1929: Une crise mondiale et ses origines
Publié le 01/01/2024
Extrait du document
«
I.
Une crise mondiale et ses origines
A) Les causes de la crise
Dans les années 1920, les États-Unis sont la 1ère économie mondiale
grâce à une industrialisation rapide.
Mais ce dynamisme provoque un
déséquilibre entre l’offre et la demande.
Aux États-Unis, la spéculation financière explose ce qui entraîne la
formation d’une bulle spéculative menaçant l’ensemble du système
économique américain.
La crise de 1929 éclate dans la sphère boursière.
Au cours du 20ème siècle, les Etats Unis s’industrialisent et deviennent rapidement
la 1ère économie mondiale.
Ce dynamisme économique provoque la saturation du
marché américain à partir de 1927.
L’offre est supérieure à la demande : c’est
une crise de surproduction.
(Le dynamisme économique et les risques de la crise
de surproduction)
Pourtant, la valeur des actions en bourse continue d’augmenter car la spéculation
financière joue à plein : l’argent disponible, parfois même du crédit, s’oriente
vers les placements boursiers dont la valeur gonfle artificiellement.
(Les effets
dévastateurs de la spéculation)
La bulle spéculative éclate à Wall Street le jeudi 24 octobre 1929 : c’est le krach
boursier de Wall Street.
Ce « jeudi noir » 13 millions d’actions sont vendus.
Les
titres s’effondrent et perdent leur valeur.
L’effondrement de la bourse entraîne une crise bancaire aux Etats Unis : les
spéculateurs et détenteurs de crédits sont incapables de rembourser leurs
dettes ; les épargnants veulent récupérer de l’argent mais la banque ne dispose
plus de liquidité.
C’est enfin le secteur productif qui est touché : les banques ne peuvent plus faire
de prêts aux entreprises alors que la consommation s’écroule.
La crise devient
alors économique.
> Les Etats Unis rentrent alors dans une période de dépression économique qui durera
jusqu’à la seconde Guerre Mondiale : c’est la Grande Dépression
B) Le passage d’une crise américaine à une crise mondiale
A partir d’octobre 1929, les États-Unis commencent à rapatrier les
capitaux qu’ils avaient investis en Europe et en Amérique Latine, ce qui
déstabilise les systèmes économiques et bancaires de ces régions.
La récession américaine se traduit par une baisse des importations
américaines et donc des exportations des autres pays
Face à cette situation, le président américain Hoover fait le choix d’une politique
protectionniste :
D’une part, les États-Unis rapatrient les capitaux investis en Europe et en
Amérique Latine, ce qui déstabilise les systèmes économiques et bancaires de
ces régions.
Ainsi, de grandes banques européennes très dépendantes des ÉtatsUnis font faillites.
A titre d’exemple, on peut mentionner la banque allemande Danet Bank ou
encore la banque autrichienne Kreditanstalt (désengagement américain)
Par ailleurs, la récession américaine se traduit par une baisse des importations et
donc des exportations européennes et sud-américaines.
La contraction du
commerce international en est immédiate, la crise se propage outre Atlantique.
(La contraction du commerce international)
> L’interdépendance financière et commerciale des économies et la place prépondérante
des États-Unis dans ce système sont ainsi à l’origine de la diffusion de la crise aux pays
industrialisés et aux pays fournisseurs de matières premières.
=> La crise économique des années 1930 trouve ainsi ses origines dans les déséquilibres
de l'économie mondiale et dans les logiques du capitalisme libéral et financier.
II.
Conséquences sociales et mesures
politiques
=> Quelles politiques les États mettent-ils en œuvre afin de sortir de la crise ?
A) L’émergence d’un chômage de
masse
Spéculation en
bourse
(multiplication
des crédits)
Saturation du
marché
américain
Crise de
surproduction
Faillite des
banques
Faillite des
entreprises
Chute des
prix
Surproduction
Chômage
Crédits non
remboursables
Retraits massifs
Baisse de la
consommation
On assite à une montée spectaculaire du chômage : l’émergence d’un chômage
de masse avec pour tous les pays un pic en 1932.
Peu de professions sont épargnés.
La misère et la faim touchent toutes les
classes sociales.
Chômage généralisé, misère, bidonvilles, faim, misère, violence
B) Des choix politiques nouveaux : la mise en place de politiques
anti-crise
L’échec des politiques traditionnelles
La pensée économique libérale dominante préconise la non-intervention des
États.
Le « marché » doit s’auto-réguler et permettre de sortir de la crise.
Mais il
n’en est rien.
Le républicain Hoover est resté dans la mémoire collective comme le symbole de
l’inaction des responsables politiques face à la crise.
L’assistance traditionnelle aux populations s’organise, comme avec la
multiplication des soupes populaires, mais ces réponses restent bien insuffisantes
face à l’ampleur exceptionnelle de la crise (libéralisme)
L’absence de coopération internationale
De nouvelles politiques économiques de relance
1933 aux USA : Roosevelt et le New Deal
Élu en 1932 à la présidence américaine, Franklin Delano Roosevelt met
en œuvre une politique de relance inspirée des idées de l’économistes
britannique John Maynard Keynes : le New Deal.
Celui-ci prône une plus grande intervention de l’Etat sans pour autant
remettre en cause le modèle libéral.
Le New Deal est un programme économique qui entend sortir le pays....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LA CRISE DE 1929 EST-ELLE BIEN L'UNE DES ORIGINES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE ?
- Les États-Unis de la fin de la Première Guerre mondiale à la veille de la crise de 1929
- LA LUTTE CONTRE LA CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE (1929-1939) - Histoire
- Les États-Unis de la fin de la Première Guerre mondiale à la veille de la crise de 1929 (Histoire)
- Pourquoi peut-on dire que la crise de 1929 devient une crise internationale ?