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TPE: Le visage parfait existe-t-il ?

Publié le 21/08/2012

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Les biologistes affirment que la symétrie faciale est un facteur de l’attrait physique car elle serait un indicateur de santé. En effet, elle serait le signe d’une croissance normale, c’est-à-dire notamment que les gènes du système immunitaire sont adaptés à l’environnement. La symétrie du visage est donc le reflet d'une certaine stabilité. Au contraire, un faciès aux traits alambiqués indique des perturbations telles que les maladies, la malnutrition ou des mutations génétiques néfastes. Selon des études menées en 1991 par Gregory Livshits une forte asymétrie d’un corps humain, et plus particulièrement de son visage, seraient due, entre autres, à une union consanguine, une naissance prématurée ou une arriération mentale.  Par ailleurs les humains développent une préférence pour la symétrie pour les aider dans le choix de leur partenaire de vie. La symétrie serait un indicateur de fécondité, critère de sélection le plus important.  Enfin il existe une autre théorie visant à expliquer la préférence pour les visages symétriques. Cette théorie se base sur le fonctionnement de notre cerveau : tout objet symétrique induit moins de pression au cerveau qu’un objet asymétrique. Par conséquence les visages symétriques sont plus simples à regarder.

« La tête et le cou représentent 1/8 de la hauteur totale d'un individu masculin et 1/7 ou 1/6 (20 à 22 cm) de la hauteur totale d'un individu féminin.

Plus le corps estgrand, plus la tête est petite en proportion.

Chez l'enfant en revanche, le cas est inversé : la tête est proportionnellement plus grosse.Si on étudie de plus près le visage, certaine proportions se dégagent :* La largeur du front est égale à la distance qui sépare la racine du nez à la pointe du menton.* La distance entre les deux yeux équivaut à la largeur de l'œil.* La largeur du nez est égale à la distance entre les deux yeux.* L'oreilles est comprise en hauteur entre le sourcil et le bout du nez. La règle des tiers est une règle généralement appliquée dans le domaine de la photographie, elle permet d'identifier des zones et des points forts dans la compositiond'une image, le principe étant de diviser l'image selon deux lignes verticales et deux lignes horizontales appelées.Or cette règle permet aussi de définir les bonnes proportions qu'un visage doit avoir.

En effet selon cette règle, le visage doit être divisé en trois parties égales : descheveux aux arcades sourcilières, des arcades sourcilières à la base du nez et de la base du nez à la base du menton.

En se référant à ces critères, on considère commedes défauts les visages longs ou au contraire les visages courts. Ce dessin permet d'illustrer la règle des tiers sur le visage : les droites oranges sont les lignes d'or verticales tandis que la droite bleue est la ligne d'or horizontale,c'est-à-dire l'axe de symétrie du visage. Le nombre d'or sur le visage de l'Homme Nous avons vu que certains visages étaient jugés plus beaux que d'autres et que l'on pouvait dégager certains critères de beauté mais quelle est donc la notiond'appréciation esthétique qui peut nous conduire à cette forme de réflexion ? Revenons pour cela à l'Antiquité, où toutes ces notions intéressaient déjà les esprits.Au fil du temps, nous avons pris conscience du fait que l'ensemble des édifices, des constructions, des objets (tels les vases ou statues, par exemple) qui appartiennentà l'Antiquité grecque, présente une corrélation qui les réunit dans une certaine “norme d'équilibre harmonieux”.

Aussi, de nombreuses recherches ont permis de serendre compte que cet équilibre harmonieux était assuré par une proportion constante dans chacun des éléments observés.Cette proportion fait appel à un nombre particulier : le nombre d'Or φ, dont la valeur est de 1,618.C'est en 1509 que Luca Pacioli publie un livre intitulé “Divina proportione” qu'il fit illustrer par Leonard De Vinci.

Ce dernier donna à cette proportion le nomde «Section aurea», section dorée, d'où l'appellation de «Nombre d'Or».Puis le Nombre d'Or φ fut oublié pendant près de 200 ans.En 1850, le professeur en philosophie à Leipzig et à Munich, Adolf Zeising, redécouvre la divine proportion, mais en insistant cette fois-ci sur la connotationesthétique.

Il est l'inventeur de la section d'or admise comme norme esthétique.

La section d'or va devenir pour lui le critère qui gouverne la beauté.

Il énonce lethéorème principal en 1854 qui «codifie le beau» : “Pour qu'un tout partagé en deux parties inégales paraisse beau du point de vue de la forme, on doit avoir entre lapetite partie et la grande partie le même rapport qu'entre la grande et le tout”.Aussi, dès 1874, Charles HENRY propose un compas d'Or à 3 branches (voir ci-dessus), et dont l'écartement de mesure permet de toujours se situer à la «proportiondorée». Ainsi, rapidement ce développe un courant de pensée visant à développer l'esthétique comme science distincte et indépendante.

La pensée va s'ouvrir à la quête du«beau» et de l'harmonie.L'harmonie du visage réside dans son équilibre.

Pour qu'il y ait un équilibre dans le visage, un bon rapport de force entre ses différentes composantes est nécessaire.Ce rapport est défini par le nombre d'or.

Ce rapport entre deux longueurs peut être mesuré sur des objets, sur une fleur, sur l'homme… Exemple : Un segment est partagé suivant la section d'or ou la proportion divine si les rapportsx / y et y / (x - y) sont égaux, ce qui signifie que le petit et le moyen segment sont dans le même rapport que le moyen et le grand segment.

Ce découpage d'unsegment est appelé par Euclide (IIIème siècle avant J-C) découpage en extrême et moyenne raison. La nature nous offre d'innombrables applications du nombre d'or, comme si la création s'en inspirait partout dans les formes vivantes.Voici les différents rapports ayant comme résultat le nombre d'or que l'on peut trouver sur un visage bien équilibré : • Le rapport de la longueur du visage à sa largeur.• Le rapport de la distance entre les lèvres et l'endroit où se rencontrent les sourcils, à la longueur du nez.• Le rapport de la longueur du visage à la distance entre le bout du menton et l'endroit où se rencontrent les sourcils.• Le rapport de la longueur de la bouche à sa largeur.• Le rapport de la largeur du nez à la distance entre les narines. Ces différents rapports peuvent être mis en évidence grâce au compas à trois branches imaginé par Charles Henry.

En effet cet outil permet de diviser différentesmesures comprises entre 1 et 1,618.

Si la première partie de cet instrument varie l'autre, la plus petite variera aussi mais proportionnellement à la première, ce quifait que le rapport du nombre d'or y est toujours présent.

Comme nous pouvons le voir sur la photo ci-dessus, ce compas est très pratique pour vérifier la présence dunombre d'or, ici sur un visage. Le visage parfait peut être modélisé grâce à un décagone d'or.

En effet ce dernier contient toutes les figures géométriques « dorées » dans sa construction.

Cettematrice (structure qui sert à entourer, reproduire ou construire) est la structure en deux dimensions la plus complète formée à partir de la section dorée. Ces figures géométriques sont les suivantes:La section dorée | | | | Le triangle d'or à angle aigu | | | |Le triangle d'or à angle obtus | | |Le pentagone d'or | || |. »

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