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TPE: La société établie dans les prisons françaises permet-elle une bonne réinsertion sociale ?

Publié le 21/08/2012

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Ensuite, les activités au sein des prisons sont très limitées encore une fois surtout dans les maisons d'arrêt car ces dernières sont généralement situées en centre-ville et manquent donc d'espace ( locaux, cours de promenade, équipements sportifs, terrain) . De plus, les détenus n'ont pas le droit au téléphone, ce qui n'est pas le cas en centre de détention, même si il y a un fossé entre ce qui est écrit dans les lois et articles et ce qui est réellement effectué. Il y a une réelle différence entre théorie et pratique.  Enfin, les détenus devraient être séparés selon leur statut ( prévenus/ condamnés) et selon leurs accusations ( délit de mœurs/ vols/...), bien que ce ne soit pas toujours le cas. Par exemple, un jeune homme de 18 ans en attente de jugement pour vol de voiture ne devrait pas se retrouver dans la même cellule qu'un homme de 60 ans qui a été accusé de plusieurs viols. Cependant, par manque de place, on ne fait pas, ou très rarement de distinction entre les personnes en détention.  Tous ces inconvénients et ces dysfonctionnements dans les maisons d'arrêt sont dus à la surpopulation carcérale dont parle souvent les médias. En effet, celle-ci ne concerne que ce type d'établissement pénitentiaire car les centres de détention et autres établissements pour peines doivent obligatoirement respecter leurs effectifs. S'ajoute à cela un manque d'effectif au niveau des surveillants du personnel du service social, personnels techniques, personnels administratifs, personnel d'insertion et de probation... Parfois, ce taux de surpopulation est très important. Ainsi, la maison d'arrêt d'Amiens, faisait, en 2005, partie des 20 prisons les plus surchargées de France, avec 700 détenus pour une capacité de 300 personnes, soit plus du double!

« Théories de la délinquances.La théorie du contrôle socialCette théorie voit le jour dans les années 1950, et prend sa forme classique à la fin des années 60 dans le célèbre ouvrage du sociologue Travis Hirschi.

Elle nes'attarde pas sur ce qui motiuve un individu à devenir délinquant, car elle se base sur l'idée que chacun peut passer, si les circonstances se présente, à l'actedélinquant, La question qui se pose est alors, pourquoi tout le monde n'est-il pas délinquant ? Qu'est ce qui retient la plupart des individus la plupart du temps decommettre des actes de délinquances ?Selon la théorie de contrôle social, un individu devient délinquant si ses liens avec les membres de la société ( amis, travail, famille ) se trouvent distendus ourompus.

Il se trouve alors dans une situation de « hors contrôle », les obstacles entre lui et la délinquance sont écartés car un individu, toujours selon la théorie,respecte uniquement les règles parce qu'il car il craint les conséquences si il les violait, comme un enfant qui ne ferait pas de bêtise de peur d'une sanction.

L'une desautres facettes de la théories est que la participation à des activités ordinaire mobilise de l'énergie et du temps, qui ne pourront être utilisées pour l'acte délinquant, cequi poussent les municipalités à installer des des équipements sportifs pour pousser les adolescents à pratiquer une activité légitime, et ainsi éviter la tentation à ladélinquance.

Ce qui peut jouer sur le passage ou non à l'acte délinquant, ce sont aussi les croyances de l'individu, ses croyances morales, religieuses, il agira donc defaçon moral, mais en opposition avec les règles de la société. Toujours selon cette théorie, plus un individu est attaché à des personnes non délinquantes, comme sa famille, moins il aura tendance à commettre des actes dedélinquance « Que vont-ils penser de moi ? » .

Après la famille, l'école joue un rôle important, l'enfant qui aura une faible compétence scolaire, donc de mauvaisrésultats, qui font que l'enfant n'aime pas l'école et rejette donc son autorité et à tendance à commettre plus d'actes délinquant, ce qui se répercutera sur son avenir.

Laplupart des actes délinquant juvénile sont commis en groupe, et deux hypothèses bien différentes peuvent être émises pour expliquer se comportement, soit lafréquentation de copains délinquants va peu à peu entrainer vers la délinquance, soit les délinquants se fréquentes entre eux ( Ils apprécient cette fréquentation car ilsont des centres d'intérêt commun ). La théorie de l'association différentielle.La socialisation criminelleLes déviants ne vont pas adhérer aux valeurs sociales dominantes mais cela ne signifie pas qu'ils rejettent toute valeur.

Pour Edwin Sutherland ils vont intégrer demodes de pensée, de schèmes, de valeurs qui ne sont pas ceux de la majorité de la société ou tout du moins pas ceux des politiquement forts.La désintégration culturelleOn ne peut pas alors véritablement parler d'anomie puisque de nouvelles valeurs sont construites.

Le délinquant crée sa propre société, ainsi selon la théorie del'association différentielle de Sutherland on ne naît pas délinquant, le futur délinquant donc va développer sa personnalité dans un système d'association de délinquantde délinquants.

Les mêmes processus de base, l'apprentissage de la socialisation, qui caractérisent l'intégration des personnalités dans une culture, président à laformation de la personnalité criminelle.

Puis les normes morales en vigueur dans cette culture déterminent l'attitude devant les " infractions ".Profil du délinquant. La délinquance, plus attirante pour certaines personnes ?Profil de délinquant,Le criminel néCesare Lombroso est un des fondateurs de la criminologie, élabore à la fin du dix-neuvième siècle la théorie du criminel né.

Il considère que certaines personnes sontnaturellement enclines à la délinquance et il prétendait pouvoir déterminer ces personnes en fonction de la forme de leur crâne, d'autres criminologues cherchaientaussi la bosse du crime.

Il s'agissait là de prédisposition à des comportements délinquant déterminées par des facteurs anthropologiques.

Cette théorie est aujourd'huiconsidérée comme largement erronée voire ridicule.La vision du délinquant est tant qu'être pervers, anormal, méritant d'être soigné fut bien celle du dix-neuvième siècle.

Le délinquant est alors considéré comme unindividu imparfaitement intégré dans la société.

On considérera alors que les instances de socialisation que sont la famille, l'école, les pairs ont failli. L'opportunisteL'opportuniste, selon la théorie des opportunités, ne fait que profiter d'occasions qui lui sont données par la société, ce n'est pas un délinquant chronique.

Ainsi ceserait la grande présence de portable qui permettrait la hausse de leurs vols, le développement des grandes surfaces qui permet la hausse des vols à l'étalage.

Il seraitdonc aisé de dissuader l'opportuniste de passer à l'acte délinquant, il suffirait d'en rendre plus difficile la concrétisation.

Cependant on peut constater que la meilleureprotection des biens s'accompagne d'une recrudescence des vols avec violence, ceci ne cadrerait pas avec la théorie des opportunités à moins que l'on considère quel'opportuniste moderne ne considère plus la violence comme un obstacle donc développement des agressions pour par exemples, vol de portables, de baladeurs ...Maurice Cusson rejoint la vision du délinquant opportuniste développée aussi par Gary Becker qui montre que le délinquant réalise un calcul utilitariste coûts-bénéfices de la délinquance.

Cusson va étudier le phénomène de bandes délinquantes en expliquant leur développement par le fait que le groupe par la force plusimportante qu'il représente et la dissuasion de réponse chez ses victimes créé des opportunités supplémentaires.La délinquance non assumée ou "légitime"La délinquance n'est pas nécessairement assumée dans le sens où les actes illégaux commis sont minimisés, dans ce cadre les délinquants ne remettent pas en causel'ordre social et reconnaissent la validité des normes sans pour autant les suivre.

Cette minimisation peut, pour David Matza, passer par de multiples circonstancesjustifiant l'acte délinquant, il parle là de "techniques de neutralisation" :- Dans une situation donnée la loi peut-être mise en défaut pour le délinquant puisque des valeurs supérieures sont en jeu (exemple : ne pas dénoncer un ami, volerpour se nourrir, ...) ;- Ceux qui sont chargés d'appliquer la loi ne sont pas au-dessus de tous soupçons, sont corrompus, ...

Une partie de la population serait donc au-dessus des lois, lajustice est remise en cause par l'inégalité devant la loi ;- Le délinquant n'est pas responsable de son acte, il a agit selon les circonstances, le délinquant pourra même supposer que dans les mêmes circonstances tous auraientagi comme lui, y compris la victime ;La délinquance ne cause pas de dommages (drogue, ...) ou n'entraîne pas de pertes pour la victime (assurance). Cinq faits majeurs de la délinquance. La délinquance varie en fonction de l'âge, ainsi la propension à la délinquance augmente très nettement à l'adolescence, puis elle diminue plus doucement une foispassé la vingtaine.

La « thèse de l'invariance » suivant laquelle « l'effet de l'âge est partout et à toutes les époques la même », défendu par Gottfredson et Hirschi quimettent en concordance trois résultats d'enquête provenant d'endroits différents et d'époque différentes, et dont le « pic » de délinquance se trouve entre l'âge de 18 et20 ans.

Cela ne veut pas dire que la plupart des jeunes sont des délinquants, mais que les actes de délinquance sont pour la plupart commis par les jeunes. Les actes sont en très grandes majorité commis par des hommes plutôt que par des femmes.

C'est un fait reconnu depuis bien longtemps et qui vaut aussi bien pour lesadolescents que pour les adultes.

Les femmes participerait moins à des actes de délinquance que les hommes, elle sont donc moins souvent arrêtés et encore moinssouvent incarcérés que les hommes.

Cela ne revient pas à dire qu'il y a peu de femme qui commettent d'actes de délinquance, mais qu'elles ne représentent qu'unepetite partie de la délinquance.. »

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