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TPE: SPORT ET MÉDECINE DU SPORT

Publié le 03/04/2012

Extrait du document

• La compétition ne peut être autorisée que par des médecins spécifiquement autorisés à le faire (actuellement, les titulaires du C.E.S. de Biologie et Médecine du sport), lesquels, après examen, signent un document de " licence ,, qui spécifie le sport visé et qui n'est valable qu'un an. • Les sujets sont classés en catégories par tranches d'âge dont le nombre et les lim ites sont fixés par les fédérations et varient quelque peu selon le sport considéré. De façon générale, les vétérans , sont des sujets âgés de 35 ans et plus. Tout passage à une classe supérieure (surclassement, voire double surclassement) dans un sport donné ne peut être autorisé que par un médecin habilité.

« compréhension et la relation directe et réci­ proque avec le monde .

L'hygiène du corps en est, sans doute, une des composantes principales, limitée aux contacts que nous avons avec ce monde, aux mouvements qui nous font nous y mouvoir et aux actions phy­ siques qui nous y rattachent.

L'hygiène physique concerne ces deux derniers domaines d'activité et, donc, la physiologie du système neuro-articulaire.

Il est normal que l'amour de la marche, de la gesticulation, du mouvement en général, soit spontané et procure, en soi, un certain plaisir .

En cas d'immobilisation , les muscles, longtemps inactifs, s'atroph ient.

Tout alitement un tant soit peu prolongé, à l 'occasion d 'un traumatisme par exemple, nécessitera une reprise progressive de la motricité vo lontaire .

ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORT Ces termes recouvrent l'ensemb le des activités ludiques ou compétitives, individuelles ou col­ lectives.

A- L 'ÉDUCATION PHYSIQUE SCOLAIRE 1} Historique et évolution de la conception Elle est née à Athènes au v< siècle de notre ère avec la gymnastique, magnifiant le corps dans un culte platonicien du Bien ; le gymnase n'accueil lera les activités intel lectuelles que dans un deuxième temps.

Sous cette forme, l'éducation physique devait être abandonnée par les Romains au bénéfice des bains, pour bientôt être condamnée par l'Église .

L a Renaissance (on se souviendra de Rabelais et de son bon Gargantua ) lui redonnera un nouvel mais éphémère éclat théoriq ue et pratique.

Si l'on fait exception de J.-J.

Rousseau, cas isolé mais remarquable de clarté, qui prône l'éduca­ tion naturelle (co urse , saut, lutt e) en écartant les exercices comme l'escrime, il faudra pratique­ ment attendre le x1x • siècle pour que l'éducation physique, partie intégrante du programme éducatif scolaire et, par éclipses, de la manipulation des foules, s'installe de nouveau dans la perspective culturelle du temps .

La Prusse offre un exemple schématique avec l'œu vre de Jahn et le mouvement du Turnen qui, dans un esprit de revanche nationale, développe, à partir de 1816, tout un programme de gymnas­ tique de plein air incluant ou introduisant la plu­ part des disciplines modernes afin de déve­ lopper précisément, en même temps que l'amour de la terre allemande où la jeunesse se meut, l'esprit d'audace et de combativité dans l'élan exaltant vers la communauté et l'entraîne­ ment collectif.

La gymnastique suédoise, avec Lin g, à la même époque, et po ur des motivat i ons semblables, v i­ sera vo lontiers des buts sanitaires, voire thérapeu­ tiques .

Sa diffusion sera planétaire, comme celle de la gymnastique d'H ébert, qui veut, lui, réap­ prendre à l'homme l es gestes naturels.. »

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