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1921 - 1941: L'isolationnisme des USA

Publié le 21/02/2013

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L'opinion publique n'accepte plus une politique qui soutiendrait militairement les intérêts économiques à l'extérieur. Les Américains sont choqués de voir les pays européens ne pas honorer leurs dettes. L'agression japonaise en Mandchourie (en 1931) et l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne (en 1933) ne mobilisent, ni le Congrès, ni l'opinion. Le peuple américain refuse de prendre en charge la responsabilité du maintien de la paix dans le monde et entend se tenir à l'écart des troubles politiques de l'Europe.

« recouvrement des dettes qui s'élèvent pourtant à un milliard de dollars en 1933.

Il met fin à l'occupation militaire américaine au Nicara~a (1933), à Haïti (1934) et à Cuba où l'amendement Platt est abrogé le 29 mai 1934.

A la septième conférence panaméricaine de Montevideo (décembre 1933), les États-Unis acceptent de signer une convention indiquant qu'« aucun État n'a le droit d'intervenir dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre État».

La loi Tydings-Mc Duffie (en 1934) accorde l'indépendance aux Philippines.

Lorsque le Japon crée l'État satellite du Mandchoukouo (en mars 1932), Roosevelt ne prend aucune sanction.

LES DETTES DE GUERRE, UNE ARME DIPLOMATIQUE POUR IMPOSER LA « PAX AMERICANA » @ Le problème du remboursement des dettes alliées Les États-Unis souhaitent rester un partenaire commercial et financier indispensable à la reconstruction de l'Europe.

La question de la dette des Alliés (qui s'élève à 10 milliards de dollars) est un enjeu essentiel dans les relations entre les États-Unis et l'Europe.

Les États-Unis ne voulant pas transiger, les Européens proposent d'augmenter le montant des réparations à l'encontre de l'Allemagne.

Mais pour les Américains les dettes reposent sur un engagement pris par les gouvernements alliés à l' éFd du Trésor américain tandis que les réparations proviennent du traité de Versailles.

Les Etats-Unis refusent d'an­ nuler ou de diminuer les dettes mais acceptent de diminuer les taux d'intérêts : de 5 % à 3,3 % pour les Britanniques et 1,6 % pour les Français.

@ Préserver l'équilibre européen Les États-Unis entendent garantir un équilibre des puissances en Europe.

Il s'agit de ne pas trop affaiblir l'Allemagne pour la préserver du risque bol­ chevique tout en limitant l'hégémonie française.

En 1924, les États-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'opposent aux exigences françaises : la France est obligée d'évacuer la Ruhr.

Il est alors prévu un amé­ nagement de la dette allemande : Les plans Dawes (en 1924) etYoung (en 1929) accordent des prêts à l'Allemagne, réglant le problème des réparations pour les Alliés.

Les capi­ taux partent des États-Unis vers l'Allemagne, puis se dirigent vers Paris et Londres en paiement des répa­ rations et reviennent aux États-Unis en rembourse­ ment des dettes alliées.

Par le «Johnson act »du 13 avril 1934, les États-Unis interdisent sur leur territoire tout emprunt en faveur des pays n'ayant pas honoré leurs dettes .

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• Février 1 H6 : la lol lnfenlt tout prit ou crédit aux belflP­ nmts.

Cette loi est oppllqf1'e dis la guemt d'&papte.

•Mai 1937 : la clause cash and carry oblige les belllprants à poyer comptant et à assurer le transport des matières premières achetées aux É.tats.-Unis .. »

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