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Problématique du grand oral ST2S Thème les violences conjugales

Publié le 04/04/2024

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« Problématique du grand oral ST2S Thème les violences conjugales Quels sont les effets qu’ont les violences conjugales chez les enfants? 1/ Source: - Effets de la violence conjugale sur l’enfant | Unaf L’enfant peut être exposé à la violence dès la période prénatale.

En effet, la violence débute bien souvent lors de la grossesse.

Ainsi, le fœtus peut être d’une part, affecté par l’état psychologique de la mère qui se dégrade à cause des violences vécues et, d’autre part, par la violence physique, par exemple si la mère est bousculée ou reçoit un coup dans le ventre.

Dès son plus jeune âge, l’enfant peut être témoin oculaire de la violence exercée envers sa mère, lorsque les scènes de violences se déroulent directement devant lui.

Il peut alors intervenir pour protéger sa mère et par exemple s’interposer verbalement ou physiquement pour interrompre la violence.

Lors de ces interventions, certains enfants sont eux-mêmes agressés par leur père, soit de façon accidentelle parce qu’un coup destiné à la mère a touché l’enfant, soit de façon volontaire parce que le père ne supporte pas que l’enfant prenne la défense de sa mère. L’enfant peut aussi ne pas être présent dans la pièce où ont lieu les scènes de violences, mais être le témoin auditif des paroles ou des gestes violents.

Enfin, il peut subir indirectement les conséquences de la violence sans avoir vu ou entendu la scène de violence, par exemple lors de la visite de policiers ou lorsqu’il constate que sa mère est blessée, pleure, raconte ce qui est arrivé ou veut quitter la maison Les conséquences sont observables dès la naissance chez le nourrisson qui très souvent refuse catégoriquement de s’alimenter, pleure sans raison apparente ou, au contraire, ne manifeste aucune émotion de façon à se faire oublier Lorsqu’il est plus âgé, l’enfant peut rencontrer des difficultés scolaires, c’est à dire, que l’enfant peut avoir du mal à rester concentré et attentif.

Il refuse de faire son travail scolaire le soir ou en retarde sans cesse l’heure.

Il rencontre aussi des difficultés pour retenir les leçons et réaliser les exercices.

Ce manque général d’intérêt pour les apprentissages va l’amener à rencontrer des difficultés scolaires aussi bien observables au niveau des notes que de son comportement. Certains sont gravement traumatisés par ce qu’ils ont vécu et développent un syndrome de stress post-traumatique.

Ils ne parviennent pas à assimiler leurs expériences de violence et vont rester hantés par les souvenirs, les sentiments et les pensées sans parvenir à les oublier, ces derniers pouvant même ressurgir dans les cauchemars que fait l’enfant. Au niveau affectif, il apparaît que ces enfants sont souvent tristes, anxieux, dépressifs, ont une faible estime d’eux-mêmes.

Ils possèdent également des relations d’attachements insécurisées. (Savard, thèse de doctorat en cours) à l’origine de certaines craintes et peurs face au monde qui les entoure, qui apparaissent souvent disproportionnées.

L’enfant perçoit sa famille comme étant divisée entre l’abuseur contrôlant et cruel, habituellement le père, et la victime, souffrante et sans ressources, souvent la mère.

Il peut conclure que le monde dans lequel il évolue est un lieu dangereux et terrorisant, l’amenant à une extrême méfiance et de l’hypervigilance.

Certains dilemmes affectifs peuvent aussi être vécus par le fait qu’il se retrouve constamment déchiré entre ses deux parents, l’amenant à vivre de véritables conflits de loyauté.

L’enfant est en effet amené à éprouver des sentiments contradictoires vis-à-vis de ses parents alternant entre l’amour et la haine, l’attachement et le détachement, la proximité et le rejet à l’égard de l’un ou l’autre des parents. - Conséquences des violences familiales sur la santé de l’enfant – Académie nationale de médecine | Une institution dans son temps (academie-medecine.fr) Chez l’enfant en bas âge La violence familiale a d’importantes répercussions sur la santé.

Il s’ensuit des négligences conscientes ou non des besoins essentiels de l’enfant, négligences graves entrant dans le cadre des mauvais traitements.

Les besoins tant physiologiques qu’affectifs ne sont pas assouvis chez l’enfant.

Il arrive qu’il soit nourri irrégulièrement, que les soins lui soient donnés de façon désordonnée.

Il peut être laissé de longs moments isolé dans l’obscurité ou promené d’un endroit à l’autre sans que soit respecté son rythme de vie.

Certains reçoivent des tranquillisants, voire de l’alcool. Chez l’enfant plus âgé La violence, dont il est témoin, a les mêmes effets sur lui que s’il en était la victime. Ainsi peuvent apparaître des troubles fonctionnels : énurésie et encoprésie.

Ce sont à la fois des manifestations du traumatisme psychologique et d’une carence affective ou éducative.

Ces troubles induisent à leur tour chez les parents des sentiments d’indignation, de sadisme, de violence.

Ils peuvent être prétexte à maltraiter, punir ou battre. A l’adolescence De façon plus ou moins brutale et spectaculaire, l’enfant tente de se détacher de sa famille et s’oppose systématiquement.

Le milieu familial est vécu comme hostile et l’adolescent réagit véhémentement à l’ambiance familiale : troubles du comportement, menaces, grossièretés verbales, opposition systématique, absentéisme scolaire, fugues, chantage au suicide en sont les manifestations habituelles. Il existe chez maints adolescents un fond dépressif qui peut être induit par une dissension parentale et il n’en est guère qui n’ait joué, ne serait-ce que quelques instants, avec l’idée de son propre suicide à l’occasion d’un évènement apparemment insignifiant mais ravivant une expérience traumatisante de la petite enfance, telle une séparation d’avec le milieu familial, imaginant alors avec une délectation morose le chagrin de ses parents. L’adolescent déprimé traîne sans projet et sans but.

Il ne peut entreprendre aucune tâche ou l’abandonne aussitôt.

Il désinvestit toute activité, ce qui lui plaisait autrefois maintenant le dégoûte.

Il s’ensuit une baisse du rendement scolaire, un abandon des plaisirs, de jeux… La perte de toute initiative, le ralentissement psychomoteur donnent à ces adolescents une allure amorphe et veule qui exaspère l’entourage.

L’une a la suite de l’autre, s’inscrivent des idées d’autodestruction plus ou moins clairement exprimées, une demande d’aide et pourtant, lorsque celle-ci est proposée, elle est souvent soit repoussée, soit accueillie avec scepticisme et condescendance. Les tentatives de suicide sont fréquentes, très souvent impulsives.

Il s’agit plus de la fuite d’une situation insupportable que d’une véritable volonté d’autodestruction et l’idée de mort est absente.

Si dans la grande majorité des cas elles n’aboutissent pas, elles doivent être prises très au sérieux car elles ont valeur d’appel et cela doit être entendu. Certains troubles du comportement et particulièrement les fugues ont souvent pour cause un état dépressif.

Il s’agit, comme dans le geste suicidaire, d’une fuite en avant sans autre but que l’évitement d’une situation ressentie comme intolérable.

Il en est de même de certaines conduites délinquantes associées aux fugues ou conséquences de celles-ci ou de gestes de violences, de déprédations souvent commises en groupes. Il apparaît que ces conduites interviennent lorsque l’adolescent ayant abandonné une image parentale idéalisée se trouve confronté à un manque, à un vide, source d’un sentiment dépressif majeur. Le recours aux drogues ou à l’alcool par des adolescents dépressifs est fréquent. L’euphorie qu’ils procurent, la facilité de communication avec autrui qu’ils permettent peuvent conduire à une véritable toxicomanie. L’adolescent violent n’est bien souvent que la victime de la violence au sein de laquelle il a toujours vécu, violence non pas forcément physique mais affectivement subie dans un climat morbide, fait d’injures, d’humiliations répétées. - Les répercussions des violences conjugales : un impact sur la totalité des membres de la famille - Violences au sein du couple - Guide pour les professionnel.le.s du Gers - Lutte contre les violences faites aux femmes - Droits des femmes et égalité - Actions de l'État - Les services de l'État dans le Gers 143 000 enfants vivent dans des foyers où des femmes sont victimes de violences conjugales.Les enfants exposés à ces violences sont aujourd’hui considérés comme des victimes à part entière qu’ils aient subi directement ou indirectement des formes de violences.

De nombreuses études montre qu’environ «40 à 60% des maris violents sont aussi des pères violents […] Dans une étude faite en Italie, sur un échantillon de 773 adolescents, quand le père inflige des violences physiques à la mère, dans 44% des cas il est aussi physiquement violent envers les enfants et, dans 62% des cas, il est psychologiquement violent [...].» 1 Les recherches décrivent ses pères comme «peu impliqués, peu empathiques, utilisant beaucoup de renforcements négatifs et peu de renforcements positifs, se mettant facilement en colère et susceptibles d’utiliser la force physique et verbale dans leurs méthodes disciplinaires.

[…] Une propension au dénigrement et à l’instrumentalisation de l’enfant s’ajoute à ce style parental marqué par la distance et l’impulsivité.» 2 Malgré ses résultats, il semble que les représentations communes continuent de dissocier conjugalité et parentalité et contribue à faire perdurer la croyance selon laquelle un homme violent peut être un bon père. De plus, la confusion entre conflit et violences au sein du couple conditionne encore des réponses inadaptées, qui augmentent le risque de nouveaux passages à l’acte et donc la mise en danger des enfants.

Les agressions physiques, sexuelles, verbales, psychologiques et économiques créent un climat.... »

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