TPE: LES CYCLONES

« Évacuation des maisons dans un rayon de 8 à 16 km des côtesLes différents effets d'un cyclone sont donc :Les vents :Les cyclones sont, avec les séismes, les phénomènes naturels les plus destructeurs.

On estime l'énergie en jeu à 5 bombes atomiques type Hiroshima par seconde.Beaucoup de dégâts sont dus au vent, qui dépasse souvent 250 km/h : 305 km/h en vent moyen soutenu pour Tip(1979), Camille(1969) et Allen (1980), 260 km/hpour Hugo.

Le record du cyclone Nancy, 340 km/h, en 1961, au large des Philippines, ne serait pas homologué.

Et les rafales sont souvent plus fortes ! Rappelonsque les plus violentes tempêtes en zone tempérée ne dépassent pas 200 km/h.

Il n'y a que certaines tornades dont les vents sont plus forts, mais avec une zone ravagéenettement moins étendue.

Les vents du super-typhon Tip dépassaient 60 km/h (grand frais ) sur un diamètre de {text:soft-page-break} 2 200 km.

Les vents verticauxsont également exceptionnels : on a mesuré 90 à 125 km/h dans le cyclone Hilda.Les précipitations :Elles sont diluviennes, souvent 300 à 500 mm en 24heures.

Les records de plus sont détenus par l'île montagneuse de la Réunion : il y est tombé 1 825 mm en 24heures ( cyclone Denise , le 7 janvier 1966 ) ; 3854 mm en 5 jours (mars 1952), et même 5 678 mm en 10 jours (_Hyacinthe_, 1980)...

L'équivalent, respectivement,de 3, 6 et 9 années de pluie à Paris ! Les inondations qui en « découlent » peuvent être catastrophique, notamment en zone accidentée avec risque de glissement deterrain.Les marées de tempêtes :Elles sont dramatiques dans les zones côtières qui ne dépassent le niveau de la mer que de quelques mètres.

Elles ont été à l'origine de catastrophes gigantesques :300 000 à 500 000 mort dans le golfe du Bengale en 1970 , par exemple.

Les marées de tempête surélèvent la mer de plusieurs mètres et génèrent des vagues quipeuvent atteindre localement jusqu'à 15 m de sur-cote sur les côtes.

En pleine mer, la plus haute vague levée par un cyclone et mesurée par un navire fut de 34 m en1933 dans le Pacifique.Les tornades :Celles-ci constituent un danger sournois.

Elles se produisent après l'ouragan, lorsque la tempête semble s'être apaisée.

En 1988, l'œil de l'ouragan Gilbert est passébien au sud de la frontière du Mexique, mais il a laissé 41 tornades à travers le Texas.Mais L'ampleur des dégâts ne se limite pas qu'au continent ,mais aussi à la région maritime touchée par le cyclone comme par exemple le récif corallien.

(Avant et après le passage d'un cyclone sur la photo ci dessous.){draw:frame}Ce Schéma résume très bien les impacts d'un cyclone sur les humains,l'environnement et l'économie :{text:soft-page-break}{draw:frame}{text:soft-page-break} II.

Localisation des cyclones dans le monde et en FranceDésignation{draw:frame}Les trois principaux sont :Cyclone tropical : Océan Indien Sud & Nord, Australie & Pacifique SudTyphon : Pacifique Nord-OuestOuragan : Atlantique Nord, mer des Caraïbes & Pacifique Nord-EstLes noms donnés aux cyclones :Jadis, les cyclones des Caraïbes espagnoles étaient nommés d'après le saint du jour.

Au début du XX°siècle, un prévisionniste australien donnait aux cyclone de sarégion le nom de personnalités politiques qu'il n'appréciait pas.

Mais ce n'est que plus tard qu'on nomma systématiquement tous les cyclones et tempêtes tropicales,entre 1945 et 1964 selon les régions du globe.

Les météorologues américains commencèrent avec les cyclones du nord-ouest de l'océan Pacifique, et ils choisirent desprénoms féminins ! Les autres centres responsables de la veille cyclonique leur emboîtèrent le pas.

Les cyclones sont réputés fantasque et capricieux, avec unetendance à errer sans but, à tourner en rond et à changer fréquemment d'avis.

Les mauvaises langues disent que {text:soft-page-break} c'est pour cela qu'on utilisaitdes prénoms féminin ! Toujours est-il que les mouvements féministes aux États-Unis protestèrent et , depuis 1979, la plupart des listes comportent alternativement unprénom masculin et un prénom féminin (_Ana, Bill, Claudette, Danny_...).Pour les cyclones du sud-ouest de l'océan Indien, les services météo, notamment celui de la Réunion, ne passèrent à la mixité qu'à la fin de 2000 !Quant au nord de l'océan Indien, les cyclones y sont repérés par un code d'identification de 2 chiffres et d'une lettre.Les cyclones du Nord-ouest du Pacifique sont appelés, depuis 2000, par des noms asiatiques de fleurs, d'animaux...Les prénoms choisis ne font pas toujours l'unanimité.

Ainsi en 2001, des organisation juives firent changer «_ Israël » en « Ivo », mais ce fut trop tard pour le cyclone« Adolphe _» qui était déjà passé.Localisation{text:soft-page-break} Les différents types de cyclones > qui existent :_ Tropicaux :Les cyclones tropicaux se forment sur l'eau chaude des mers tropicales et puisent leur énergie dans la chaleur latente de condensation de l'eau._ Extra-tropicaux :Les cyclones extra-tropicaux (tempêtes d'hiver) prennent naissance dans les latitudes moyennes et puisent leur énergie dans les zones de fortes différences detempératures entre les tropiques et les pôles.

La majorité de leur puissance est dû au processus barocline(perturbation du champ de pression caractérisée par un fortgradient horizontal de température et un fort vent thermique).

Leur champ de température et d'humidité est asymétrique._ Subtropicaux :Les cyclone subtropicaux sont des cyclones qui présentent à la fois les caractéristiques des cyclones tropicaux et extra-tropicaux.

Comme caractéristiques descyclones tropicaux ils peuvent avoir un cœur chaud.

Mais certain ont un cœur froid.

Le vent violent dans les cyclones subtropicaux est plus large et éloigné du noyau.Ces cyclones peuvent avoir un rayon de 420.km de diamètre maximum.Parfois ces systèmes subtropicaux se transforment en tempêtes ou cyclones tropicaux comme ce fût le cas avec l'ouragan Florence en novembre 1994 dansl'Atlantique.

Ils se forment aux latitudes subtropicales soit au delà des tropiques, jusqu'à une latitude de 50°._ Polaires :Les cyclones polaires, sont des systèmes dépressionnaires de 1.000 à 2.000.km qui prennent naissance dans les hautes latitudes, les zones où le contrastes thermiquesest importants comme à la bordure de la zone des glaces avec la mer ouverte alors que de l'air très froid passe en altitude.

Ils se forment là où l'eau est pas trop froideet sans glace dans les Mers nordiques : la Mer de Labrador, le Golfe d'Alaska et la Mer de Japon.

Mais ils sont aussi commun sur les eaux polaires Antarctiqueenvironnant.

Plus de cyclones polaires se forment dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud.

En gros 15 cyclones polaires par hiver se produisent dansl'Arctique eurasien, au Groenland et dans la zone Arctique canadienne.{text:soft-page-break} Tout comme les cyclones tropicaux ils tournent dans le sens contraire des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère nord.

Les cyclones polairespeuvent donner des conditions de blizzard très localisées.D'un point de vue statistiqueDans l'océan Atlantique, on observe chaque année en moyenne dix cyclones tropicaux.

Seule la moitié d'entre eux atteignent les côtes des USA tous les 3 ans environ.De 1900 à 1978 : 129 ouragans ont touché les USA, dont 50 en Floride.Depuis 1930 les cyclones ont augmenté dans l'Atlantique du Nord.

De 1886 à 2005 en moyenne chaque année il y a eu 9 cyclones.

Puis de 1945 à 2005 il y a euenviron 11 cyclones par an et de 1985 à 2005 la moyenne est passée à 11 cyclones par an.De plus 80 à 85 cyclones peuvent se former chaque année sur notre planète, dont 45 avec des vents de plus de 117 km/h.

Soit 68% sont répertoriés dans l'hémisphèrenord et 32 % seulement dans l'hémisphère sud.

En moyenne, 62% des cyclones et 65% des ouragans se forment dans Pacifique, 11% des cyclones et 12% desouragans se forment dans l'Atlantique Nord puis 26% des cyclones et 24 % des ouragans se forment dans l'océan Indien.Par rapport au nombre total de tempêtes et de cyclones de catégorie 1 à 5, dans l'océan Pacifique il y a un pourcentage plus élevé des cyclones violents que dansl'océan Atlantique .. »