-1078865-928802 Thème : La mesure Sujet: Les limites du corps humain dans la performance sportive et l’endurance Problématique : Quelles sont les limites biologiques, naturels et psychologiques qui délimitent et réduisent la performance et l’endurance sportive ? Matières concernées : Biologie Éducation physique et sportive Membres du groupe : Jimmy Najjar Max Kanaan Fabien Khoury Antoine Mosleh Plan I- Introduction : Définition de la performance sportive………………………………………………………………Page 3 II- La psychologie sportive : La personnalité de l’athlète : Profil des athlètes et des non-athlètes…………………………………………..……..Page 4 Profil des athlètes avec différents niveaux d’habiletés…………..……………..Page 4 Les effets du sport sur le développement de la personnalité……..…………Page 7 III-Les limites de notre organisme dans l’entrainement : Limites osseuses…………………………………………………………………………..…………....Page 9 Limites musculaires………………………………………………………………….…..……………..Page 15 Limites cardiovasculaires……………………………………………………………….…………….Page 19 IV-Facteurs naturels qui délimitent la performance sportive : La résistance de l’environnement : L’aérodynamisme………………………………………………………………………………Page 26 L’hydrodynamisme……………………………………..………………………….….……..Page 27 L’énergie cinétique : Les facteurs qui influent sur l’énergie cinétique.…………………………………Page 29 L’énergie cinétique d’un solide en translation……….………………………..….Page 31 La gravitation : La gravitation en fonction de race noire……………………………………………..Page 32 La gravitation en fonction de race blanche………………………………………….Page 32 L’influence de la gravitation sur le corps humain ………………………….......Page 33 V-Facteurs psychologiques qui réduisent la performance sportive : Le stress et l’anxiété et leurs effets nocifs……………………………….……………………..Page 35 VI-Conclusion………………………………………………………………………………………………………….Page 36 VII-Lexique…………………………………………………………..………………………………………………….Page 37 VIII-Bibliographie…………………………………………………………………………………..………………Page 38 I – Introduction I - A) Définition de la performance sportive : La performance sportive peut s’exprimer sous forme d’un classement, d’une distance, d’un temps ou d’un résultat, le plus souvent lors de compétition. Elle résulte d’un entrainement complexe dépendamment du sport. « La performance sportive exprime les possibilités maximales d'un individu dans une discipline à un moment donné de son développement. » Platonov « La capacité de performance sportive représente le degré d'amélioration possible d'une certaine activité motrice sportive et, s'inscrivant dans un cadre complexe, elle est conditionnée par une pluralité de facteurs spécifiques. ». En effet, on peut regrouper les facteurs spécifiques qui influencent sur la performance sportive : L’endurance : On la définit généralement comme la capacité à maintenir un effort malgré la fatigue. Il existe différent types d’endurance : Endurance de courte durée (de 45 secondes à 2 minutes) Endurance de moyenne durée (de 2 à 8 minutes) Endurance de longue durée (efforts supérieurs à 8 minutes) L’explosivité : Capacité à produire un effort sur un temps très bref (de 0 à 15 secondes) La force : La force est la faculté de vaincre ou de supporter une résistance extérieure grâce à des tensions musculaires La vitesse : Mécaniquement, la vitesse est égale au rapport d’une distance sur un temps. Dans la performance sportive, la vitesse est une qualité majeure. Néanmoins, quelles sont les limites biologiques, naturelles et psychologiques qui délimitent et réduisent la performance et l’endurance sportive? Il s’agira d’étudier la science des limites du corps humain selon 4 axes différents : en premier lieu, la psychologie sportive, puis par la suite, une étude approfondie des limites de notre organisme dans l’entrainement, ainsi que, par la suite, l’étude des facteurs naturels qui délimitent la performance sportive et pour finir, une réflexion sur les facteurs psychologiques qui réduisent la performance sportive. II - La psychologie sportive : II - A) La personnalité de l’athlète : Une personnalité est une combinaison de caractéristiques émotionnelles, d'attitude et de comportement d'un individu. La personnalité se construit tout au long de la vie d’un individu, mais, d'après la psychanalyse, plus particulièrement pendant les onze premières années de la vie. On dira de certains individus qu’ils ont beaucoup ou peu de personnalité. Cela dépend de leur rapport au monde. Profil des athlètes et des non-athlètes : 42576751980565425767546355Une des questions les plus posée dans les recherches menées sur la personnalité sportive concerne la différence entre les profils des athlètes et des non-athlètes. Les premières études ont suggéré que les athlètes étaient plus stables et manifestaient plus leurs émotions. Ces recherches ont aussi indiqué que les athlètes étaient plus compétitifs, dominants, confiants et axés sur la réussite dans leurs disciplines sportives. On a aussi remarqué que les athlètes semblaient être mieux équilibrés psychologiquement et qu’ils démontraient souvent une estime de soi plus élevée que celle des non-athlètes (en d’autres mots, une confidence et une personnalité plus élevée). Les études comparatives réalisées avec des non-athlètes montrent également que les athlètes ont des points de vue politiques plus conservateurs, sont plus autoritaires et font preuve de plus de persévérance. Egalement, les athlètes parviennent à gérer le stress grâce à l’activité sportive tandis que les non-athlètes auraient un niveau de stress nettement plus élevé. Profil des athlètes avec différents niveaux d’habiletés : 425831098425Habileté sportive : Désigne la « capacité à élaborer une réponse efficace et économique pour atteindre un objectif précis » (Durand, 1987). C’est donc une conduite adaptée, efficace, stable, constante, anticipée, économique et acquise par l’apprentissage. Elle est de nature : physique, physiologique, mentale, cognitive. Les résultats sont suffisamment nombreux aujourd’hui pour distinguer les athlètes d’élite des athlètes moins habiles lorsqu’on considère leur état psychologique. Le profil des humeurs a permis d’identifié un profil « iceberg» chez l’athlète d’élite. En examinant de plus près cette figure, nous remarquons que les athlètes qui réussissent atteignent des niveaux moins élevés pour la tension, la dépression, la colère, la fatigue et la confusion que les athlètes qui échouent. En revanche, les résultats de ces mêmes athlètes sont visiblement plus élevés si l’on considère leur vigueur. Ce résultat élevé pour la vigueur donne au profil de l’athlète élite la forme d’un iceberg. Dans le cas de l’athlète moins talentueux le profil est plutôt plat. Bien qu’il soit possible de distinguer l’athlète talentueux de celui qui l’est moins quand il s’agit de l’état des sentiments, il n’est pas encore possible de distinguer ces athlètes selon leurs traits de personnalité pour un sport particulier. Pour cette raison, il importe de comprendre la différence entre les traits et les états de personnalité. Les traits de personnalité renvoient aux caractéristiques psychologiques de l’athlète qui demeurent relativement stables sur une période de temps. En revanche, les états de personnalité, représentent « les sentiments éprouvés présentement » ; des sentiments qui sont spécifiques à une situation. Malgré le fait qu’il existe depuis longtemps un désaccord nommé « la controverse états-traits » et qui souligne l’intérêt d’étudier les états versus les traits, la meilleure approche semble être encore celle qui étudie les traits, les états de personnalité et les facteurs spécifiques à la situation. Ce compromis s’appelle la théorie de l’interaction et elle demeure la méthode la plus couramment utilisée dans les recherches sur la personnalité sportive. 195943170089 Doc 1. Schéma représentant le profil des humeurs 68580544830 Doc 2. Modèle théorique de prédiction de la performance à partir de l’humeur affichée avant la compétition. 34485933084 Les effets du sport sur le développement de la personnalité : 363093064135Le fait de faire du sport dans un club n’est pas d’une importance essentielle pour le développement psychologique et social des enfants et adolescents. Ceci a été démontré par Stefan Wagnsson dans un travail de recherché publié à l’Université de Karlstad en Suède. 3630930842645En gros, les résultats de l’étude ont montré que les jeunes qui prenaient part à une activité sportive en club rapportaient un sentiment de soi plus fort, se sentaient eux-mêmes plus compétents physiquement et socialement, se percevaient eux-mêmes comme ayant moins de problèmes de santé, agissaient parfois plus moralement, buvaient moins d’alcool et fumaient moins que leurs pairs qui ne faisaient pas partie d’un club sportif. 3630930240030Cependant, les résultats ont aussi montré qu’avec le temps, le développement dans les deux groupes était largement identique, et les différences entre les deux groupes étaient principalement attribuables au fait que les enfants et les adolescents qui viennent de conditions favorables sont surreprésentés dans les clubs sportifs. 3630930932815"Les enfants et les adolescents avec des personnalités déjà bien développées sont plus susceptibles de commencer à pratiquer un sport, tandis que les jeunes avec des caractères moins matures abandonnent souvent le sport. Ceci conduit les enfants et les adolescents avec des caractères psychosociaux plus positifs dans les sports organisés" explique Stefan Wagnsson. "Le développement est déterminé par des facteurs associés au sexe des enfants, à la maturité naturelle et à l’environnement ethnique et soc...