TRAVAUX PERSONNELS ENCADRES : Les conséquences économiques et géopolitiques après les attentats du 11 septembre 2001 (TPE)

« du centre d'affaires, qui était l'un des plus actifs de la planète. 1) Des conséquences ayant eu une répercussion à court terme • Baisse de la confiance des consommateurs/ Réduction de la consommation Par temps de guerre ou de crise, notamment après des événements aussi inattendus et soudains que cette attaque, les consommateurs ont eu tendance à stocker de lanourriture et du carburant (pétrole et gaz en particulier) parce qu'ils craignaient d'autres perturbations ou des restrictions de l'offre.

L'économie s'en est trouvéetemporairement stimulée, mais l'attentat entraîna une baisse de la confiance des consommateurs.

Moitié par inquiétude pour leur emploi, moitié par peur d'une guerre,les consommateurs ont retardé leur achat de biens de consommation durables.• Retards à la frontière Après cet acte de terrorisme, les gouvernements importateurs ont resserré la sécurité à tous les postes frontaliers, ce qui a retardé les livraisons de biens, de piècesmanufacturées et de produits agricoles entre ces pays.

Quelques jours après l'attentat, par exemple, la société General Motors a fermé une usine de voitures enOntario et la société Ford a annoncé que ses revenus seraient moins élevés que prévu au troisième trimestre à cause des retards à la frontière et des annulations devols.

D'autres entreprises manufacturières (automobiles et autres) se sont heurtées sans doute à des problèmes semblables.• Augmentation du prix de l'énergie Le prix de l'énergie et notamment du pétrole est monté en flèche immédiatement après l'attentat terroriste, bien qu'il soit redescendu dans les jours suivants.

Làencore, le marché s'attendait à ce que les États-Unis engagent une action militaire potentiellement déstabilisatrice au Moyen-Orient, grande région productrice depétrole à l'échelle mondiale. 2)Conséquence à plus long terme sur le transport aérien et sur le commerce du tourisme international Le transport aérien est particulièrement affecté par les événements du 11 septembre, parce que ce fut le vecteur des attentats, sans compter que les avions ont connuaussi un certain nombre de déconvenues indépendantes des développements actuels. Les compagnies aériennes voient leurs difficultés financières aggravées par cette crise.

C'est le cas des compagnies nationales comme Sabena et Swiss Air qui ontdéposé le bilan.

Les compagnies aériennes nord-américaines membres de l'IATA (Association du transport aérien international)ont enregistré au mois d'octobre 2001une réduction d'en moyenne 33% du trafic de passagers.

La baisse est d'en moyenne 20 à 25% dans les compagnies aériennes d'Europe, d'Extrême-Orient etd'Amérique central.Ces compagnies ont abandonné certaines destinations et réduit le nombre de vols sur d'autres, de sorte qu'aux Etats-Unis, près de 20% des avions destinés autransport de passagers ont été remisés dans les dépôts, de même qu'environ 10% du reste de la flotte mondiale.Thai Airways, Malaysia Airlines et Philippine Airlines ont fait état d'un endettement de plus de 2 milliards de dollars.Transbrasil, le transporteur brésilien créé voici cinquante ans, se trouva en cessation de paiement et a dû suspendre tous ses vols.

Plus de 2.000 salariés n'ont pasperçu de rémunération pendant près de trois mois.Ansett, Canada 3000, Midway, Sabena et Swissair sont toutes en redressement judiciaire, tandis que le gouvernement néo-zélandais s'est porté au secours de AirNew Zealand pour sauver la compagnie de la faillite.Ayant annoncé des pertes de 1 milliard de dollars dans les deux semaines suivant les attentats, Delta Airlines a licencié 13.000 salariés et réduit sa capacité de 15%.Rappelons que les compagnies aériennes mondiales étaient déjà en difficultés depuis quelques années.Des travaux de sécurité entrepris après ce quadruple détournement n'ont pas contribué les compagnies à promouvoir leurs destinations ( surtout aux Etats-Unis et enAngleterre où des règles de sécurité très strictes ont été mis en place avant de rentrer dans un avion ; questionnaires et multiples fouilles).

Les aides des pouvoirspublics n'ont pas changé grand chose .De plus les primes d'assurance des avions de ligne ont fortement augmenté. Si le transport aérien a été affecté, l'industrie du tourisme n'a pas été épargnée, sachant que les deux marchés sont liés.Les événement du 11 septembre dont l'ampleur a dépassé toute expérience antérieure ont ébranlé ce secteur d'activité non seulement au nivaux local ou régional, maisplus généralement au niveau national et mondial.Ainsi a-t-on pu constater en cette dramatique circonstance l'importance de la participation de l'industrie touristique à l'activité de l'ensemble de la planète.

C'est eneffet une grande source d'emplois et s'est un facteur de croissance du PIB dans beaucoup de pays.

Ces emplois, directs ou indirects, concernent toutes sortes desecteurs qui leur sont apparentés, des services aux personnes jusqu'aux commerces.

Le secteur de l'hôtellerie et le tourisme jouent un rôle important en permettant àdes victimes de l'exclusion sociale de se réintégrer De plus, ils emploient de nombreuses personnes appartenant à des groupes vulnérables ( femmes, migrants,jeunes).Avant les événements du 11 septembre, le secteur de l'hôtellerie et du tourisme connaissait déjà de graves problèmes structurels et systémiques.

Il souffrait duralentissement de l'économie mondiale.

Depuis ils subissent les effets d'une double menace: dans l'immédiat, le choc d'une forte réduction de la demande due à laperte de confiance des consommateurs et, à plus long terme, impact qui pourrait être plus profond, du ralentissement de l'activité économique.On ne dispose pas encore de données officielles, mais les informations fournies par le secteur donnent à penser que l'impact sur l'activité et sur l'emploi est grave etpotentiellement catastrophique.

Le tourisme emploie 207 millions de personnes, soit 8% de l'emploi total.

Selon les estimations, les pertes d'emplois pourraient sechiffrer à au moins 8,8 millions.

Dans certains pays, tels que les Etats-Unis, elles pourraient atteindre 50%.

Les pays méditerranéens et surtout les pays du Moyen etdu Proche Orient ont, au dernier trimestre 2001 assisté à une chute considérable des entrées touristiques.

Ainsi l'Egypte et la Turquie ont enregistré 40% de baisse defréquentation, -20% pour la Syrie, la Tunisie, Chypre et Maroc.( source Medsat Eurostat )On peut donc conclure que la population mondiale touchée et affolée a réduit ces déplacements touristiques craignant d'autres attaques.

Cette psychose a eu desconséquences dramatiques sur l'ensemble de l'économie touristique mondiale. 3)Facteur de stimulation de la croissance économique Après les attentats du 11 septembre les Etats-Unis et leurs alliés ont entamé des guerres (Afghanistan, Irak développé dans la partie II).

Cette volonté de combattreles a poussé à investir des sommes considérables dans l'armement.

Aujourd'hui, le budget de l'ensemble des Etats d'Amérique est supérieur à l'ensemble des autresdépartements, comme la santé ou l'éducation.

L'Amérique a donc fortement accrue la production dans le domaine de l'aviation et de l'armement en implantant desusines de Boeing, KBR, Martin (industries aeronotiques).

La Guerre en Irak a permis à plus d'une cinquantaine d'entreprises américaines de « décrocher » descontrats.

La guerre devient une véritable entreprise. Les attentats du 11 septembre 2001 ont donc eu de multiples conséquences économique sur le monde entier.

Ces conséquences ont été néfastes ou bénéfiques pourl'économie mondiale.

Certains ont bénéficié de cette crise mais la majorité des acteurs économiques reliés directement ou indirectement à celle-ci en ont pâti. II) Conséquences géopolitiques et militaires(Afghanistan, Pakistan, Irak) Pour mieux comprendre ces changements radicaux dans la gestion de conflits politiques nous allons définir le terme de géopolitique :Ce terme définie l'étude de la restructuration des espaces géographiques en leurs données économiques, militaires et religieuses.

Il en découles une stratégie selonlaquelle les Etats font usages de la violence sur les autres Etats dans le cadre de leur impérialisme ou de tout autre forme de domination.Nous sommes donc bien aujourd'hui dans une situation de conflit d'ordre géopolitique car les puissances qui s'affrontent actuellement mettent en œuvre effectivementdes stratégies impliquant l'utilisation de la force dans le but d'imposer leur autorité dominatrice.Après les événements du 11 septembre l'Occident, en particulier les Etats-Unis se sont trouvés face à une question difficile a résoudre : Sous quelle identités. »