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tpe Afghanistan

Publié le 28/03/2015

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Page 28 Fausse page 1 Sommaire IIntroduction ?page 3 I - La situation du pays : 1979 à nos jours?pages 4 à 12 Présentation de l'Afghanistan?page 4 L'Afghanistan face à l'invasion Soviétique?page 4 La fin de l'air Soviétique?page 5 Une guerre civile?page 6 Les Talibans?page 7 Vers une nouvelle guerre?page 8 L'intervention de l'Organisation des Nations Unies ONU?page 9 Vers un retrait des forces coalisées?page 12 II - Une société divisée et dévastée ?pages 13 à 9 Les acteurs du conflit?page 13 ?A. Le mouvement des moudjahidines?page 13 ?B. Le régime des talibans?page 14 Les victimes du conflit?page 16 ?A. Les femmes principales victimes du conflit afghan?page 16 ?B- Les enfants dans l'enfer afghan?page 19 Conclusion?page 21 Synthèse de Mathys Foreau?page 22 Synthèse de Flavie Lambert?page 24 Lexique??page 25 Bibliographie?page 27 Introduction ?Fondé en 1747 l'Afghanistan fut au centre de toutes les attentions en 1979 avec l'invasion de l'URSS puis plus récemment en 2001 avec l'intervention américaine suite aux attentats du 11 septembre 2001. En ce qui nous concerne c'est par le biais du roman Mille soleils splendides de Khaled Hosseini, que nous rentrâmes dans l'histoire complexe de ce pays. Émus et fascinés à la lecture de ce livre, nous avons eu envi d'en savoir davantage et d'étudier l'Afghanistan de 1979 à nos jours. C'est au travers du regard des intellectuels : écrivains, journalistes, musiciens etc..., qui nous éclairent sur les traditions, les luttes et les enjeux de ce pays qui depuis 1979 est à la croisée des enjeux politiques et économiques mondiaux. En effet, l'Afghanistan, pays enclavé entre l'Iran et le monde Indien, entre la Chine et l'URSS, coupé de tout accès à la mer et longtemps isolé par ses mauvaises routes et son manque de communications s'est retrouvé à son insu au coeur de la lutte entre les blocs de l'Est et de l'Ouest. Nous avons pu appréhender l'état politique social et économique grâce au portrait de certains réfugiés devenus écrivains ou journalistes et de leur regard porté sur la situation du pays. Pour cela, nous avons retracé la situation historique de ces trente-cinq dernières années afin de comprendre pourquoi le pays était devenu un enjeu politique mondial. Ensuite à travers les regards de ces mêmes intellectuels nous avons essayés de comprendre l'impact social sur les populations (hommes, femmes, enfants), des luttes et des changements qui secouent le pays depuis trente cinq ans. Nous nous interrogerons sur la vision des intellectuels porté sur l'Afghanistan en commençant par une première partie sur ce pays en guerre et en finissant par une deuxième partie sur l'Afghanistan divisé et dévasté socialement et politiquement. I- La situation du pays de 1979 à nos jours : Présentation de l'Afghanistan ?L'Afghanistan est un pays d'Asie centrale d'une superficie de 652.225 km2 (par comparaison la France à une superficie est de 649.000 km2).  La population afghane est de 31.825.000 habitants (2014). La capitale du pays est Kaboul (3.570.000 kabouliens en 2009). Les principales langues parlées sont le pachtoun et le persan. ?Les trois ressources principales de l'Afghanistan sont l'agriculture (30% du PIB 2012), l'industrie (22% du PIB) et les services (48% du PIB). Entre 2003 et 2012, l'économie afghane a connu une croissance de 9,4%. Néanmoins, cette croissance est surtout là grâce à la présence internationale et l'aide au développement. Mais l'économie afghane reste fragile (grande partie encore agricole) et pâti du ralentissement lié à la diminution de la présence internationale (croissance de 4,2% en 2013). Les taux de chômage sont estimés à 8%. Le nouveau gouvernement est par ailleurs confronté à une grave crise budgétaire la situation économique ne cessant de se dégrader depuis 2011 et s'étant aggraver depuis 2014. ?L'Afghanistan est un pays montagneux et aride. La céréaliculture ainsi que l'arboriculture se développent au pied des montagnes en raison du climat plus propice. Mais l'arrivée des talibans à vue une nouvelle agriculture se développer : celle du pavot (opium) dont le pays est aujourd'hui le premier producteur mondial (90% production). Cette agriculture est encouragée par les talibans pour financer la lutte contre le gouvernement en place. Les principales ethnies en Afghanistan, Le dessous des cartes : Afghanistan, l'impossible transition. La religion dominante est l'islam mais de nombreuses ethnies se côtoient dont les deux principales sont les pachtoun parlent le pachto sont environ 40% et les tadjiks parlent le persan ou dari, représentent environ 30% de la population. Indépendant depuis 1921, il est très marqué par ces trente cinq dernières années qui ont été un cauchemar pour sa population comme pour son économie. On estime que le pays compte encore près de deux millions d'Afghans réfugiés au Pakistan et en Iran. L'Afghanistan face à l'invasion Soviétique ?L'Afghanistan est rentré dans l'histoire du monde moderne au cours de la nuit du 27 décembre 1979 avec l'invasion de l'URSS. Pourtant, dès 1978, la situation y était tendue. En effet, le coup d'État de Nur Muhammad Taraki du 27 avril 1978, met fin au pouvoir de Mohammad Daud Khan. La République démocratique d'Afghanistan est proclamée. Une dictature sur le système du communisme se met en place, renforcée par le traité d'amitié et de coopération signé en décembre 1978 par l'URSS. Mais en décembre 1979, aidé par l'armée rouge, Barak Karmal prend la tête du pays. C'est alors qu'une double guerre s'engage après le double assassinat de l'ancien président Nur Muhammad Taraki et son successeur Hafezollah. Ainsi, les Soviétiques prennent le pouvoir pour éviter l'effondrement du pouvoir communiste : « Les soviétiques envoient les premiers para le 24 décembre 1979: pour la première fois depuis 1945 ils se trouvent dans une situation de combats réels » de Jean-Charles Jauffret dans La Guerre Inachevée. D'autre part, selon lui, « l'URSS imite les américains au Vietnam, en intervenant pour mettre fin à une guerre qui menace de renverser un régime qui leur est dépendant », au total près de « 85.000 soldats prennent position des centres urbains ». ?Par ailleurs, cette guerre entraîne une autre guerre. En effet, des tensions entre les différentes ethnies religieuses apparaissent. Comme il est évoqué dans le roman de Khaled Hosseini, Mille soleils splendides, dès 1980, Ahmad et Noor ainsi que beaucoup d'autres jeunes décident de rejoindre le Pandjchir du commandant Massoud. ?La guerre va durer neuf années avec pour conséquences : des villes ruinées, des sources empoisonnées, des famines, ou encore des tortures, « l'horreur de la guerre, éclats de verre à foison, carcasses de voitures, maisons en ruine, tas de cailloux pour les cimetières » une allusion de ce désastre dans Mille soleils splendides. En tout, « c'est environ vingt millions de mines qui sont déposées par hélicoptères et qui continuent aujourd'hui de mutiler et de tuer » mentionné dans le livre La Guerre Inachevée de Jean-Charles Jauffret. Par ailleurs, Khaled Hosseini dans son roman Mille soleils splendides s'intéresse à l'une des principales stratégies des soviétiques qui « aiment mettre des jouets avec des explosifs pour que les pères s'occupent des enfants et ne combattent pas pendant ce temps ». Mais les mouvements de plus en plus nombreux voient le pays sortir petit à petit de l'air soviétique 3.?La fin de l'air Soviétique ?Face à l'invasion soviétique, des mouvements nationalistes s'organisent. Il s'agit des moudjahidines. Ils s'organisent par ethnies et reprennent peu à peu le contrôle de plusieurs régions du pays. Les Soviétiques ne peuvent rien face à des hommes mieux entraînés au climat et connaissant les moindres cachettes. L'URSS s'engage dans une « une guerre où ils sont victimes de l'intelligence des moudjahidins. Même avec des armes de fortune la guérilla était imbattable lançant des attaques éclairs sur les tanks. Ils cachaient des kalachnikov sous les chèvres et même des lances rockets sous les moutons. » d'après Asne Seierstad dans son ouvrage Le libraire de Kaboul. ?Selon le politologue Jacques Lévesque « Moscou ne peut pas imiter les Américains au Vietnam qui engagèrent 500.000 hommes, les forces soviétiques ne dépassent pas 120.000 hommes et le Kremlin décide de rester dans un engagement limité ». D'autre part, les américains arment des chefs intégristes qui sont aujourd'hui membre d'Al-Qaïda ou des Talibans. Face à cette opposition, l'armée rouge a du mal à changer de stratégie. Les attaques menées sont très souvent infructueuses. Elles sont selon George Lefeuvre, ancien diplomate français à Peshawar, « très destructrices ». Les soviétiques s'attaquent aux maisons, aux villages, et enlèvent des femmes et des enfants. Mais en réalité ces assauts ne servent à rien puisque les moudjahidines se cachent dans les montagnes. Peu à peu, les soldats perdent tout espoir. Même si Moscou ne dit n'avoir perdu que 14.500 soldats, les pertes sont beaucoup plus importantes pour Jean-François Deniau (parlementaire) « il y aurait 30.000 soldats de tués ». De plus, Toujours selon Jean-François Deniau les pertes matériels sont importantes: « 1500 blindés, 3.000 camions, qui restent encore des carcasses ». ?Le 14 avril 1988, après la signature des accords de Genève aux côtés du Pakistan, des États-Unis et de l'Afghanistan, Mikhaïl Gorbatchev décide de mettre fin au conflit avec l'Afghanistan. C'est donc en février 1989 que les troupes Soviétiques partent totalement du pays. Selon Jean-Charles Jauffret dans La Guerre Inachevée « La guerre aurait fait plus d'un million de morts à quatre-vingts pour cent des civils, 700.000 mutilés et un million et demi de personnes déplacées ». De plus, selon Nadim Aslam romancier Pakistanais, « cette guerre oubliée est bien celle de l'apocalypse car depuis les deux guerres mondiales peu de pays ont connu un tel désastre humain ». Malheureusement, cette guerre en laisse présager une autre : une guerre ethnique. 4.?Une guerre civile ?Le 29 avril 1992 les moudjahidines dirigés par le commandant Massoud renversent Mohammad Nadjibullah au pouvoir depuis 1986. La République Islamique d'Afghanistan est alors établie, un gouvernement par intérim se met en place. Malgré tout, deux factions principales s'affrontent pour le contrôle du territoire. On trouve d'un côté les Tadjiks dirigés par le commandant Massoud et de l'autre côté les Pachtouns dirigés par Hekmatyar. D'après Asne Seierstad dans son roman Le Libraire de Kaaboul « Massoud possédait une grande partie de Kaboul et Hekmatyar une autre partie. (...) Ils se battaient à coups de civil s». De plus, d'après l'ouvrage Mille soleils splendides, Khaled Hosseini explique qu'il y a des frontières dans la ville de Kaboul, ces frontières ne sont pas fixes mais bougent sans arrêts sel...
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« ?Fondé en 1747 l'Afghanistan fut au centre de toutes les attentions en 1979 avec l'invasion de l'URSS puis plus récemment en 2001 avec l'intervention américaine suite aux attentats du 11 septembre 2001.

En ce qui nous concerne c'est par le biais du roman Mille soleils splendides de Khaled Hosseini, que nous rentrâmes dans l'histoire complexe de ce pays.

Émus et fascinés à la lecture de ce livre, nous avons eu envi d'en savoir davantage et d'étudier l'Afghanistan de 1979 à nos jours.

C'est au travers du regard des intellectuels : écrivains, journalistes, musiciens etc..., qui nous éclairent sur les traditions, les luttes et les enjeux de ce pays qui depuis 1979 est à la croisée des enjeux politiques et économiques mondiaux.

En effet, l'Afghanistan, pays enclavé entre l'Iran et le monde Indien, entre la Chine et l'URSS, coupé de tout accès à la mer et longtemps isolé par ses mauvaises routes et son manque de communications s'est retrouvé à son insu au cœur de la lutte entre les blocs de l'Est et de l'Ouest. Nous avons pu appréhender l'état politique social et économique grâce au portrait de certains réfugiés devenus écrivains ou journalistes et de leur regard porté sur la situation du pays.

Pour cela, nous avons retracé la situation historique de ces trente-cinq dernières années afin de comprendre pourquoi le pays était devenu un enjeu politique mondial.

Ensuite à travers les regards de ces mêmes intellectuels nous avons essayés de comprendre l'impact social sur les populations (hommes, femmes, enfants), des luttes et des changements qui secouent le pays depuis trente cinq ans.

Nous nous interrogerons sur la vision des intellectuels porté sur l'Afghanistan en commençant par une première partie sur ce pays en guerre et en finissant par une deuxième partie sur l'Afghanistan divisé et dévasté socialement et politiquement. I- La situation du pays de 1979 à nos jours : Présentation de l'Afghanistan ?L'Afghanistan est un pays d'Asie centrale d'une superficie de 652.225 km2 (par comparaison la France à une superficie est de 649.000 km2).

La population afghane est de 31.825.000 habitants (2014).

La capitale du pays est Kaboul (3.570.000 kabouliens en 2009).

Les principales langues parlées sont le pachtoun et le persan.

?Les trois ressources principales de l'Afghanistan sont l'agriculture (30% du PIB 2012), l'industrie (22% du PIB) et les services (48% du PIB).

Entre 2003 et 2012, l'économie afghane a connu une croissance de 9,4%.

Néanmoins, cette croissance est surtout là grâce à la présence internationale et l'aide au développement.

Mais l'économie afghane reste fragile (grande partie encore agricole) et pâti du ralentissement lié à la diminution de la présence internationale (croissance de 4,2% en 2013).

Les taux de chômage sont estimés à 8%.

Le nouveau gouvernement est par ailleurs confronté à une grave crise budgétaire la situation économique ne cessant de se dégrader depuis 2011 et s'étant aggraver depuis 2014. ?L'Afghanistan est un pays montagneux et aride.

La céréaliculture ainsi que l'arboriculture se développent au pied des montagnes en raison du climat plus propice.

Mais l'arrivée des talibans à vue une nouvelle agriculture se développer : celle du pavot (opium) dont le pays est aujourd'hui le premier producteur mondial (90% production).

Cette agriculture est encouragée par les talibans pour financer la lutte contre le gouvernement en place. Les principales ethnies en Afghanistan, Le dessous des cartes : Afghanistan, l'impossible transition. La religion dominante est l'islam mais de nombreuses ethnies se côtoient dont les deux principales sont les pachtoun parlent le pachto sont environ 40% et les tadjiks parlent le persan ou dari, représentent environ 30% de la population.

Indépendant depuis 1921, il est très marqué par ces trente cinq dernières années qui ont été un cauchemar pour sa population comme pour son économie.

On estime que le pays compte encore près de deux millions d'Afghans réfugiés au Pakistan et en Iran.. »

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