TPE : L'évolution des paysages de Compiègne de la Seconde Guerre Mondiale à aujourd'hui
Publié le 21/08/2012
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Jean Legendre fait appel à Jean Philippot dès 1960 pour mettre en application le plan de masse défini par l'étude Biset, divisé en trois secteurs : A, B et C, appelés respectivement en 1966 : La Victoire, Les Jardins et Le Clos des Roses. Le projet en cours est moins original que souhaité et le manque de moyens financiers impose l'agrandissement en B et C : 3200 logements sont prévus au lieu de 2500. La réalisation se fait durant les années 60. Le Clos des Roses démarre avec le programme des rapatriés d'Algérie en Juin 1961 et La Victoire s'achève en 1970. La Zone d'Aménagement Concentrée de Royallieu, créée en 1972, accueille rapidement 1000 logements. Cela entraine une transformation de la société compiégnoise. Le constat fait entre le nouveau Compiègne et le centre historique est stupéfiant. Compiègne devient une ville neuve aux liens sociaux renouvelés : le nombre de logements double et passe de 6178 en 1954 à 13556 en 1975, puis est accru de 2953 entre 1959 et 1968, et de 3829 entre 1968 et 1975 ; le parc immobilier construit après 1948 possède 75% d'HLM contre 50% auparavant. La greffe urbaine pose toutefois des problèmes car le nouveau Compiègne et la vieille ville se distinguent facilement. L'urbanisation linéaire sur 10 kms pose la question de la centralité alors que le centre historique se dégrade.
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Compiègne est confrontée à la crise du logement à cause de la forte croissance démographique des années 50, ce qui aggrave les problèmes de reconstruction.Une fois l'achèvement complet de l'Eglise Saint-Paul-Des-Sablons par la construction des bâtiments de la Glacière avec ses murs en pierres, ses toits en ardoises, sesgrandes baies vitrées, ainsi que d'un centre commercial, tous ornés de bas et hauts reliefs, est bâti un nouveau quartier, appelé La Victoire en 1960.
Entre 1954 et1959, 397 logements sont construits.
C'est pour cela que la municipalité prévoit une urbanisation massive et rapide.Le 15 avril 1960, Pierre Sudreau, ministre de la construction, arrête la création d'une nouvelle ZUP de 84 hectares à coté de l'ancien Compiègne.La municipalité créé en Novembre 1964 une ZAA au Clos des Roses.
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Jean Legendre fait appel à Jean Philippot dès 1960 pour mettre en application le plan de masse défini par l'étude Biset, divisé en trois secteurs : A, B et C, appelésrespectivement en 1966 : La Victoire, Les Jardins et Le Clos des Roses.
Le projet en cours est moins original que souhaité et le manque de moyens financiers imposel'agrandissement en B et C : 3200 logements sont prévus au lieu de 2500.
La réalisation se fait durant les années 60.
Le Clos des Roses démarre avec le programmedes rapatriés d'Algérie en Juin 1961 et La Victoire s'achève en 1970.La Zone d'Aménagement Concentrée de Royallieu, créée en 1972, accueille rapidement 1000 logements.
Cela entraine une transformation de la sociétécompiégnoise.Le constat fait entre le nouveau Compiègne et le centre historique est stupéfiant.
Compiègne devient une ville neuve aux liens sociaux renouvelés : le nombre delogements double et passe de 6178 en 1954 à 13556 en 1975, puis est accru de 2953 entre 1959 et 1968, et de 3829 entre 1968 et 1975 ; le parc immobilierconstruit après 1948 possède 75% d'HLM contre 50% auparavant.La greffe urbaine pose toutefois des problèmes car le nouveau Compiègne et la vieille ville se distinguent facilement.
L'urbanisation linéaire sur 10 kms pose laquestion de la centralité alors que le centre historique se dégrade.Aussi afin d'accéléré la tertiarisation de l'économie compiégnoise, la municipalité créé la Zone d'Activités Tertiaire de Mercières en 1963 puis la Zone d'ActivitéTertiaire de Royallieu en octobre 1968.
II/ Années 1970-1980 : Un virage tertiaire et commercial, la Technopole
1) 1970 : Un grand Compiègne
L'arrêt préfectoral du 10 décembre 1970 fonde le syndicat à vocation multiple de Compiègne qui est une ville intéressée.La région de Compiègne est retenue comme zone d'appui par les aménageurs du bassin parisien et propose à la ville un pari sur l'avenir : 15 000 habitants en 2000.Jean Legendre propose de donner à la collectivité un implant de modernisation et d'équipements, un schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme dans la limitedes moyens financiers disponibles.
Jean Legendre[pic]
Le 30 décembre 1970, le SIVOM (= Syndicat Intercommunal à Vocation Multiples, qui regroupe 14 villes dont Compiègne, la Croix St Ouen, Le Meux, Jaux,Venette, Margny les Compiègne, …) est créé, présidé par Jean Legendre, ainsi que cinq commissions chargées de l'aménagement et de l'urbanisme.[pic]
Le SIVOM ajoute la Zone Commerciale de Venette en mai 1971 et la Zone d'Activité de Choisy au Bac en juin 1973.
Les entrepôts en 1971 et la chambre descommerces en 1972 s'installent dans la ZIN.
Les nouvelles zones sud accueillent les archives de la Société Générale en 1972 ainsi que les assurances de créditNamur en 1975.En 1975 se fait aussi l'ouverture du pont-sud et surtout la programmation d'un pôle commercial périphérique, destiné à renforcer l'emploi tertiaire insuffisant etl'activité régionale de Compiègne.
Est provoquée une bipolarisation de l'agglomération et donc un déséquilibre qui oppose la rive gauche urbaine à la rive droitepériurbaine ; la vieille ville au nouveau Compiègne.Enfin la conjoncture se retourne : les activités économiques sont en récession.
2) 1972 : L'Université dans la ville
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Le 2 octobre 1972, Olivier Guichard, ministre de l'Education nationale, signe l'accord de la construction de l'Université de Technologie de Compiègne (UTC).
Ceprojet organise l'établissement en université, qui comprend trois secteurs d'ingénierie (= ensemble des études encadrant la conception et la réalisation d'un projetindustriel) dont le génie mécanique, le génie biologique et le génie chimique.Compiègne participe à un double mouvement :D'une part, Jérôme Monod, délégué général à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale, retient le 28 octobre 1969 la création d'une université àCompiègne comme l'une des trois grandes interventions du domaine publique dans le Bassin Parisien.
9000 étudiants font leur rentrée en 1980-1985.D'autre part, cela permet à la ville de savoir si elle est apte à accueillir un enseignement supérieur de haute qualité.A l'échelle de Compiègne, le SDAU, approuvé le 8 mars 1973, veut faire du centre de Compiègne, un centre fort franchissant l'Oise, ce qui nécessite la constructiond'un second pont urbain entre le boulevard Gambetta et la prairie de Venette ainsi que la rénovation et la restructuration des rives.Mais des contraintes empêchent la réalisation de ce projet : un manque de surface avec seulement 34 hectares disponibles, et la libération souhaitée des terrainsmilitaires arrêtent l'implantation du centre universitaire à Royallieu et étend la ville sur la rive gauche dès décembre 1969.En 1973, un premier bâtiment est inauguré à Royallieu, mais la livraison du futur centre Benjamin Franklin, place Jean Mermoz, tarde.
Les pionniers (= nouveauxétudiants) effectuent leur première rentrée universitaire le 17 septembre 1973.
3) 1975-1985 : Emergence d'une technopolis
Entre 1975 et 1982, l'expansion démographique se ralentit fortement, alimentée exclusivement par la natalité.
Le nombre de chômeurs double entre 1979 et 1982.Les problèmes de transit sont résolus par l'aménagement d'un second pont sur l'Oise et la déviation sud dès 1975.
Les liaisons internes et l'accès au centre-ville sontfavorisés par la création de la ZAC de Mercières-centre, l'instauration de la gratuité des Transports Urbains Compiégnois (TUC) et l'aménagement de sentierspiétonniers et de pistes cyclables à travers les espaces verts.
Les opérations de restauration d'abord privées puis publiques se multiplient.
Les premières portentd'abord exclusivement sur l'habitat.
Les secondes concernent surtout les monuments (Cloître St Corneille, Chapelle St Nicolas).En 1978 s'achève la mise en place de l'UTC.A partir de 1985, l'adoption d'un « projet de quartier » gonfle et accélère la réhabilitation privée du centre notamment des rives de l'Oise, à des fins résidentielles..
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