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TPE: MAI 68, La révolte étudiante

Publié le 19/08/2012

Extrait du document

G. Pompidou rentre d’Afghanistan et convainc immédiatement le gouvernement de De Gaulle, d’accepter les trois revendications. Il l’annonce le soir même à la télévision : la Sorbonne est rouverte, les étudiants libérés, les forces de police du Quartier latin sont évacuées. On sait que De Gaulle a qualifié cette situation comme : « Ce n’est pas du De Gaulle, c’est du Pétain. «. Comme beaucoup l’avait remarqué, si cette annonce avait été faite deux jours plus tôt, elle aurait stoppé le mouvement de mai 68. Or, la nuit des barricades est bien arrivée, et a donné de l’ampleur au mouvement : l’opinion est du côté des étudiants et donne de l’ampleur à leurs revendications -13 mai : (10 ans après la fin de la IV République et l’arrivée au pouvoir de Charles De Gaulle, on entendra dans les rues « 10 ans, ca suffit ! «) Manifestation décisive et de taille, entre 600 000 et un million de manifestants (étudiants+syndicats) défilent devant les dirigeants de la gauche, Mitterrand, Mendès France, des responsables communistes. Cohn-Bendit témoignera plus tard « qu’il a eu du plaisir à défiler devant toutes ces crapules staliniennes. « Réouverture de la Sorbonne, les étudiants y entrent pleins de joie, des orchestrent y joue. Cela annonce le début de la grève ouvrière. « Les choses sérieuses se passent ailleurs «.

« processus qui s'est enclenché.

En effet, la réunion de la veille prouve que la révolte est lancée et trop vraie, trop importante pour être stoppée.

Elle est sous le signe dela contestation libertaire et juvénile de la société des années soixante.-5 mai : Condamnation à 2 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de quelques étudiants arrêtés le vendredi, lors des émeutes.

L'évacuation des forces depolice, la réouverture de la Sorbonne et la libération des emprisonnés sont les trois revendications du mouvement étudiant.-6 mai : Daniel Cohn Bendit et quelques-uns de ses camarades sont appelés a passer devant le conseil de discipline de l'Université de Nanterre, qui siège à laSorbonne.

Is sont, bien sur, soutenus par tous les étudiants et un grand nombre de professeurs.

On sait que George Pompidou, absent au début des émeutes étudiantes,Louis Joxe, le premier ministre qui remplace Pompidou lors de son absence et qui compte plusieurs de ses fils au rang des étudiants révolutionnaires, ou encore leministre de l'intérieur, Christian Fouchet, ne sont pas du même avis que De Gaulle.

En effet, Le Président ordonne de « mater » les événements, Il faut savoir que DeGaulle, comme beaucoup de politiciens de l'époque n'avaient pas saisit l'importance de la révolte.

Donc la décision de « combattre l'émeute » a été prise dans unecontradiction.

En guise de réponse à une omniprésence des policiers dans les rues du Quartier Latin, près de trois mille étudiants manifestent encore plus violemment,font des barricades, jets de pavés.

Il faut noter l'importante censure que subissent les reporters, présents lors des émeutes, mais à qui ont a refusé l'autorisation depublication.

On sait aussi que tous les journaux de l'époque prenait le parti de la jeunesse.-7 mai : Le cartel qui a prit la tête du gouvernement, Cohn-Bendit, Krivine, Geismar et Sauvageot appellent à manifester chaque jour pour l'obtention de leurs troisrevendications initiales.

Un nouveau rassemblement est prévu en un lieu et une heure qui vont devenir rituel, Place Denfert-Rochereau, 18h30.Les rangs grossissent,à tel point qu'on compte vingt mille manifestants contre quelques milliers de policiers, leur refusant l'accès au Quartier Latin.

L'agitation gagne la province : Nantes,Toulouse ; Lyon, Clermont-Ferrand, Dijon, Lille votent la grève illimitée.

Des sondages indiquent que 65% des personnes interrogées estiment les revendicationsjustifiées.-8 mai : Les négociations n'aboutissent pas à cause de De Gaulle, qui maintient sa politique de fermeté à l'égard du mouvement.

Il a même été reproché au ministrede l'Education Nationale d'avoir voulu rouvrir la Sorbonne.

Une manifestation a lieu le soir, sans résultat, la Sorbonne reste fermée.-9 mai : Simple « sit-in » inoffensif organisé aux portes de la Sorbonne, appel a la manifestation le 10 mai-10 mai : Nuit des barricades, 30 000 personnes se rejoignent dans le Quartier Latin, d'énormes barricades en pavés se construisent.

Des négociations ont lieu entreDaniel accompagné d'un petit groupe de professeurs et le recteur de la Sorbonne.

Le gouvernement est face à un dilemme : soit il laisse les rues de Paris en l'état, avectoutes ses barricades, soit il fait évacuer les rues bondées au en payant un prix humain et politique important.

Dans tous les cas, il sera perdant.

Du côté étudiant,l'ambiance est festive et joyeuse, rien de militaire, les riverains dînent avec les étudiants malheureusement l'ordre est donné aux policiers de dégager les barricades.Commence, un combat acharné.

Les barricades sont prises, les manifestants retranchés dans Normal Sup et dans les immeubles des rues avoisinantes dont lespropriétaires ouvrent garde-manger et portes grandes ouvertes.

Les réactions violentes des policiers sont de plus en plus fréquentes, ils en viennent même à recevoirdes lettres du préfet de Police : « il est interdit de frapper un homme à terre.

».-11 mai : La population française qui se réveille le matin du 11 mai est choquée par la tournure que les événements ont pris cette nuit là, c'est pourquoi l'opinion serange définitivement du côté des étudiants, scandalisée par la violence policière.

Le parti communiste et la CGT appellent à la grève générale le 13 mai.

« Lemouvement de mai sort du ghetto étudiant et du Quartier latin.

».G.

Pompidou rentre d'Afghanistan et convainc immédiatement le gouvernement de De Gaulle, d'accepter les trois revendications.

Il l'annonce le soir même à latélévision : la Sorbonne est rouverte, les étudiants libérés, les forces de police du Quartier latin sont évacuées.

On sait que De Gaulle a qualifié cette situation comme: « Ce n'est pas du De Gaulle, c'est du Pétain.

».

Comme beaucoup l'avait remarqué, si cette annonce avait été faite deux jours plus tôt, elle aurait stoppé lemouvement de mai 68.

Or, la nuit des barricades est bien arrivée, et a donné de l'ampleur au mouvement : l'opinion est du côté des étudiants et donne de l'ampleur àleurs revendications-13 mai : (10 ans après la fin de la IV République et l'arrivée au pouvoir de Charles De Gaulle, on entendra dans les rues « 10 ans, ca suffit ! ») Manifestationdécisive et de taille, entre 600 000 et un million de manifestants (étudiants+syndicats) défilent devant les dirigeants de la gauche, Mitterrand, Mendès France, desresponsables communistes.

Cohn-Bendit témoignera plus tard « qu'il a eu du plaisir à défiler devant toutes ces crapules staliniennes.

» Réouverture de la Sorbonne,les étudiants y entrent pleins de joie, des orchestrent y joue.

Cela annonce le début de la grève ouvrière.

« Les choses sérieuses se passent ailleurs ».{text:soft-page-break}Les changements après Mai 68, la vie étudiante aujourd'hui.-Loi Edgar Faure:de novembre 1968 marque une rupture dans l'enseignement français en intégrant des revendications de mai 68 et notamment la participation à lagestion des établissements de tous les acteurs de l'enseignement et la facilitation de l'interdisciplinarité.

La loi ‘'Edgar Faure'' chamboule ces anciennes structures‘'facultaires'', et l'on va assister à la naissance de vraies ‘'universités"En France, la majorité civile passe de 21 à 18 ans le 5 juilletEn effet, durant Mai 68, cet âge légal, à partir duquel une personne devient pleinement capable de faire valoir ses droits, a été jugé trop tardif.

C'est le présidentValéry Giscard d'Estaing qui fera voter cette reforme durant son septenat, de même que pour d'autres réformes modifiant en profondeur la société française.Loi Veil (loi sur l'IVG): La dépénalisation de l'avortement et l'encadrement légal de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) se firent en 1975, à l'époque oùSimone Veil était ministre de la Santé du Gouvernement Chirac sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.

Cette loi fut voté nottement après le procès Bobigny:Ce procès eut lieu en octobre et novembre 1972 à Bobigny (Seine-Saint-Denis), fut un procès politique de l'avortement en France.

Cinq femmes y furent jugées : unejeune fille qui avait avorté après un viol, et quatre majeures, dont sa mère, pour complicité ou pratique de l'avortement.

Ce procès, dont la défense fut assurée parl'avocate Gisèle Halimi, eut un énorme retentissement et contribua à l'évolution vers la dépénalisation de l'IVG.La mixité se généralise pendant les années 1960, et davantage grace aux évenements de Mai 68.

A la fin des années 1960, presque toutes les écoles primaires sontmixtes.

En 1967-1968, les classes distinctes de garçons et de filles ne subsistent que dans les grosses écoles.La mixité s'étend dans les lycées au cours des années1970.

Les décrets d'application du 28 décembre 1976 de la loi dite « Haby »du 11 juillet 1975 rendent la mixité obligatoire dans l'enseignement primaire etsecondaire.Après 1968, la mise en vigueue de bourses d'études permets aux étudiants de disposer d'une somme afin de financer leurs études.

C'est par le biais de l'éducationnational que les élèves fréquentant des colleges, lycées ou enseignement supérieur peuvent bénéficier de ces bourses.A propos des aides au logement pour les étudiants: Durant Mai 68 a eu lieu une véritable crise du logement pour les étudiants.

De nos jours, la plupart des étudiantslocataires peuvent bénéficier d'une aide versée par la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) qui est destinée à couvrir partiellement leur loyer.Aujourd'hui les étudiants bénéficient d'une mutuelle étudiante qui est obligatoire pour tout élève scolarisé.

Les jeunes d'aujourd'hui ont une véritable sécurité sociale.De même, de nos jours les banques proposent des prêts "spécial étudiants" allant jusqu'à 50 000 €.

Les remboursements s'effectuent après la fin de la période d'études.Le crédit peut être une solution pour les étudiants afin de financer leurs études ou leurs autres projets, d'autant que le statut d'étudiant vous donne aujourd'hui accès àdes conditions spécifiques plutôt avantageuses proposées par les banques.-La mise en place de la « carte étudiant » permet au jeunes de bénéficier d'avantages notamment dans les entrées des musées, expo...Pour conclure, il a fallut six semaines de désordre à la France pour passer des pantalons gris aux pantalons roses, de la répression sociale et sexuelle des années 50 àla liberté sociale et sexuelle et … à la confusion des années 70 (et suivantes).

Les étudiants français qui se trouvaient sur les barricades de la Rive Gauche ont pensé -entre autres choses - qu'ils se révoltaient contre la qualité-même d'être français.

En fait, ils se comportaient d'une façon française classique.Peut-être parce que c'était un événement tellement français, les commentateurs français tendent, jusqu'à ce jour, à traiter mai 68 comme un phénomène purementfrançais.

En lisant certaines analyses françaises sur 1968 - favorables comme défavorables - on pourrait avoir l'impression que la révolte étudiante de mai, à elleseule, a créé le monde d'après les années 70, de tolérance et d'individualisme, de libre-pensée et de consumérisme.. »

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