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TPE: LE SOMMEIL

Publié le 03/04/2012

Extrait du document

 

• les parasomnies, dans lesquelles sont classés les terreurs nocturnes, le somnambulisme, l'énurésie, le bruxisme (bruits de frottements dentaires), la somnoloquie (paroles pendant le sommei l), autant de tableaux qui sont bana ls et normaux chez l'enfant mais pas chez l'adulte; • les hypersomnies diurnes, qui peuvent correspondre soit à une compensation d'un mauvais sommeil nocturne comme dans le syndrome d'apnées du sommeil ou dans les insomnies citées plus haut, soit à un tableau clinique particulier constitué par le syndrome de Gélineau. À l'évidence, ces différentes situations peuvent être intriquées chez certaines personnes, ce qui perturbe considérablement leur vie quotidienne. Il existe des modifications du sommeil avec l'âge qui impliquent un avancement progressif de l'horaire du coucher, un sommeil nocturne plus instable, tel que les réveils nocturnes habituels sont perçus d'une façon consciente chez la personne âgée, un besoin croissant de sieste l'après-midi...

 

« l'hygiène corporelle prend alors toute sa valeur, au même titre que l'esthétique.

Les grandes fonctions et les principaux équilibres de l'organisme dépendent en fin de compte de substances hormonales ; celles-ci ont une sécrétion autorégulée par un système de rétro­ action biologique (hypotha lamus-hypophyse­ glandes périphériques).

Cependant, il existe des biorythmes qui ont per­ mis aux différentes espèces animales d'adapter leur comportement à leurs besoins fondamen­ taux : il s'agit par exemple du rythme circadien, c 'est-à-dire du rythme qui commande sur les 24 heures les automatismes de fonctionnement de l'organisme.

La survie des espèces a nécessité au fil des millé­ naires des adaptations comportementales liées aux conditions du milieu ; cette faculté lente d'adaptation des espèces (phylogenèse) a cor­ respondu à des processus chromosomiques, c'est-à-dire à une inclusion progressive des nou­ velles acquisitions dans le patrimoine génétique.

Cependant, les capacités d' adaptation restent possibles au niveau de l'individu (ontogenèse).

L'organisme a ainsi à sa disposition des horloges biologiques qui régulent les fonctionnements fondamentaux et qui répondent à un détermi­ nisme endogène, c'est-à-dire génétique ; il exis­ te par ailleurs des repères temporels exogènes, véritables synchronisateurs physiques comme le sont le jour et la nuit, la chaleur et le froid, le bruit et le silence.

Il existe donc un rythme de vie inné inscrit dans le patrimoine héréditaire.

Chez l'homme, l'alter- nance de veille et de sommei l, la programmation dans le temps des activités comportementales, alimentaires et sexuelles peuvent répondre aux impératifs sociaux de la vie en groupe, mais en plus à des considérations d'ordre culturel.

Les modifications de l'environnement modifient peu le rythme circadien biologique, mais contri­ buent à le > par rapport aux nouvelles données ; le décalage, s'il existe, se fait dans le temps astronomique, celui des horloges exté­ rieures .

B LES RYTHMES • Le rythme circadien peut être défini comme la rythmicité des métabolismes, des sécrétions hor­ monales, en somme de la biologie cellulaire et aussi des compo rtements, sur une période d'environ 24 heures, avec des extrêmes de 20 heures et 28 heures .

L'exemple typique de cette chronobiologie concerne l'alternance de l'éveil et du sommeil, qui répond aux synchronisateurs de l'environne­ ment, comme le jour et la nuit.

• Il existe aussi des cycles plus courts, sortes d'harmoniques de celui de 24 heures et appelés rythmes ultradiens .

• Il est possible aussi de noter des cycles de 12 heures, avec un accès de sommeil dans le milieu de la nuit, peu gênant sauf pour le noctam­ bule, et un autre au début de l'après-midi, qui peut être problématique .

• Des expérimentations en laboratoire de som­ meil montrent également des rythmes de 4 heures : c'est à ces intervalles que le sujet a ten-. »

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