois plus tard Marin us Van der Lubbe, qui déclara. »

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