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Quelles politiques pour lutter contre le changement climatique ?

Publié le 01/02/2023

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« Quelles politiques pour lutter contre le changement climatique ? + Jalon p.346-347 Introduction « L’humanité a un choix : coopérer ou périr.

C’est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif », a tonné Antonio Guterres devant près de 100 chefs d’État et de gouvernement réunis à Charm el-Cheikh.

La conférence mondiale sur le climat (COP27) a débouché à sa clôture le 19 novembre 2022 sur un bilan en demi-teinte.

Le dérèglement climatique est inévitable dus à l’activité humaine.

Les scientifiques observent un réchauffement climatique de + 0,6°C au XXème siècle, qui s’accélère depuis les années 1970.Les problèmes environnementaux ne connaissent pas de frontières, et dépassent donc largement le cadre étatique xe qui devient donc un sujet politique incontournable.

Il est ainsi le terrain d’interactions complexes entre États.

Le monde est confronté à des enjeux sans précédent à la fois pour les écosystèmes et pour les sociétés humaines.

Peu à peu, une prise de conscience a vu le jour, qui se traduit par la recherche d’une indispensable gouvernance mondiale.

Comment et pourquoi le changement climatique est-il devenu un enjeu géopolitique ? 1.

Les enjeux géopolitiques du réchauffement climatique à l’échelle mondiale… L’actuel dérèglement climatique à des conséquences importante sur la vie sur Terre.

La sécheresse et la désertification s’étendent, tandis que la fréquence des épisodes climatiques extrêmes augmente, avec de graves conséquences pour les populations, dont les activités vitales se trouvent perturbé ou anéanties.

Plus largement, de nombreux écosystèmes sont déstabilisés, ce qui compromet les services qu’ils nous rendent. Par exemple : -Les mangroves, dont 340 000 hectares sont détruits chaque année ( protègent naturellement les côtes face aux tempêtes et autres phénomènes climatiques extrêmes) -Les zones humides, comme les mares ou les tourbières, ont régressé de 50% en France entre 1960 et 1990.

(elles permettent d’atténuer les inondations en régulant le niveau de l’eau, de recharger les nappes souterraines et de fournir à l’homme de l’eau potable et de la nourriture). -La fonte des glaciers et icebergs perturbe le débit des cours d’eau et contribue à l’élévation du niveau de la mer (+26 à 98 cm en 2100 d’après le GIEC) Ces problèmes environnementaux ont de plus en plus souvent des répercussions politiques.

Les catastrophes climatiques s’avèrent à la fois un indicateur de dysfonctionnement politique fiable et une source de crises politiques et géopolitiques. -Par exemple quand les ravages du cyclone Bhola (12 novembre 1970), sur le Bengale (Inde et Pakistan oriental) ont contribué à la crise qui aboutit à la sécession du Bangladesh. -Aujourd’hui, selon une étude on dénombre 86 millions de « réfugiés climatiques »potentiels en Afrique subsaharienne, 40 millions en Asie du Sud et 17 millions en Asie-Pacifique, ce qui cause de nombreux conflit au sein même des pays. En conséquence, l’analyse des effets des phénomènes climatiques sur les États occupe désormais une part croissante de la réflexion géopolitique contemporaine, dont elle constitue un domaine nouveau.

Dans ce cadre, on s’accorde à considérer que les sociétés humaines et les États sont confrontés à des défis liés au changement climatique, dont les solutions ne peuvent être envisagées qu’à l’échelle internationale. 2. …appellent une prise de conscience et des actions collectives. En 1972, l’adoption de la « Déclaration de Stockholm » par la Conférence des Nations Unies sur l'environnement a marqué le début d'une réflexion sur le lien qui existe entre la croissance économique, la pollution de l'indivis mondial (l'air, l'eau, les océans) et le bien-être des peuples dans le monde entier. En juin 1992, à Rio de Janeiro (Brésil), la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (Sommet « planète Terre ») a adopté une déclaration qui a fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement et s’appuie sur la notion de développement durable.

À l’issue de ce sommet, 27 principes sont adoptés.

Non contraignants,.... »

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