Devoir de Philosophie

1610: La place des Vosges

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Au coeur de Paris. Ancienne place Royale, au coeur du quartier du Marais, la place des Vosges est un des hauts lieux spirituels de Paris. Sa construction est liée au souvenir d'Henri IV. Le Béarnais aime Paris. Au coeur du Marais, sur l'emplacement de l'hôtel des Tournelles, il fait ouvrir une esplanade propre aux jeux équestres et aux promenades: le cheval joue un grand rôle dans cette civilisation urbaine, militaire, nobiliaire et sportive. Autour du quadrilatère central ainsi dégagé, où la circulation est plus aisée, on construit 37 pavillons de briques et de pierres de taille blanches, à galerie continue percée d'arcades en plein cintre. Tout le long se succèdent un ou deux étages destinés à l'habitation, dans un souci de régularité et de symétrie, où se distingue l'esprit rationnel, fait de finesse et de géométrie, qui va s'affirmer quelques années plus tard. Dans la ville encore médiévale par bien des aspects, la place Royale offre un «modèle» d'ouverture et, autant que possible, de salubrité et de sécurité. Elle se prête à merveille aux rassemblements et fêtes, nouvelle exigence d'une monarchie qui se veut populaire. En avril 1612, durant trois jours, l'inauguration met en oeuvre 150 musiciens qui accompagnent «le carrousel des chevaliers de gloire», magnifique et harmonieux ballet équestre que rythment, de leurs voix puissantes et graves, les canons de la Bastille.

« BOURBONS Henri IV juillet 1605 LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES La place des Vosges : une place royale à Paris En juillet 1605, Henri IV signe les lettres patentes entérinant le projet visant à aménager au cœur de Paris, à l'emplacement de l'ancien palais des TourneUes, une place où son bon peuple pourra se promener et se réunir à l'occasion des fêtes et des réjouissances publiques.

La place Royale, la première de la capitale, célèbre pour l'élégance et l'harmonie de ses façades en brique à coins de pierre, prendra son nom actuel de place des Vosges en 1800.

E n 1559, la mort tragique d'Henri Il a incité Catherine de Médicis à faire raser l'hôtel des Tournelles .

En 1563, la Flo­ rentine a songé à faire édifier sur les ruines de la résidence royale une place entourée de maisons similaires, sur des plans de l 'architecte Jean de l'Orme.

Mais les guerres de Re­ ligion n'ont pas permis à l 'en­ treprise de se réaliser, et le quartier est devenu l 'un des plus mal famés de Paris .

Désireux de remettre en va­ leur ce lieu au passé presti­ gieux, Henri IV est d'abord séduit par une idée alors très en vogue : y installer une manufacture de soie et d'ar­ gent filé à la mode de Milan, ainsi que les logements desti- c 0 "0 " ~ 6 0 0 .c c.

nés aux ouvriers spécialisés venus d'Italie.

Peu après le dé­ but des travaux, le roi change d'avis et, en 1603, décide de faire aménager la première place royale de la capitale, qui doit s'intégrer à un programme d'urbanisme ambitieux com­ prenant la construction du Pont-Neuf et de la place Dau­ phine, la création de l'hôpital Saint-Louis et les fondations du nouveau collège Royal.

Soixante ..

douze toises au carré Henri IV a l'intention de créer un espace ouvert dédié aux Parisiens et où les grands pourront faire édifier des de­ meures dignes de leur rang.

Il s'intéresse de très près au pro­ jet et, en juillet 1605, signe les lettres patentes prescrivant l'édification d'une grande place royale, contenant soixante­ douze toises au carié dont les emplacements situés autour « du dit carré » seront cédés pour y construire « selon le des­ sein royal, moyennant un écu d ' or par an pour le sol, des pavillons ayant la muraille de devant en brique et pierre de taille avec des galeries au-des­ sous et des boutiques pour la commodité des passants et des marchandises ».

Les ali­ gnements et les normes des bâtiments sont définis par l'ar­ chitecte Claude Chastillon .

Le. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles