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TPE: LA CULTURE GASTRONOMIQUE EN ESPAGNE ET SON INFLUENCE EN FRANCE

Publié le 21/08/2012

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Pour ce qui est des fruits, l’Espagne exporte surtout a l’Union des citrons avec plus de 3 milliards(ou bien millions) de tonnes produites pour une valeur de 1.905 milliards d’euros. Viennent ensuite les pastèques et les melons, produits a 693.116 millions (milliers) de tonnes pour une valeur de 330 millions d’euros Les pêches et les prunes sont produites a 421.753 millions (milliers) de tonnes pour une valeur de 448 millions d’euros.  L’Espagne exporte d’autres types de fruits, comme les fruits en conserve…238 millions (milliers) de tonnes produites pour une valeur de 412 millions d’euros ainsi que les pommes et les poires, produites à 263 millions (milliers) de tonnes pour une valeur de 136 millions d’euros  Dans les exportations diverses et variées, l’Espagne exporte a la France des plantes issues de l’horticulture, du sucre, des résines : gommes d’origine végétale, des animaux vivants, des céréales, du lait, du beurre du miel, du tabac, du coton, du cacao, du poisson ainsi que d’autres produits alimentaires ou /et issues de plantes végétales (tissu…).  (Tous les chiffres ne sont pas présents, et toutes les productions espagnoles ne sont pas mentionnées ici, mais le total des productions de fruits et légumes en Espagne est de 8.899.345 tonnes pour 6.525 milliards d’euros).

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« derrière le Japon à consommer du poisson frais) que la viande.

En outre, cette région voit sa cuisine influencée par la culture celte.

Dans le sud, l'occupation desRomains durant l'Antiquité, qui apprirent aux autochtones à cultiver le blé et la vigne , puis l'occupation par les Maures au Moyen Âge, qui apprirent aux Andalousla culture de l'olivier et la production de l'huile , a bouleversé la Catalogne (Cataluña) et surtout l'Andalousie (Andalucía), où l'on retrouve dans les plats des épices(comme le safran), des fruits (tels que les agrumes, les amandes), des pâtisserie, à côté de très bons vins.

Enfin, la cuisine du centre du pays, comme celle del'agglomération de Madrid, regroupant de nombreuses influences provenant de régions où les paysans venaient autrefois s'exiler aux alentours de la capitale pourtrouver un emploi, a su aussi garder une cuisine qui lui est propre.

Ainsi, chaque région possède une cuisine qui lui est bien particulière. La gastronomie espagnole résulte donc, comme pour la France d'ailleurs, des différentes cultures qui ont en ont fait l'histoire, et cela se retrouve encore dansl'agriculture, puisque certaines régions continuent à exploiter un patrimoine comme la production d'olives (plus d'un tiers de la production européenne) et de l'huiled'olive de table qui est, soit dit en passant, la plus importante au monde et sans doute de meilleure qualité qu'aucune autre). Les importations peuvent ainsi être minimes, puisque les principaux produits consommés sont très généralement originaires du pays lui-même, comme les légumes etles fruits, que les habitants apprécient pour leur qualité, les nombreux climats le permettant en effet.

Le sol espagnol est utilisé à hauteur de plus de 50 % pourl'agriculture, puisque la densité moyenne n'est que de 78 habitants au km², la population ayant tendance à se concentrer dans les régions du littoral.

L'Espagne est lequatrième pays producteur d'oranges au monde, le troisième producteur mondial de vin.

De plus, l'intérieur de la péninsule, lorsque l'agriculture y est possible(Castille, Nord-Ouest) s'oriente vers la culture de céréales, de pommes de terre, d'oléagineux.

Les oléagineux sont des plantes cultivées spécifiquement pour leursgraines ou leurs fruits riches en matières grasses, dont on extrait de l'huile à usage alimentaire, énergique et industriel.

Les résidus de l'extraction constituent lestourteaux, généralement recyclés dans l'alimentation animale.

Les zones irriguées (huertas) des grandes vallées et des plaines côtières produisent des fruits (agrumes)et des légumes (tomates).

Ces productions sont en bonne partie destinées aux exportations, mais aussi au marché intérieur, comme nous l'avons expliqué, et àl'industrie des jus et des conserves.

La production des fruits et des légumes représente le premier secteur agricole espagnol (plus d'un quart de la production finale, auniveau économique).

C'est aussi le secteur le plus dynamique.Le vignoble espagnol est le plus étendu de l'Union européenne, avec plus d'un million d'hectares.

Les vignobles de qualité s'affirment depuis quelques années parmiles meilleurs du continent. [pic] Oliveraie en Andalousie La période des fêtes : un changement de régime alimentaire La période des fêtes de fin d'année est l'occasion pour les Espagnols de changer leurs habitudes alimentaires entre le 22 décembre, qui marque le début des congés, etle 6 janvier avec l'« Epiphanie » (Epifanía), qui célèbre la fête des Rois mages.

Les célébrations de Noël s'organisent plusieurs jours à l'avance, ce qui requiertbeaucoup de temps et explique le début précoce des congés pour préparer les plats et les pâtisseries.

Si l'on compare notre pays à la péninsule ibérique, nousobservons que l'Espagne est restée un Etat très lié à la religion (chrétienne catholique majoritairement) à l'heure actuelle et ce, depuis de nombreuses années. De multiples traditions sont respectées durant ces fêtes, comme celle des paniers garnis.

Autrefois, dans les villages espagnols, la coutume voulait que l'on offre auvoisin qui vous avait aidé, un panier d'osier rempli de bons produits régionaux : amandes, huile d'olive, chorizo, fruits secs, par exemple.

Aujourd'hui, les magasinsproposent des paniers garnis des meilleurs produits artisanaux du pays, où l'on retrouve du vin de Cava de Catalogne, des marrons glacés de Galice, des asperges deNavarre, du jambon d'Andalousie ou encore du Manchego (fromage de brebis de Castille). Les pâtisseries caractérisent le plus la période de ces célébrations, bien plus que les viandes et les poissons : elles constituent l'élément indispensable sans lequel unrepas de Noël ne serait pas un vrai repas de Noël.

Le turrón, le mazapán et les polvorones en sont les spécialités.

Il y a aussi les roscos (biscuits au vin offerts auxamis invités à boire un verre de Malaga durant la période de l'Avent). Le turrón est une sorte de nougat, il se présente sous la forme d'une tablette rectangulaire ou circulaire, traditionnellement fait à base d'amandes et de miel ou desucre.

Plus la quantité d'amande est importante, plus on considère qu'il s'agit d'un produit de qualité.

Les formules les plus ancestrales et les plus fidèles sont celles deJijona et d'Alicante.Les commerçants déclinent aujourd'hui ce produit de multiples façons : au chocolat, à la praline, à la noix de coco, glacé ou encore aux fruits confits.

Le turrón segrignote pendant toute la période de l'Avent, entre amis ou en famille, mais on le sert également glacé et nappé d'une sauce au chocolat, le soir de Noël.

Le mazapánest une pâte ronde, confectionnée à partir, une nouvelle fois, d'amandes, de sucre et de blanc d'œuf.

Les plus fameux sont ceux de Tolède, près de la région deMadrid.

Enfin, le polvorón (« polvo » signifiant poussière) un sablé aromatisé d'amandes moulues, de citron râpé et de cannelle.

Il fut crée dans la province deSéville.Ainsi, nous remarquons que ces pâtisseries sont essentiellement cuisinées à partir de miel, d'amandes, de cannelle et de sucre, ce qui est dû aux influences orientaleset arabes.

Ces confiseries peuvent être servies à toute heure, que ce soit en dessert ou au milieu de la journée.

Elles peuvent également être proposées à un visiteur quise présente.[pic] Le turrón d'Alicante (en haut, à gauche) et de Jijona (en hau,t à droite), le polvorón (en bas, à gauche) et les mazapanes(en bas, à droite) constituent les pâtisseries lesplus populaires en Espagne durant les fêtes. Lorsque la nuit du 24 décembre se présente, appelée communément « Nocha Buena », le repas du réveillon se termine en général avant minuit, ce qui est tôt pour undîner de fête, puisqu'il est d'usage d'assister à la Missa del gallo (messe du coq), qui est la messe de minuit.

En ce qui concerne le moment de manger, les Espagnolspassent en général ce repas en famille et cuisinent traditionnellement des plats confectionnés à partir de dinde et d'agneau rôti, mais cela varie d'une province à l'autrepour éviter une « uniformisation », car près des côtes, s'apprécie d'avantage pour ce réveillon la daurade, un poisson pourtant vendu à prix d'or à cette époque del'année, en provenance des côtes de la Cantabrique et de la Galice. Tout comme en France, en entrée, on n'hésite pas à manger des fruits de mer.

En outre, durant le repas, on agrémente le dîner avec du vin de Cava, un vin mousseuxressemblant à du champagne, mais néanmoins plus fruité et plus doux que son cousin français.

Il est produit dans les régions de Catalogne, Aragon, Pays Basque,Navarre, Valence, La Rioja et Estrémadure. Chaque région ayant ses spécialités, nous allons nous intéresser plus précisément au menu classique en Catalogne .

Pour débuter, nous trouvons de la soupe avec despâtes en forme de grosses coquilles.

Il peut aussi y avoir de la viande et des légumes afin que ce soit plus consistant.

Ensuite viennent des plats avec du poisson aufour ou du chapon farci, qui est une viande hachée avec des pruneaux, des abricots séchés (héritage gastronomique des Arabes) et des raisins, ou encore une côted'agneau panée.

Pour finir, ce retrouve en dessert de l'orange coupée en rondelles accompagnée de noix et de pâtisseries telles que le turrón, que nous avons présenté. »

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