TPE SUR LE SOMMEIL
Publié le 21/08/2012
Extrait du document
La mélatonine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l'hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques*, et d'un certain point de vue, de pratiquement l'ensemble des sécrétions hormonales, chez l'homme, chez tous les mammifères et semble-t-il chez la plupart des espèces animales complexes. Cette neurohormone* est synthétisée à partir d'un neurotransmetteur, la sérotonine, qui dérive elle-même du tryptophane, un acide aminé essentiel. Elle est sécrétée par la glande pinéale (dans le cerveau) en réponse à l'absence de lumière. Cette hormone se déclenche donc en l’absence de lumière, ce qui explique les difficultés que l’on éprouve à dormir avec une lumière allumée. Cela expliquerait aussi les fréquents cas de dépression hivernale que l’on trouve dans les pays polaires, à l’hiver long aux nuits longues. La mélatonine se déclencherait trop souvent et plongerait le sujet dans un état de fatigue prolongée, facilitant la baisse de moral. Elle est aussi utilisée aux Etats-Unis pour traiter l’insomnie, et agit aussi contre le stress. Le sommeil est aussi du a l'activation de mécanisme propre à lui même. A l'intérieur du noyau du tronc cérébrale, des neuro-transmetteurs sont « fabriqué « puis sécrété dans l'ensemble du cerveau. Chacun d'entre eu a un rôle bien précis. Par exemple, la sérotonine s'accumule dans certaines régions du cerveau durant l'éveil, et contribue donc à l'arrivée du sommeil mais influence également l’humeur. La dépression ou l’anxiété peuvent ainsi provoquer des troubles du sommeil. La sérotonine joue aussi un rôle important dans le sommeil parce qu’elle sert à fabriquer la mélatonine. Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur : il freine la transmission des influx nerveux. Il contribue à l’apparition du sommeil en diminuant l’action des neurones excitateurs. Les somnifères comme les benzodiazépines ou les nouveaux hypnotiques agissent en potentialisant l’action du GABA. La noradrénaline, le glumate et l'histamine, par contre, contribue à maintenir l'éveil, mais une fois l'individu endormi, ils sont totalement silencieux.
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Durant chaque cycle, le cerveau émet des ondes qui correspondent à ces différentes phases qui sont :L'endormissementLe sommeil lentLe sommeil paradoxalLa latence
Caractéristiques des différentes phases du sommeil :Endormissement5 à 10 minutesVous ressentez l'engourdissement et vousvous détendezSommeil lent très Léger( I )10 minutesVous éprouvez une sensation deflottement mental.
Le cœur et larespiration ralentissentSommeil lent léger( II )20 minutesVous entendez encore mais vous necomprenez plusSommeil lent Profond( III )30 minutesVous êtes coupé du monde extérieur.
Lerelâchement musculaire est total
Sommeil lent très Profond( IV )40 minutesVous êtes dans la phase du sommeil leplus intense, réparateur de la fatiguephysiqueSommeil paradoxal10 à 15minutesVous rêvez.
Votre cerveau recharge sesbatteries et enregistre ce que vous avezappris dans la journéeLatence
Vous vous réveillez ou vous repartezpour un nouveau cycle de sommeil
Il est clair que chaque phase de sommeil a des caractéristiques qui lui sont propres et qu'elles sont toutes dépendantes les unes des autres.
Il faut donc un mécanismequi permette de sombrer dans le sommeil puis de passer d'une phase à une autre et enfin de basculer dans l'éveil.
C'est à dire un régulateur de sommeil capable denous pousser à l'endormissement puis au réveil selon le rythme circadien.
II/ Mécanisme physiologique d'endormissementa) les structures cellulaires impliquées
Les structures nerveuses impliquées dans la régulation du sommeil, se situent essentiellement à la base du cerveau, dans le tronc cérébral.*La régulation de l'éveil, vitale pour la survie, mets en jeu plusieurs structures redondantes.
Aucune des structures décrites, prise séparément, n'est indispensable àl'activation corticale.Mais trois structures cérébrales qui envoient des projections au cortex sont suffisantes au maintien de la désynchronisation de l'EEG propre à l'éveil.
On les désignesouvent comme le « réseau exécutif de l'éveil ».
Il s'agit de l'hypothalamus postérieur, du télencéphale basal et de la partie intra-laminaires du thalamus.
La stimulation de l'hypothalamus postérieur produit un état d'éveil comparable à celui que l'on obtient par la stimulation de la formation réticulée du tronc cérébral.L'activité de l'hypothalamus postérieur diminue d'ailleurs naturellement au cours du sommeil, relâchant alors moins d'histamine, une molécule utilisée commeneurotransmetteur par l'hypothalamus postérieur.
Les antihistaminiques que l'on prend contre les manifestations allergiques provoquent d'ailleurs une certainesomnolence en diminuant l'activité de l'histamine.
b) message nerveux induisant le sommeil:
La mélatonine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l'hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques*, et d'uncertain point de vue, de pratiquement l'ensemble des sécrétions hormonales, chez l'homme, chez tous les mammifères et semble-t-il chez la plupart des espècesanimales complexes.
Cette neurohormone* est synthétisée à partir d'un neurotransmetteur, la sérotonine, qui dérive elle-même du tryptophane, un acide aminéessentiel.
Elle est sécrétée par la glande pinéale (dans le cerveau) en réponse à l'absence de lumière.
Cette hormone se déclenche donc en l'absence de lumière, ce qui explique les difficultés que l'on éprouve à dormir avec une lumière allumée.
Cela expliquerait aussiles fréquents cas de dépression hivernale que l'on trouve dans les pays polaires, à l'hiver long aux nuits longues.
La mélatonine se déclencherait trop souvent et.
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