TPE SUR LES ENERGIES ALTERNATIVES
Publié le 28/01/2013
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La production d'énergie par des moyens biologiques est un secteur en plein essor, et toutes les possibilités offertes n'ont pas encore été étudiées. Les deux principales voies explorées ont en commun de produire des hydrocarbures, c'est-à-dire des carburants proches des combustibles fossiles (gaz et pétrole) et ayant souvent la même utilisation.
• L'une de ces voies, la production de biogaz, utilise la fermentation et représente en outre une forme de valorisation et de récupération des déchets.
• L'autre exploite l'activité des végétaux (photosynthèse) puis la fermentation pour produire des carburants utilisables par exemple dans les véhicules individuels ; elle se heurte à la nécessité d'une adaptation du parc automobile existant, ce qui entraîne une élévation du coût de revient
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bassin barrage
-turbinage indirect
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marée haute LA GÉOTHERMIE DE HAUTE ÉNERGIE Certains sites exceptionnels, liés au volcanisme, fournissent une vapeur plus chaude, sous pres sion ; la production directe d'électricité est alors possible.
En Italie , la centrale géothermique de Valla Secolo, la plus
marée haute importante au monde, fournit 120 MW.
Lorsque ce genre de conditions sont réunies , la production d'électricité
- ' géothermique est très rentable : la ressource est entièrement renouvelable, non polluante , et sa .....
pompage
-turbinage direct
Lorsque la marée est suffisamment importante, l'usine fonctionne en mode double effet : le bassin est fermé pour la marée montante et ouvert lorsque les eaux sont hautes (1 ).
Le turbinage indirect a lieu de la même manière qu'en mode simple effet , mais lorsque le niveau du bassin rejoint celui de la haute mer , les turbines commencent à fonctionner en pompe (2), amenant ainsi le bassin à un niveau supérieur à celui de la mer.
Cette consommation d'énergie (pour le pompage) se fait aux heures creuses des besoins du réseau et est rentable :
l 'eau pompée n 'a besoin d'être hissée que d'une faible hauteur puisque la marée est haute , mais lors de la vidange du bassin (3), à marée basse, le dénivelé correspond à la différence entre les niveaux des marées : l'eau fournit ainsi " en descendant » plus d'énergie qu'il n'en a fallu pour la pomper , en " montant ».
L'ÉNERGIE DES VAGUES L'énergie des vagues, qui provient en définitive du vent, est intarissable mais son exploitation demeure très délicate.
Si des recherches ont été effectuées, avec quelques résultats probants, aucune installation réellement industrielle n'a été tentée.
Le musée océanographique de Monaco possède toutefois une installation expérimentale qui contribue à son approvisio nnement en eau de mer.
L'ÉNERGIE THERMIQUE DES MERS L'idée d'exploiter l'énergie thermique des mers revient à Arsène d'Arsonval (1851 -1940) et a été expérime ntée dans les années 1930 par le physicien français Georges Claude sur un cargo afin de fabriquer de la glace.
Les projets , nombreux , font appel à des technologies diverses , mais la différence de température entre la source froide (le fond) et la source chaude (la surface ) n'est, au mieux, que de 24 °C, et dans les mers tropicales seulement, ce qui freine les projets d 'utilisation de l'énergie thermique des mers.
ÉNERGIE GÉOTHERMIQUE
Comme nous le montrent de façon spectaculaire les éruptions volcaniques, les couches profondes de la planète produisent une énergie calorifique
marée basse
importante.
Le gradient de température de la croûte terrestre en fonction de la profondeur est en moyenne de 3 °C par 100 m, avec de notables différences en fonction de la structure locale du sol (à la jonction entre deux plaques tectoniques, le gradient peut atteindre 1 °c par m).
Les procédés de production d'énergie géothermique utilisent la chaleur des nappes d'eau souterraines, grâce à des forage s.
Selon la profondeur du forage et la température atteinte, on parle de géothermie de très basse , basse , moyenne ou haute énergie.
LA GÉOTHERMIE DE TRÉS BASSE ÉNERGIE Pompée à faible profondeur , d'où des coûts de forage réduits , l'eau utilisée se trouve à une température comprise entre 30 et 50 °C.
Cela permet de chauffer des serres, voire des logements si une source complémentaire est utilisée.
Elle est souvent réinjectée après avoir refroidi, mais peut aussi , lorsqu 'elle est douce, arroser par exemple les serres qu'elle a préalablement chauffées.
La Maison de la radio , à Paris , est chauffée selon ce principe.
LA GÉOTHERMIE DE BASSE ÉNERGIE L'eau utilisée est pompée entre 1 500 et 2 000 mètres et sa température est comprise entre 50 et 90 °C.
Elle est donc utilisable directement pour le chauffage.
Souvent très minérale , elle doit être réinjectée dans le sous-sol après usage .
Cela entraîne une augmentation des coûts d'exploitation mais offre l'avantage de maintenir constants la pression et le débit du réservoir.
LA GÉOTHERMIE DE MOYENNE ÉNERGIE La géothermie de moyenne énergie utilise de l'eau sous forme de vapeur, à une température allant jusqu'à 150 °(.
Cette eau est utilisée pour le chauffage , mais peut aussi produire de l'électricité par l'intermédiaire d 'un fluide entrant en ébullition à une température plus basse (ammoniac par exemple).
disponibilité n'est pas aléatoire.
Les coûts d'installation et d'exp loitation sont si réduits que le kWh produit par géothermie est moins cher que celui obtenu par combustion d'hydrocarbures fossiles.
Malheureusement , les sites permettant l'exploitation d 'une eau très chaude à une profondeur raisonnable sont extrêmement rare s, et la puissance géothermique mondiale installée n 'est que de 6 000 MW (dont 45 % aux États Unis) , alors que les possibilités sont estimées à 300 ooo MW.
Des expérimentations ont lieu, consistant à fissurer , par des explosions souterraines, les roches chaudes entre deux sondages judicieusement choisis, puis à injecter de l'eau par l'un des sondages pour en exploiter la vapeur de l'autre côté.
Une station expérimentale fonctionne sur ce principe à Los Alamos , aux États -Unis, mais les résultats restent médiocres.
ÉNERGIE D'ORIGINE BIOLOGIQUE
La production d'énergie par des moyens biologique s est un secteur en plein essor , et toutes les possibilités offertes n'ont pas encore été étudiées.
Les deux principales voies explorées ont en commun de produ ire des hydrocarbures , c'est-à- dire des carburants proches des combustibles fossiles (gaz et pétrole ) et ayant souvent la même utilisation .
• L'une de ces voies , la production de " biogaz », utilise la fermentation et représente en outre une forme de valorisation et de récupération des déchets .
• L'autre exploite l'activi té des végétaux (photosynthèse) puis la fermentation pour produire des carburants utilisables par exemple dans les véhicules individuels ; elle se heurte à la nécess ité d 'une adaptation du parc automobile existant, ce qui entraîne une élévation du coût de revient
LE BIOGAZ
décomposition est connu et utilisé depuis les débuts de l'agriculture, la production de gaz inflammable par la fermentation anaérobie (c'est-à- dire en l'absence d 'oxygène ) est une idée relativement récente.
Toutes sortes de déchets organiques (lisiers d'animaux , paille, résidus végétaux directs et résidus d'usines agroalimentaires ou de papeteries, résidus d'abattoirs , boues résultant de
l'épuration biologique des eaux, ordures ménagères ...
) peuvent convenir à la production de biogaz .
Celui-ci consiste en un mélange riche en méthane , avec un peu de gaz carbonique et de vapeur d'eau.
Les parties soufrées de la matière organique utilisée se retrouvent tous sous forme d 'hydrogène sulfuré, qui s'élimine facilement pour obtenir un combustible proche du gaz de ville, distribuable sur les réseaux en place .
Du point de vue de la pollution , cette technique a l'avantage d 'utiliser comme matière première les déchets d'autres activités : plus qu'une énergie non polluante, c'est une énergie de recyclage .
La fermentation ne supprime pas l'incinération finale des déchets , mais diminue le volume à incinérer et réduit très fortement la pollution due aux composés soufrés.
LES CARBURANTS VÉGÉTAUX
Divers procédés offrent la possibilité de tirer des produits végétaux (maïs, colza , canne à sucre, betterave ), voire de déchets organiques , des combustibles utilisables dans les moteurs à explosion de type diesel ou des chaudières .
Les fermentations éthylique et méthylique Le processus de fermentation alcoolique par des levures est d'usage très ancien.
Il transforme des jus sucrés et produit de l'éthanol (alcool éthylique) ou du méthanol (alcool méthylique) selon la nature des micro organismes employés et des produits de départ .
Après épuration (élimination du gaz carbonique et des composés soufrés), éthanol et méthanol peuvent être utilisés comme carburants dans des moteurs adaptés En 1979, le gouvernement brésilien lança un programme de subvention à l'alcool de canne à sucre qui fut un échec, en raison du coût élevé de l'éthanol produit (deux à trois fois plus cher que les produits pétroliers traditionnels).
Mais le Brésil a relancé l'idée de la canne à sucre, associée au colza et à un autre procéd é de fabrication.
Les États-Unis produisent du biocarburant à partir de maïs , tandis qu'en France l'usage de carburants à base de betterave ou de colza est autorisé depuis 1988 .
Le mélange d'essence et de biocarburants (10 à 20 % du total) est une possibilité intéressante, permettant de diminuer la consommation
Ainsi , le Diester (appe llation commerciale, acronyme de diesel et ester) est obtenu à partir du colza et du tournesol (ici une usine de fabrication de Diester) .
Mélangé au gazole au taux de 5 %, il peut être utilisé sans modification dans les moteurs diesel de faible puissance et dans les chaudières de chauffage central.
Pour les installations de grande puissance, le taux de mélange peut atteindre 50 %.
Ce carburant ne dégage pas de soufre lors de la combustion, et la quantité de fumées rejetées est réduite de moitié par rapport au gazole pur.
L'usage du Diester se répand en Europe ; le parc automobile municipal de plusieurs villes françaises utilise d'ores et déjà ce carburant Les autres transformations bi0.
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