Devoir de Philosophie

Tpe sur le hooliganisme

Publié le 04/09/2012

Extrait du document

Quand on fait 4 ou 5 fights dans la saison, on est content ! Car les clubs contre qui on peut organiser des fights ne sont pas nombreux : Paris, Lille, Nancy, Metz... Des clubs qui ont des groupes d’indépendants et surtout en qui on peut avoir confiance car on sait que la fight sera réglo, qu’il n’y aura pas de débordements, pas de mecs armés... Contre Saint-Etienne par exemple, on n’organise jamais de fights, la haine est trop forte et ça pourrait vraiment dégénérer. Je n’ai pas envie qu’il y ait un mort et me retrouver pour 30 ans en tôle. Pareil avec les Niçois, on refuse de sa battre contre eux car ils se battent avec des armes. Pourtant, cette année, on s’est battus contre eux mais ce n’était pas programmé. Le conflit a démarré par hasard. C’était le 15 septembre 2007. Ce jour-là, on allait soutenir l’OL à Metz. On était une cinquantaine d’indépendants dans un bus Et on s’est arrêtés faire une pause sur une aire d’autoroute à Beaune. Mais là, on est tombés nez à nez sur des ultras niçois qui allaient supporter leur équipe à Auxerre, et qui faisaient le plein ! Quand ils ont vu des Lyonnais, ils se sont précipités. On est alors descendus, et comme on était bien plus nombreux qu’eux, on les a assiégés dans leur bus, on a pété toutes les vitres et on leur a piqué leur bâche. Dans le code ultra, perdre sa bâche où il y a le nom de son groupe, c’est ce qu’il y a de pire. Résultat, depuis, avec les Niçois, c’est très tendu. Ils sont même venus nous provoquer lorsqu’on a joué à Monaco le 15 mars, et on s’est battus sur une plage du Cap-d’Ail. Avec des pierres, des lance-fusées... Typiquement la bagarre qui ne me plaît pas, où je ne prends pas mon pied. Moi, je veux me battre à mains nues, comme un homme.

« Dans ces pays, beaucoup de jeunes sont de plus en plus marqués par le fascisme.

Un endroit public comme le stade de football leur permet de manifester leuridéologie.Par exemple, lors du match à Lens en 1998, les hooligans ont causé de nombreux incidents dans les rues de la ville.

On a remarqué qu'ils étaient politisés et qu'ilsmontraient leur très forte attirance pour la doctrine hitlérienne.En Italie aussi, au début des années 1970, les groupes Ultras semblent être des éléments de rassemblement de partisans extrémistes, qu'ils soient de gauche ou dedroite.De nos jours, les supporters ne cachent pas leur idéologie et la montrent clairement par les drapeaux nazis, croix celtiques et portraits de Benito Mussolini. • Racisme : Cette tendance pour l'extrême droite engendre de la xénophobie et du racisme. Actuellement, c'est en Italie que le racisme semble le plus présent dans les stades de football.

Certains supporters de la Lazio de Rome sont réputés pour êtrexénophobes et violents envers les étrangers. Lors de la saison 1999-2000, le football italien a été perturbé par des événements racistes.

Le 30 janvier 2000, lors du match Lazio - Bari, les supporters locaux ontdéployé une immense banderole où il était écrit "Honneur au Tigre Arkan".

Ce slogan faisait allusion à Raznatiovic Arkan, commandant d'une milice serbe, ultranationaliste et criminel de guerre assassiné une semaine auparavant. Dans les mois suivants, le noyau dur de la Lazio a sifflé les joueurs de peau de couleur différente des équipes adverses. Aujourd'hui, cette situation paraît très préoccupante et on se doit d'y réagir. 3) Causes L'un des principaux facteurs à l'origine du hooliganisme réside dans le désir de gagner du prestige à la fois au sein du groupe et par rapport au groupe rival.

Lafréquence de la violence semble être fortement liée aux relations existant entre les deux groupes de supporters: lors de rencontres entre deux clubs à risques, laviolence est deux fois plus grande que dans les rencontres entre un club à risque et un club qui ne l'est pas.

Pourtant, les rencontres entre deux clubs réputés sansrisques se caractérisent souvent par une violence étonnante lorsque des supporters extérieurs sont présents.

Il semble que les risques de violence soient à leurmaximum si le rapport de forces est incertain. La rivalité entre différents groupes peut avoir des racines historiques et procéder de rivalités non liées au football telles que l'hostilité entre des régions ou des villes.Par le biais des confrontations à l'occasion de matches de football, de nouvelles rivalités peuvent naître ou d'anciennes peuvent se ranimer.La violence particulière qui marque les rencontres entre deux clubs à risque n'est pas le seul élément donnant à penser que la rivalité est une cause plausible de laviolence des supporters.

On peut en voir une autre illustration dans le fait que la violence (notamment celle entre supporters, qui est la forme la plus courante)commence souvent sans cause préalable évidente et que les différents groupes de supporters se donnent manifestement beaucoup de mal pour entrer en contact, en selançant fréquemment des défis.

En outre, la manifestation de la violence est vécue par les supporters comme quelque chose d'«amusant», d'«excitant». Le fait que les buts marqués qui donnent l'avantage à une des équipes sont suivis d'actes de violence qui peuvent être le fait tout autant des supporters de l'équipe quia gagné que de ceux de l'autre équipe vient également étayer cette théorie de la rivalité.Seule une petite partie des nombreuses provocations est suivie de violence.

Les provocations (qui consistent en injures et en menaces) semblent servir davantage dedémonstration d'harmonie interne.Parfois, l'application de mesures policières est aussi suivie d'actes de violence mais presque exclusivement entre les supporters concernés et les forces de police (etdans une faible mesure contre des biens). II) Le hooliganisme à travers l'Europe A) La France Les Hooligans français ne sont pas particulièrement craints en Europe.

Les supporters français ont provoqués de rares incidents lors de leurs déplacements enEurope.

En revanche sur le sol national certains groupes tentent de semer la terreur Les IBR lors d'un PSG-OM Les IBR paris (Indépendants Boulogne Rouge) représentent le plus grand mouvement hooligan de l'hexagone depuis longtemps dans les années 90 les principauxgroupes a Boulogne étaient le « Pitbull korps », les « Flybirds »et l' « army kops ».c'est groupes étaient très organisés.

Les stéphanois étaient eux aussi craint dans leurstade.On garde en mémoire les meinau boys, les Nantais, les Lillois, (keppers et DVE) et les hools Lyonnais.

Les marseillais pourraient faire parti de ce groupe à cause deleur violence mais ils n'ont jamais eu pour objectif d'être des hooligans. En France il n'y a pas réellement de hooligan connus, bien que certains soient des habitués des commissariats.

Mais on peut toutefois retenir les noms de quelquesindividus qui se sont illustrés tant au niveau national qu'européen.

Julien T.

du PSG est le hooligan français le plus connu.

De même Fabian G.

est aussi considérécomme l'un des chefs de file du mouvement en france.

En effet, il y a trop de disparités entre les groupes français pour pouvoir établir un réel « model ».Par contre onpeut affirmer que les hooligans du nord de la France ont plutôt une tendance anglo-saxonne (crânes rasés, bombeurs, tatouage...) alors que ceux du sud sont plusproche de l'esprit italien et n'ont aucun caractère particulier.

Cependant les hooligans français restent toutefois beaucoup moins dangereux que les anglais. B) L'Angleterre Exemple de hooligans anglais L'Angleterre fut le berceau du hooliganisme et, de nos jours elle reste maîtresse dans ce domaine.

Les hooligans Anglais existent dans tout le pays.

Les plus connus etles plus craints sont à Londres, ils siègent à Millwall ainsi qu'à Chelsea avec les célèbres head hunters.

Les derbys Londoniens sont toujours l'occasion pour cesgroupes de s'affronter.

Liverpool a connue les pires événements causés par des hooligans : bien évidement le plus connu est le drame du Heysel lors de la finale de lacoupe des champions en 1986.

En effet, 39 personnes trouvèrent la mort et 600 furent blessés à cause des hooligans de liverpool.

Les Hooligans de Manchester quin'existent plus aujourd'hui ont connus leurs heures de gloires dans les années 1980.

Les hooligans de Manchester étaient la « RED ARMY » qui suivait ManchesterUnited dans tout le pays mais aussi dans toute l'Europe.

Dans les années 1980 ces hooligans de Manchester avaient dégradés la ville de Turin dans le cadre de lademi-finale de la coupe d'Europe.

Les hooligans de Leeds sont eux aussi très respectés tant sur leur sol qu'en Europe ou ils firent parler d'eux à plusieurs reprises.Hormis ces principaux groupes de supporters toute l'île est remplie de petits groupes secondaires.

L'Angleterre a connus de terribles hooligans comme Terence Last. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles